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L'Étreinte de Némésis

L'Étreinte de Némésis

Titel: L'Étreinte de Némésis
Autoren: Steven Saylor
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poussiéreuse de l’insurpassé Dictionary of Greek and Roman
Antiquities (James Walton, London, 2 e éd., 1869), et dans une
moindre mesure Everyday Life of the Greeks and Romans , de Guhl et Koner
(Crescent Books, réimprimé en 1989), un autre ouvrage de référence du XIX e siècle [66] .
    Mon adaptation du poème de Lucrèce Pourquoi
craindre la mort ? (d’après la traduction anglaise de Dryden),
utilisée pour les funérailles du chapitre 3 (troisième partie), peut être
considérée comme anachronique, puisque le texte De la nature de Lucrèce
ne fut publié qu’en 55 av. J.-C. environ. Cependant, il me plaît d’imaginer (et
c’est possible) qu’en 72 Lucrèce, âgé d’une vingtaine d’années [67] , avait déjà commencé à travailler sur son grand poème
et que des bribes de celui-ci circulaient parmi les philosophes, les poètes et
les comédiens.
    Je
voudrais remercier les personnes qui ont témoigné vis-à-vis de mon travail un
intérêt personnel ou un soutien professionnel qui ne s’est jamais démenti :
mon éditeur Michael Denneny et son assistant Keith Kahla ; Terry Odom et
le clan Odom ; John W. Rowberry et John Preston ; ma sœur Gwyn,
Gardienne des Disquettes ; et naturellement Rick Solomon.
    Une
bibliothèque occupe une place essentielle dans ce roman : celle de Lucius
Licinius, théâtre du meurtre. Ici et maintenant, ce sont les bibliothèques
elles-mêmes qui sont assassinées : amputées, détruites, démantelées, dispersées,
livre par livre, dollar par dollar. Pourtant, sans elles, j’aurais
difficilement pu effectuer mes recherches. J’apprécie particulièrement la
bibliothèque publique de San Francisco, sérieusement secouée, mais pas
détruite, par le tremblement de terre de 1989 ; le système de prêt
inter-bibliothèques, qui permet d’avoir accès à des livres provenant de
collections de tout le pays ; la bibliothèque Perry-Castaneda, installée à
Austin, sur le campus de l’Université du Texas, dans laquelle j’ai passé des
journées entières au milieu des piles dans une sorte d’extase intellectuelle,
lorsque je recueillais de la matière tant pour L’Étreinte de Némésis que
pour sa suite, L’Énigme de Catalina  ; et la bibliothèque
Jennie-Trent-Dew de Goldthwaite, Texas, où, en un sens, toute ma recherche
historique a commencé il y a une trentaine d’années.
    ----
    [1] La journée romaine était divisée en douze heures
diurnes (« après le lever du soleil ») et douze heures nocturnes
(« après le coucher du soleil »). La durée des heures changeait donc
chaque jour et, en dehors des équinoxes, les heures diurnes et les heures
nocturnes n’étaient pas égales. (N.d.T.)
    [2] Le troisième repas de la journée, la cena, se prenait
en milieu d’après-midi, après la fin des activités quotidiennes, mais avant le
coucher du soleil. (N.d.T.)
    [3] Calcei, bottines du citoyen. Les soldats portaient
des caligae, sortes de sandales montantes, fermées au niveau du pied pour les
officiers. (N.d.T.)
    [4] Tabulinum (de tabula, table), la pièce personnelle du
maître de maison. (N.d.T.)
    [5] À Rome, jusqu’en 202 av. J.-C., le dictateur était un
ancien consul désigné par le Sénat pour six mois en cas de crise grave
(« état d’exception »). Il disposait alors des pleins pouvoirs, avec
tous les risques inhérents, ce qui entraîna la suppression de la fonction. (N.d. T.)
    [6] Les sestertii en argent sont apparus en 269 av. J.-C.
À l’époque de cette guerre servile (73 av. J.-C.), un denier (denarius) d’or
vaut quatre sesterces et une pièce d’or (aureus) vaut 25 deniers. (N.d.T.)
    [7] Pièce principale de la maison romaine. Il s’agit en
fait d’une grande cour carrée couverte d’un toit dont le centre est percé d’une
ouverture pour qu’on puisse recueillir l’eau de pluie. (N.d.T.)
    [8] La toga virilis, toge d’adulte, généralement d’un
blanc grisâtre, remplace la toge prétexte (toga praetexta) des enfants bordée
de pourpre (jusqu’à dix-sept ans). La prise de la toge virile s’accomplit
d’ordinaire en mars, lors des Liberalia, les fêtes de Bacchus. (N.d.T.)
    [9] En latin, Subura (de « suburbain»). L’un des quatre
quartiers (« regiones ») de Rome, mais surtout le quartier populeux,
quasi mal famé, domaine des marchands et des trafiquants en tous genres, où
pourtant résidaient d’éminents personnages comme Jules César. (N.d.T.)
    [10] En latin, Baiae ; aujourd’hui, en
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