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Les Bandits

Les Bandits

Titel: Les Bandits
Autoren: E. J. Hobsawm
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condamné à la prison à vie.
Bien des années plus tard, il écrivit en prison une autobiographie
intéressante. Guiseppe Nicola Summa (« Ninco Nanco »), paysan sans terre
d’Avigliano, avait échappé à la prison lors de la libération garibaldienne de
1860. Devenu le lieutenant de Crocco, il montra lui aussi des talents de guérillero
exceptionnels. Tué en 1864.
    [35] Cet exemple est tiré de conversations avec des paysans du Pérou.
    [36] Je remercie le Dr Mario Vasquez, Enrique Mayer, et plusieurs fonctionnaires de
la Zone X de la Réforme agraire (dans le centre du Pérou) pour les renseignements
qu’ils m’ont communiqués.
    [37] F. Molfèse , Storia del brigantaggio
dopo l’Unità , op. cit., p. 130. Il faut reconnaître que Cipriano La Gala,
recéleur illettré originaire de Nola, condamné pour vol avec violences en 1855
et qui échappa à la prison en 1860, n’est pas représentatif des
paysans-brigands.
    [38] M. I. Pereira De Queiroz , Os Cangaçeiros :
les bandits d’honneur brésiliens , Paris, 1968, p. 142 et p. 164.
    [39] L’arrière-pays du Nordeste brésilien au-delà des limites des zones à fortes
densités d’habitants.
    [40] R. Rowland, « “Cantadores” deI Nordeste brasile˜no », Aportes, 3 janvier
1967, p. 138. En ce qui concerne les véritables rapports, quelque peu plus
nuancés, entre ce bandit et le saint homme, voir E. De Lima, O Mundo
Estranho dos cangaçeiros, Salvador-Bahia , 1965, p. 113-114, et O. Anselmo, Padre Cicero , Rio, 1968 .
    [41] F. Molfèse , Storia del brigantaggio dopo l’Unità , op. cit., p. 127-128.
    [42] Phil Billinglsey , Bandits in Republican China , Stanford, 1988, p. 75-76.
    [43] Cette information me vient du Dr Eduardo Pizarro. Pour les statistiques, voir
C. M. Ortiz Sarmiento , La Violence en
Colombie : Racines historiques et sociales , L’Harmattan, Paris, 1990, p.
192, note 45.
    [44] E. Hobsbawm , Les Primitifs de la
révolte dans l’Europe moderne , Paris, Fayard, 1966 ; E. Lopez Albujar , Los Caballeros del Delito , op.
cit., p. 126.
    [45] Sur les cosaques, voir chapitre 8.
    [46] A. Franco , « El Aymara del siglo XX »,
Amauta, n° 23, Lima, 1929, p. 88.
    [47] D’après F. Molfèse , Storia del brigantaggio
dopo l’Unità , op. cit., p. 367-382.
    [48] A. H. Smith , Village Life in China , New York/Chicago/Toronto, 1899, p.
213-217.
    [49] Gauchos , llaneros : vachers argentins et colombiens.
    [50] Bétyars : hommes ne reconnaissant ni maître ni loi.
    [51] Deux tendances viennent compliquer la classification des chansons et des
ballades consacrées aux bandits. Tout d’abord, celle de la culture « officielle
» qui, pour les assimiler, les élève socialement, c’est-à-dire fait par exemple
de Robin des Bois un comte de Huntingdon injustement déchu de ses droits ;
celle ensuite de tous les hommes libres des sociétés rurales de type féodal qui
assimilent leur propre statut au seul modèle de « liberté » qui leur soit
familier, c’est-à-dire au statut de la noblesse. Cette tendance (mais il se
peut que ce soit la première) explique peut-être pourquoi l’on a pu croire que
d’incontestables bandits paysans comme Rosza Sandor et Sóbry Jószi, en Hongrie,
au XIX e siècle, venaient de vieilles familles nobles.
    [52] « Il était impossible, surtout au XVI e siècle, d’imaginer un brigand qui n’ait pas pactisé
avec le Diable et, jusqu’à une époque récente, le Diable a occupé la première
place dans le système dogmatique des brigands. » C’est là l’opinion de F.
Avé-Lallemant, dont les quatre volumes sur Das deutsche Gaunerthum (Leipzig, 1858-1862) sont une source inappréciable pour qui veut étudier le
monde du crime à l’époque préindustrielle.
    [53] Pour des détails, voir G. Kraft , Historische Studien zu Schillers Schanspiel « Die Raüber », Weimar,
1959.
    [54] F. Avé-Lallemant , Das deutsche Gaunerthum , vol. 1, Leipzig, 1858-1862, p. 241. Pour
avoir confirmation des différences entre criminels et bandits par un expert
médico-légal connaissant les deux catégories, voir E. De Lima , O Mundo Estranho dos cangaçeiros , op.
cit., passim ; G. Sangnier , Le Brigandage dans le
Pas-de-Calais , Blangermont, 1962, p. 172 et p. 196 (rééd. La Découvrance,
Bouhet, 2005).
    [55] D. Turpin, 1705-1739 ; Cartouche, 1693-1721 ; Johannes Pueckler
(Schinderhannes) 1783-1803. Robert Mandrin (1724-1755), l’autre bandit-héros de
la France du XVIII e siècle, se prêtait mieux à l’idéalisation.
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