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Les Bandits

Les Bandits

Titel: Les Bandits
Autoren: E. J. Hobsawm
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Schweiger-Lerchenfeld,
Bosnien
(Vienne, 1878) utile pour l’ancienne Yougoslavie, de même que G. Castellan,
La Vie quotidienne en Serbie au seuil de l’indépendance
(Paris, 1967). Pour la Grèce, il semble que les experts principaux soient D. Skiotis,
« From bandit to Pasha : the first steps in the rise to power of Ali
of Tepelen » (
Journal of Middle
Eastern Studies
, 1971/2, p. 219-244) et S. D. Asdrachas, « Quelques
aspects du banditisme social en Grèce au XVIII e siècle »
(
Études Balkaniques
, 1972/4, Sofia,
p. 97-112). Je ne connais aucune étude du banditisme polonais ou slovaque qui
ne soit rédigée en langue slave, mais pour la région carpatho-ukrainienne, on
peut se référer au reportage d’I. Olbracht,
Berge
und Jahrhunderte
(Berlin Est, 1952), qui rassemble le matériau de
son extraordinaire roman (voir ci-dessous).
    L’Amérique du Nord fait l’objet d’une vaste littérature et d’un
corpus de films et de récits plus étendu encore. Je me
contenterai de mentionner W. Settle,
Jesse
James Was His Name
(Columbia, 1966), S. Tatum,
Inventing Billy the Kid : Visions of the
Outlaw in America, 1881-1981
(Albuquerque, 1982) et R. White,
« Outlaw gangs of the Middle American Border : American social
bandits » (
Western Historical
Quarterly
, 12 oct. 1981, p. 387-408). J. R. Green,
Grass-Roots Socialism : Radical Movements in
the American Southwest 1895-1943
(Baton Rouge, 1978) est
irremplaçable. K. L. Steckmesser, « Robin Hood and the American
Outlaw » (
Journal of American
Folklore
, 79,1966, p. 348-355) offre une base à partir de laquelle
les comparaisons sont possibles. P. O’Malley, « The suppression of
banditry : train robbers in the US Border States and bushrangers in
Australia » (
Crime and Social
Justice
, n° 16, hiver 1981, p. 32-39) fait le lien entre les
États-Unis et l’Australie, pays pour lequel on peut se référer à P. O’Malley,
« Class conflict, land and social banditry : bushranging in
Nineteenth-Century Australia » (
Social
Problems
, 26,1979, p. 271-283). Voir la postface pour sa critique
de Hobsbawm. Sur le plus fameux bandit australien, voir F. J. Mcquilton,
The Kelly Outbreak 1878-1880 : The
Geographical Dimension of Social Banditry
(Melbourne University
Press, 1978), J. H. Philips,
The Trial of
Ned Kelly
(Sydney, 1987) et D. Morrissey, « Ned Kelly’s
sympathisers » (
Historical Studies
18,1978, Université de Melbourne, p. 228-296).
    Aujourd’hui, les bonnes biographies de bandits sont en
général écrites par des historiens (voir les travaux cités plus haut), même s’il
arrive que ce soit par quelque écrivain, en particulier G. Maxwell,
God Protect Me From My Friends
(Londres,
1957), qui raconte la vie du bandit sicilien Giuliano. Dans la mesure où il est
presque certain que les propos autobiographiques des bandits nous arrivent par
l’intermédiaire d’une tierce partie, il convient de les traiter avec précaution,
comme c’est le cas pour Panayot Hitov, le
haïdouc
bulgare (
in
G. Rosen
op. cit.)
et plus encore pour le
brigand Crocco dans l’Italie du Sud (in F. Cascella,
Il brigantaggio, ricerche sociologiche e
antropologiche
, Aversa, 1907). L’ouvrage de E. Morello et S. de
Sanctis,
Biografia di un bandito : Giuseppe
Musolino di fronte alla psichatria e alla sociologia. Studio medico-legale e
considerazioni
(Milan, 1903) est un autre produit de la même école
de criminologie italienne. Les propos de première main que l’on trouve dans la
bibliographie sur le banditisme sarde ou sur les
cangaçeiros
brésiliens doivent faire l’objet des mêmes
précautions.
    Les études universitaires sur la tradition et sur la légende
du bandit ont fait des progrès notables. Outre les travaux de T. I Sans et U. Danker
déjà cités, voir l’importante introduction de R. Chartier dans
Figures de la gueuserie : Textes présentés par
Roger Chartier
(Paris, 1982, notamment p. 83-106), ainsi que D. Blanc
et D. Fabre,
Le Brigand de Cavanac :
le fait divers, le roman, l’histoire
(Éditions Verdier, Lagrasse, 1982).
Linda Lewin, « Oral Tradition and elite myth : the legend of Antônio
Silvino in Brazilian popular culture » (
Journal
of Latin American Lore
, 5/2,1979, p. 157-204) est un exemple
remarquable de ce type de travaux. Sur les ballades et les compositions en vers
elles-mêmes, voir R. Daus,
Der epische
Zyklus der Cangaçeiros in der Volkspœsie Nordostbrasiliens
(Berlin,
1969). Pour l’Espagne, voir Julio
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