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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2
Autoren: William Shirer
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que c'est là que Stauffenberg avait projeté de le
tuer. Bien que les deux endroits d'où Hitler essaya de conduire la guerre — il
séjournait rarement à Berlin, qui était bombardé sans pitié — fussent à peu
près à égale distance de la capitale, Berchtesgaden, plus central et plus
proche de Munich, où l'on croyait que la garnison de l'armée serait loyale à
Beck, offrait pour les conspirateurs certains avantages sur Rastenburg.
    [262] Le général Adolf Heusinger, chef des opérations du haut commandement de
l'armée, raconte que, le 19 juillet, les nouvelles du front ukrainien étaient
si mauvaises qu'il demanda à l'O.K.W. si l'armée de l'intérieur ne disposerait
pas de troupes à l'entraînement en Pologne, que l'on pourrait lancer sur le
front est. Keitel suggéra de convoquer Stauffenberg le lendemain pour les
renseigner. (Heusinger, Befehl im Widestreit, p. 350.)
    [263] Fritz Gibbon dit (20 Juillet, p. 150) : « On pense qu'il s'était au préalable
confessé, mais, bien entendu, on n'avait pas pu lui accorder l'absolution. »
L'auteur raconte que Stauffenberg avait dit à l'évêque de Berlin, le cardinal
comte Preysing, ce qu'il avait l'intention de faire. L'évêque lui aurait
répondu qu'il rendait hommage aux motifs qui inspiraient le jeune homme et ne
se sentait pas habilité à tenter de l'en dissuader, du point de vue
théologique, (Ibid., P. 152.)
    [264] Un certain nombre d'écrivains ont raconté qu'Hitler tenait habituellement ses
conférences militaires quotidiennes dans son abri souterrain et qu'en raison du
temps chaud et humide celle du 20 juillet s'était tenue dans une baraque. « Ce
changement de lieu sauva la vie d'Hitler », écrit Bullock (Hitler, p. 681). On
peut mettre en doute qu'il y ait eu changement de lieu. La Lagebaracke, comme
son nom l'indique était, autant que je puisse en juger, un endroit où se
tenaient habituellement les conférences quotidiennes. C'était uniquement en cas
de menace de raids aériens que les conférences avaient lieu dans l'abri
souterrain qui, en tout cas, aurait été plus frais par cette journée
accablante...
    [265] D'après le récit fait aux enquêteurs alliés par l'amiral Kurt Assmann, qui
était présent. Stauffenberg aurait murmuré à Brandt : « Il faut que j'aille
téléphoner. Surveillez ma serviette. Il y a des papiers secrets dedans. »
    [266] Bon nombre d'auteurs ont soutenu qu'à ce moment le général Fellgiebel aurait dû
faire sauter tous les centres de communications et qu'en ne le faisant pas il
avait porté un coup désastreux à la conspiration. Ainsi Wheeler-Bennett
(Nemesis, p. 643) écrit que le général Fellgiebel « faillit lamentablement à sa
tâche ». Étant donné que les divers centres de communications se trouvaient
dans plusieurs abris souterrains, fortement gardés par des S.S., il est
improbable que les plans de Stauffenberg prévoyaient qu'on les fit sauter —
tâche impossible à remplir pour le général. Fellgiebel avait accepté, en
revanche, de couper les communications avec le monde extérieur pendant deux ou
trois heures, après avoir transmis à Berlin la nouvelle de l'explosion. Ce
qu'il fit, à part une ou deux erreurs inévitables.
    [267] Le sténographe officiel, Berger, fut tué ainsi que le colonel Brandt; le
général Schmundt, l'aide de camp d'Hitler, et le général Korten moururent de
leurs blessures. Tous les autres, y compris les généraux Jodl, Bodenschatz
(chef d'état-major de Goering) et Heusinger, furent plus ou moins grièvement
blessés.
    [268] Ribbentrop avait été représentant en Champagne, puis il avait épousé la fille
du plus grand producteur allemand de vin. Son « von » lui venait d'une tante. Fraulein
Gertrud von Ribbentrop, qui l'avait adopté en 1925, quand il avait trente-deux
ans.
    [269] Quelques semaines avant, Leonrod avait demandé à un aumônier militaire de ses
amis, le père Hermann Wehrle, si l'Église catholique condamnait le tyrannicide,
et le prêtre lui avait donné une réponse négative. Quand la chose fut révélée
au cours du procès de Leonrod devant le tribunal du Peuple, le père Wehrle fut
arrêté pour n'avoir pas informé aussitôt les autorités et, comme Leonrod,
exécuté.
    [270] « Penser que ces rebelles n'ont même pas été capables de couper le téléphone! »
se serait exclamé Gœbbels par la suite. « Ma petite fille y aurait pensé! »
(Curt Riess, Joseph Gœbbels,
avocat du Diable, p. 280.)
    [271] Il existe des thèses
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