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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2
Autoren: William Shirer
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Guerre, pp. 101-102, compte rendu sténographique de la conférence
tenue par Hitler à son Q.G., le 31 août 1944.)
    [236] En français dans le texte.
    [237] En français dans le texte.
    [238] L'équivalent de ce que l'on appelait jadis la « territoriale », voire les
C.V.C. de la guerre 1914-1918 (Gardes Voies et Communications) N.D.T.
    [239] « Nous allons être pendus pour avoir pensé ensemble », écrivait Moltke à sa
femme juste avant son exécution.
    [240] Selon certains mémoires allemands, les Nazis auraient noué en 1942-1943 des
contacts avec les Russes au sujet d'éventuelles négociations de paix, et
Staline aurait même offert d'engager des conversations en vue d'une paix
séparée. A Nuremberg, à la barre des témoins, Ribbentrop parla longuement de
ses efforts personnels pour entrer en contact avec les Russes et dit être entré
en rapports avec des agents soviétiques à Stockholm. Peter Kleist, qui
représenta Ribbentrop à Stockholm, en a parlé dans son ouvrage (3). Je crois
fermement que, lorsqu'on aura trié tous les documents secrets des Allemands, un
aspect révélateur de cet épisode sera mis en lumière.
    [241] O.S.S. Services secrets américains, l'équivalent de l'I.S. anglais (N.D.T.)
    [242] Exécuté par les nazis.
    [243] Au cours de la première réunion, raconte Schlabrendorff, il eut l'occasion
d'examiner le képi anormalement grand que portait Hitler. Il fut frappé par son
poids. Un examen plus attentif révéla qu'il était doublé de plaques d'acier
pesant trois livres et demie.
    [244] Exécuté par les nazis.
    [245] Une des difficultés que l'on rencontre à retracer les exploits des
conspirateurs réside dans le fait que les souvenirs des rares survivants sont
loin d'être précis. Non seulement ils diffèrent souvent, mais ils sont
contradictoires. Ainsi Schlabrendorff, qui avait apporté les bombes à
Gersdorff, raconte dans son livre que, comme ils n'avaient pu se procurer une mise
à feu à retardement fonctionnant dans des délais suffisamment courts, on avait
abandonné la tentative du musée. Il n'avait pas été informé, ou avait oublié,
que Gersdorff s'était bel et bien rendu à la cérémonie pour essayer de remplir
sa mission. Or, le colonel affirme lui avoir déclaré la veille qu'il « était
décidé à le faire » avec les mises à feu dont il disposait.
    [246] Hassell décrit cette scène pénible dans son journal. « Il me demanda de lui
épargner l'embarras que lui causait ma présence, écrit Hassell. Quand je voulus
protester, il m'interrompit sèchement. » (Journal de von Hassell, pp. 256-257.)
Ce fut seulement lorsque Weizsaecker se retrouva en sécurité au Vatican qu'il
pressa les conspirateurs de passer à l'action. « C'est facile à dire, du Vatican
», commenta Hassell. Weizsaecker survécut pour écrire ses mémoires — assez peu
intéressants. Le journal de Hassell devait être publié après son exécution.
    [247] Bonhoeffer. Dohnanyl et Oster devaient tous être exécutés par les S.S. le 9
avril 1945, moins d'un mois avant la capitulation de l'Allemagne. Il semble
qu'il se soit agi là d'un acte de vengeance de Himmler. Seul
Mueller en réchappa.
    [248] En fait, il semble bien que ces quatre mois aient permis à Himmler d'opérer un
coup de filet plus important. Selon Reitlinger, quelque 74 personnes furent arrêtées grâce à Reckse. (Reitlinger, Les S.S., p. 304.)
    [249] L'ambassadeur du Japon fit une première démarche pour retarder leur jugement.
Puis, le 3 février 1945, au cours d'une attaque diurne opérée par l'aviation américaine,
une bombe tua Roland Freisler, alors qu'il présidait un de ses sinistres procès
pour trahison, et détruisit le dossier des Solf, qui se trouvait dans les
classeurs du Tribunal du Peuple. Les Solf n'en devaient pas moins être jugés le
27 avril, mais, à cette date, les Russes étaient à Berlin. En fait, sans doute
à la suite d'une erreur, les Solf étaient sortis de la prison de Moabit le 23
avril. (Wheeler-Bennett, Nemesis, p. 595, et Pechel Deutscher Widerstand, pp.
88-93.)
    [250] L'amiral Canaris fut nommé chef du Bureau de la Guerre économique et
commerciale. Nanti de ce titre creux, le « petit amiral » disparut de
l'Histoire allemande. C'était un personnage si impénétrable que les écrivains
n'ont pu se mettre d'accord ni sur l'homme qu'il était, ni sur ce à quoi il
croyait, si toutefois il croyait à quelque chose. Cynique et fataliste, il
avait haï la République de Weimar
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