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Le poursuivant d'amour

Le poursuivant d'amour

Titel: Le poursuivant d'amour
Autoren: Pierre Naudin
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estât assemblez de tous pays, et espandus parmi le royaume de France à le gaster, ardre et pillier. »
    Les prédictions de Jean de la Rochetaillade, consignées par écrit (en plusieurs livres bien fondez et bien dictez), allaient de 1345 à 1370. Il fallait qu’elles fussent précises et vérifiées de 1345 à 1358 pour gêner à ce point Innocent VI !

 
ANNEXE V
     
     
DES HOUSEAUX
     
     
     
    Les houseaux cordouans sont courants dans les textes du XIVe siècle. Les houseaux de cuir de vache furent employés à partir de 1350 et lors du siècle suivant. Quant aux houseaux de basane, cités pour la première fois en 1317, on ne les retrouve plus que sous la plume de François Villon à la fin du règne de Charles VII.
    « Cependant  », écrit Adrien Harmand (550) , «  comme les textes mentionnant des houseaux en spécifient que très rarement le genre de cuir dont ils sont confectionnés, il est probable que le cordouan, la basane et le cuir de vache ne cessèrent jamais d’être concurremment employés à la fabrication de ces sortes de chaussures. »
    Il y eut des houseaux larges, étroits, grands, gros, des demi-houseaux. Adrien Harmand décrit ainsi le houseau de 1360 :
    « Taillé suffisamment large au bas de la jambe pour le passage du pied, l’excès d’ampleur de cette largeur est ensuite replié du dedans en dehors sur la jambe où il est maintenu par deux boucles. Le pli occasionné par cette opération prend naissance sur la pointe du pied, un peu en dehors, et se termine sur le tibia, au-dessous du genou. On comprend le grand avantage que possédait ce genre de chaussure sur les houseaux à pieds rapportés. N’ayant, en fait de couture, que la couture postérieure qui fermait la tige et celle qui joignait l’empeigne à la semelle, il était aussi imperméable que possible. En outre, sa grande largeur au cou-de-pied permettait d’y introduire la jambe très facilement et de l’en retirer de même. Ces raisons expliquent la grande vogue de ces houseaux à plis qui apparaissent dans l’iconographie et dans les textes dès le milieu du XIV e siècle, se rencontrent pendant tout le cours du siècle suivant et ne se trouvent abandonnés qu’au XVIe siècle. »
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