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Le pas d'armes de Bordeaux

Le pas d'armes de Bordeaux

Titel: Le pas d'armes de Bordeaux
Autoren: Pierre Naudin
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Métayers
    Cerviniers  : Marchands d’outrés en peau
    Chaussetiers ou temponiers  : Fabricants de chausses
    Drouineurs  : Chaudronniers
    Estagniers  : Etameurs
    Escloupiers  : Sabotiers (sabots : esclops)
    Estagent  : Maître valet
    Emphitéotes  : Fermier à long terme (de 29 en 29 ans) Fienterons  : Valets d’écurie Fus tiers  : Charpentiers
    Grazaliers  : Fabricants de grazales (auges en bois ou en poterie)
    Filatiers  : Fileurs
    Flessandiers  : Fabricants de couvertures (flessados, flas-sardes)
    Ferratiers  : Ferrailleurs
    Gipponiers : Fabricants de pourpoints
    Faourés ou faurés  : Forgerons (fèvres)
    Lanterniers  : Fabricants de lanternes
    Mazeliers  : Bouchers, charcutiers
    Moliniers  : Meuniers
    Pelegantiers : Travailleurs de peaux de moutons, fabricants de gants
    Pargaminiers  : Fabricants de parchemins
    Pavroliers  : Fabricants de chaudrons (payrols)
    Paradons  : Drapiers
    Polinaires  : Polisseurs de métaux
    Pescadors : Pécheurs
    Sarraliers  : Semiriers
    Semahers  : Fabricants de comportes (semais)
    Sesquiers : Rempailleurs de chaises
    Tounaliers : Tonneliers

 
ANNEXE VI
     
     
     
    MONNAIES, POIDS ET MESURES
    Livre  : la livre était l’unité de monnaie équivalant, primitivement, à une livre d’argent, soit environ 500 grammes actuels de poids de métal.
    La livre se divisait en 20 sols – ou sous – dont chacun valait douze deniers.
    Le liard valait trois deniers, l’obole un demi-denier. La livre tournois était de vingt sous, la livre parisis vingt-cinq. Elles furent remplacées par le franc.
    Il existait différentes monnaies dont les valeurs différaient. La plus employée était la monnaie « tournoise » frappée par les rois de France à Tours. Il y avait aussi la monnaie « tolzane », frappée par les comtes de Toulouse, et quelques autres frappées dans le Midi à Molgueil, Morlas-en-Béarn, Albi, Cahors, etc. dont les valeurs présentaient des différences importantes.
    Poids  : La livre-poids variait suivant les régions et les époques. Au XIIe siècle, l’ancienne livre valait 490 grammes et valait 16 onces. Le quintal 48 kg 95 ; le marc équivalait à 250 grammes et l’once à 31 grammes.
    Au XIIIe siècle, au poids de table du Languedoc, la livre pesait 0,40 kg, le quintal 104 livres, soit 42,42 kg ; le cartayron de quintal 26 livres.

 
ANNEXE VII
     
     
     
    MESURES DE CAPACITÉ
    Pour les grains :
    Le setier ou emine correspondait à environ 93 litres, soit pour le blé : 74,6 kg.
    Le carton valait 4 setiers ou 16 pugnères.
    Le gros valait 8 cartons.
    Pour les liquides :
    La pipe  : 400 litres. Le barreau  : 100 litres. Le péga : 3 litres environ.
    Uuchau  : 0,75 litre.
    L’huile était mesurée dans des vases de cuivre, mesures de 13 livres ou d’un cartayron de quintal.
    Le bois de chauffage était mesuré au lignier, divisé en pagelles dont les dimensions et le poids variaient selon les localités. Un lignier ou bûcher mesurait environ 2,20 m x 1,40 m x 1,40 m, soit un peu plus de 4 stères.

 
ANNEXE VIII
     
     
     
    MESURE DE LONGUEUR
    La toise  : 1,95 m. L’aune  : 1,20 m. Le pied  : 0,32 m. Le pouce  : 27 mm. La ligne  : 2 mm.
    Mesures de Toulouse :
    La canne  : 1,8m ; divisée en 8 empans de 0,22 m. La perche contenait 10 empans ou 7 pieds 1/2 royaux carolingiens.
    Mesures agraires :
    L’arpent de Toulouse  : 56 ares, 9 centiares. La pugnère  : 14,23 ares. Le boisseau  : 1,78 ares.

ANNEXE IX
     
     
     
    EXTRAIT DU 15 NOVEMBRE 1372, VÉRITABLE BUDGET DE LA FRANCE SOUS LE RÈGNE DE CHARLES V
    Article 18 – Assignation pour le paiement des gens d’armes : L m francs
    Article 19 – Assignation pour le paiement des gens d’armes et arbalétriers, de nouvelle formation XLII m francs
    idem – Pour le faict de la mer : VIII m francs Article 20 – Pour l’ostel du Roy : VI m francs
    idem – Pour mettre es coffres du Roy : V m francs Article 21 – Il plaist au Roy que le receveur général ait chascun mois pour les choses qui surviennent chascun jour en la Chambre : X m francs
    idem – Pour payer les dettes : X m francs, etc. C’était donc, pour une année, 131 000 francs en écus d’or affectés aux dépenses de l’état sur lesquels était attribuée une assez copieuse liste civile. S’il est impossible de donner à ces chiffres une équivalence en francs actuels, on peut affirmer que ces dépenses étaient énormes. D’où, partout en France, des collectes d’impôts qui
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