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Le pas d'armes de Bordeaux

Le pas d'armes de Bordeaux

Titel: Le pas d'armes de Bordeaux
Autoren: Pierre Naudin
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coulpe.

ANNEXE III
     
     
     
    OBLIGATIONS DE DU GUESCLIN ENVERS LE PRINCE DE GALLES (1367)
    À tous ceux qui ces présentes verront, nous, Bertran du Guesclin, duc de Tristemare, conte de Longueville, chambellan du roy notre seigneur, salut : Comme noble prince Édouard aisnné filz du roy d’Angleterre, prince d’Aquitaine et de Gales, auquel nous sommes prisonnier de la bataille qui nagaire fut devant Nazares ou royaume de Castelle et encores nous détient en ses prisons, et auquel nous avons accordé paier pour la délivrance de nostre personne cent mile doubles d’or du coing, du pois et de l’aloy et qui ont eu et ont cours au dit royaume de Castelle, à certains termes, c’est assavoir dedans trois mois prochains, après ce que nous serons délivrés de la prison du dit prince, sexante mile doubles, et dedans trois autres mois continuelmens ensuivans les trois mois premiers diz, quarente mile doubles, telx comme dessus sont diz.
    Donné à Bordeaux, 17 décembre 1367.

 
ANNEXE IV
     
     
     
    LES TITRES ET LES HOMMES
    Bailli ou baile  : Représentant du seigneur ou du juge. En leur absence, il recevait le serment des consuls et ceux des agents de justice et de police. Il percevait les amendes du produit des condamnations. Cette charge était donnée par le seigneur au plus offrant et dernier enchérisseur. Les droits de justice étaient souvent donnés à ferme au bailli. Il avait ainsi intérêt à en augmenter le produit car les pénalités étaient toujours fiscales. Baile ou bayle est la forme méridionale du mot bailli en langue d’oïl.
    Bayle  : Agent de la Communauté, crieur public pour proclamer au son de la trompe devant la population réunie, les ordonnances ou défenses du seigneur ainsi que les ventes aux enchères.
    Consuls : Premiers magistrats municipaux qui administraient les communes.
    Capitouls  : Magistrats municipaux de Toulouse.
    Echevins  : Magistrats municipaux chargés de la police.
    Foi et hommage  : les propriétaires du sol étaient tenus vis-à-vis de leur supérieur immédiat à la foi et hommage et au service militaire.
    Honneur ou honor  : Terme s’appliquant à un noble exempt de taille et investi du droit de justice.
    Les habitants d’un lieu dépendant d’un fief à honneur devaient prêter hommage au seigneur, payer les droits qui leur étaient imposés par celui-ci, le suivre à la guerre, « l’ai der envers et contre tous, sauf le roi de France, autant qu’il était néces saire, et à leurs frais et dépens, excepté les deux ; premiers jours qui étaient à la charge du seigneur ».
    Oublie ou oublie  : Redevance en argent.
    Sénéchal  : Représentant du roi de France dans une sénéchaussée ou celui d’un grand seigneur dans ses domaines. Les archevêques de Narbonne, comme les comtes de Provence, avaient des sénéchaux.
    Viguier  : Officier de justice subalterne appelé prévôt dans certaines régions.
    *
    L’action du bayle pouvait être critiquée. Les gens qui se disaient ses victimes pouvaient s’en plaindre au seigneur. On peut lire au chapitre XIV de la charte de fondation de la bastide de Saint-Gauzens (Tarn), en 1269, soit juste cent ans avant les événements décrits dans cet ouvrage :
    XIV. – Du baile
    E si li prohomi de ladicha vila conoissian quel bailes de la dicha vila fos torturers, nis malmenes vas lor, le senhor le deu cambiar a conoguda de si meteisse et dels prohomes de la vila. Els digs bailes en la entrada de son bailiatge deu jurar al senhor et als cossols de la dicha vila, que garde las drechuras del senhor, e las franquisias et las libertatz e las costumas de la dicha vila, e que tengua dreg.
    Ce qui signifiait :
    Si les bonnes gens de Saint-Gauzens s’apercevaient que le baile de ladite ville leur fit du tort ou se conduisît mal à leur égard, le seigneur le devrait changer après que lui-même et les bonnes gens de ladite ville auraient fait information. Et le baile, lors de son entrée en fonctions, doit jurer au seigneur et aux consuls de ladite ville, qu’il gardera les droits du seigneur et les franchises, libertés, coutumes de la ville, et qu’il entretiendra la justice.
    (Archives des Bénédictins de la Daurade de Toulouse, parchemin de 59 cm x 39 cm. Mémoire de l’Académie des Sciences de Toulouse, cité par Georges Vergne : Briatexte, 1990.)

ANNEXE V
     
     
     
    LES MÉTIERS
    Anheliers  : Tripiers
    Blanquisseurs  : Blanchisseurs
    Blatiers : Marchands de grains
    Bordiers  :
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