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Le Maitre Philippe

Le Maitre Philippe

Titel: Le Maitre Philippe
Autoren: Jean Bricaud
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de l’épilepsie ont leur origine sur le plan spirituel ; et
seules la prière et les opérations théurgiques peuvent les guérir.
     
    Les pouvoirs théurgiques se développent individuellement chez
ceux qui sont déjà doués , mais ne s’enseignent pas comme un art ordinaire.
     
    *
    *    *
     
    Ce que j’ai dit jusqu’à présent du Maître Philippe suffit, je
pense, à montrer combien ces pouvoirs lui étaient familiers. Cependant, je
crois devoir encore emprunter au D r . Papus les lignes suivantes, extraites
de son Traité élémentaire de Science Occulte  :
     
    « Celui-ci (le Maître spirituel) sait tout, mais il
enseigne à descendre et à acquérir la certitude que l’homme qui sait qu’il ne
sait rien, commence seulement à comprendre la science ; que celui qui ne
possède rien qu’un grabat et qui prête son grabat à qui n’en possède pas est
plus riche que tous les riches. Le Maître spirituel, quand il veut enseigner, peut
soit parler, ce qui est rare, soit faire voir, ce qui est plus commun pour lui.
Possesseur de biens physiques qui lui permettraient de vivre en oisif, le
Maître consacre toute sa vie à la guérison des pauvres et des affligés. Et ces
guérisons mêmes indiquent au plus aveugle de quel plan descend l’Esprit qui
commande à la maladie et à la mort elle-même.
     
    Dans les rues de la ville qu’il habite, on le voit passer
humble entre les humbles ; aussi les pauvres seuls le bénissent et le
connaissent. Cet ouvrier qui le salue avec respect lui doit sa jambe qu’on
allait couper et qui fut guérie en une heure ; cette femme du peuple qui
accourt à son passage vint le trouver alors que son enfant râlait, et le Maître
dit : « Femme, vous êtes plus riche, par votre dévouement incessant
et votre courage devant les épreuves que les riches de la terre ; allez, votre
enfant est guéri. » Et rentrée chez elle, la mère constate le miracle qui
déconcerte et irrite les médecins. Cette famille d’artisans courut à lui alors
que depuis dix-huit heures, leur fille unique était morte ; il vint, et
devant dix témoins, la morte sourit et ouvrit de nouveau les yeux à la lumière.
     
    Demandez à tous ces gens le nom de cet homme, ils vous diront :
C’est le Père des Pauvres.
     
    Interrogez cet homme ; demandez-lui qui il est, d’où il tient
ces pouvoirs étranges et terribles, il vous répondra : « Je suis
moins qu’une pierre. Il y a tant d’êtres sur cette terre qui sont quelque chose
que je suis heureux de n’être rien. J’ai un ami qui est, lui, quelque chose. Soyez
bon, patient dans les épreuves, soumis aux lois sociales et religieuses de
votre patrie, partagez et donnez ce que vous avez, si vous trouvez des frères
qui ont besoin, et mon ami vous aimera. Quant à moi, pauvre envoyé, j’écris sur
le Livre Évident de mon mieux, et je prie le Père comme jadis le fit Notre
Sauveur le Christ, qui rayonne en gloire sur la terre et dans les Cieux et au cœur
duquel on parvient par la grâce de la Vierge de Lumière : Mariah, dont le
nom soit béni.
     
    Je ne terminerai pas ces pages, que ma reconnaissance rend si
douces, par le rappel des injures et des sarcasmes dont les savants, les
satisfaits, les critiques accablent le Maître. II les ignore, leur pardonne et
prie pour eux. Cela suffit. » {1}

CHAPITRE III
Le Maître Philippe à la Cour de Russie
     
     
    Au cours d’une de ses conférences en Russie, en 1900, le D r .
Papus eut l’occasion de parler de son Maître, le thaumaturge lyonnais, devant
les plus notables personnages de l’aristocratie et de la Cour.
     
    Quelque temps après, deux dames russes de la Cour, de passage à
Lyon, vinrent consulter le Maître Philippe ; elles furent stupéfaites de
ses pouvoirs occultes et de son ascendant surnaturel. Aussi n’eurent-elles de cesse
qu’il acceptât de les accompagner à Cannes, où elles le présentèrent au
grand-duc Pierre Nicolaïevitch, à sa femme, la grande duchesse Militza, et à la
sœur de celle-ci, la princesse Anastasie Romanovski, duchesse de Leuchtenberg.
     
    Le grand-duc Vladimir vint le visiter à Lyon et le fit appeler
en Russie. Le Maître s’y rendit en octobre 1900.
     
    J’ai raconté dans Le Mysticisme à la Cour de Russie quel
étrange milieu morbide était cette société russe aristocratique avide de
mysticisme et de merveilleux. On fut désireux de connaître le mystérieux
personnage dont Papus parlait avec tant de vénération. Le
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