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Le Lis et le Lion

Le Lis et le Lion

Titel: Le Lis et le Lion
Autoren: Maurice Druon
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armes étaient constituées d’un semé
de France (d’azur semé de fleurs de lis d’or) avec une bordure variant
selon leurs apanages ou fiefs.
    [11] Guillaume de la Planche, bailli de Béthune, puis de Calais, se
trouvait en prison pour l’exécution hâtive d’un certain Tassard le Chien, qu’il
avait, de sa propre autorité, condamné à être traîné et pendu.
    La Divion était venu le voir en sa prison et elle
lui avait promis que, s’il témoignait dans le sens qu’elle lui indiquait, le
comte d’Artois le tirerait d’affaire en faisant intervenir Miles de Noyers.
Guillaume de la Planche, lors de la contre-enquête, se rétracta et déclara
qu’il n’avait déposé que «  par peur des menaces et par doute de
demeurer très longtemps et de mourir en prison, s’il refusait d’obéir à
Monseigneur Robert qui était si grand, si puissant et si avant environ le
roi ».
    [12] Mesquine ou meschine (du wallon eskène, ou méquène en Hainaut, ou encore, en provençal, mesquin )
signifiant : faible, pauvre, chétif, ou misérable, était le qualitatif
généralement appliqué aux servantes.
    [13] En juin 1320, Mahaut avait fait marché avec Pierre de Bruxelles,
peintre demeurant à Paris, pour la décoration à fresques de la grande galerie
de son château de Conflans, situé au confluent de la Marne et de la Seine.
L’accord indiquait très précisément les sujets de ces fresques – portraits
du comte Robert II et de ses chevaliers en batailles de terre et de
mer – les vêtements que devaient porter les personnages, les couleurs, et
la qualité des matériaux utilisés.
    Les peintures furent achevées le 26
juillet 1320.
    [14] Ces recettes de sorcellerie, dont l’origine remonte au plus haut Moyen
Âge, étaient encore utilisées du temps de Charles IX et même sous
Louis XIV ; certains assurèrent que la Montespan se prêta à la
préparation de telles pâtes conjuratoires. Les recettes de la composition des
philtres d’amour, qu’on lira plus loin, sont extraites des recueils du Petit ou
du Grand Albert.
    [15] Nous rappelons qu’après un emprisonnement de onze ans à
Château-Gaillard, Blanche de Bourgogne fut transférée au château de Gournay,
près Coutances, pour prendre enfin le voile à l’abbaye de Maubuisson où elle
mourut en 1326. Mahaut, sa mère, devait être elle-même inhumée à
Maubuisson ; ses restes ne furent transférés que plus tard à Saint-Denis
où se trouve toujours son gisant, le seul, à notre connaissance, qui soit fait
de marbre noir.
    [16] De la Chandeleur de 1329 jusqu’au 23 octobre, Mahaut semble avoir été
en excellente santé et n’avoir eu à faire que très peu appel à ses médecins
ordinaires. Du 23 octobre, date de son entrevue avec Philippe VI à
Maubuisson, jusqu’au 26 novembre, veille de sa mort, on peut suivre presque
jour par jour l’évolution de sa maladie, grâce aux paiements faits par son
trésorier aux mires, physiciens, barbiers, herbière, apothicaires et
espiciers , pour leurs soins ou leurs fournitures.
    [17] Le premier des douze enfants d’Édouard III et de Philippa de
Hainaut, Édouard de Woodstock, prince de Galles, qu’on appela le Prince Noir, à
cause de la couleur de son armure.
    C’est lui
qui devait remporter la victoire de Poitiers sur le fils de Philippe VI de
Valois, Jean II, et faire ce dernier prisonnier.
    Au cours d’une existence de grand
chef de guerre, il vécut surtout sur le Continent, fut l’un des personnages
dominants des débuts de la guerre de Cent Ans, et mourut un an avant son père,
en 1376.
    [18] Le texte original du jugement de Roger Mortimer fut rédigé en
français.
    [19] Les Common Gallows de Londres (le Montfaucon des Anglais), où étaient
exécutés la plupart des condamnés de droit commun, étaient situés en bordure
des bois de Hyde Park, au lieu appelé Tyburn, et qu’occupe actuellement Marble
Arch. Pour y parvenir, depuis la Tour, il fallait donc traverser tout Londres,
et sortir de la ville. Ce gibet fut utilisé jusqu’au milieu du XVIII ème siècle. Une plaque discrète en signale l’emplacement.
    [20] La reine Jeanne la Boiteuse était coutumière de pareils méfaits et
lorsqu’elle avait pris en détestation l’un des amis, conseillers ou serviteurs
de son époux, usait des pires moyens pour assouvir sa haine.
    Ainsi,
voulant se débarrasser du maréchal Robert Bertrand, dit le Chevalier au Vert
Lion, elle adressa au prévôt de Paris une lettre « de
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