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La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

Titel: La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes
Autoren: Edith Hamilton
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elles n’avaient succombé que
contraintes ou abusées par le dieu ; qu’elles eussent cédé à contrecœur ou
en toute innocence importait fort peu à la déesse, elle les traitait toutes de
la même manière. Sa colère implacable les poursuivait ainsi que leurs enfants. Jamais
Héra n’oubliait une injure. Sans sa haine pour un Troyen qui avait osé
prétendre qu’une autre déesse l’éclipsait en beauté, la Guerre de Troie se fût
achevée par une paix honorable, laissant les deux adversaires inconquis. Seule
la ruine de Troie effaça en elle le souvenir de l’affront fait à ses charmes.
    Dans un autre grand récit – celui de la Conquête de la
Toison d’Or – elle est la bienveillante protectrice des héros et l’inspiratrice
de leurs hauts faits, mais nulle part ailleurs, on ne lui voit jouer ce rôle. Néanmoins,
elle était vénérée dans chaque foyer. Elle était la divinité dont les femmes
mariées imploraient le secours, et sa fille, Ilythyia ou Ilythie, assistait les
mères au moment de l’enfantement.
    La vache et le paon lui étaient consacrés ; Argos était
sa cité favorite.

     
    Poséidon (Neptune)
    Il régnait sur la mer et il était le frère de Zeus, auquel
seul il le cédait en importance. Sur les deux rives de la mer Égée, les Grecs
étaient marins ; il était donc naturel qu’ils eussent pour le dieu de la
mer une vénération très particulière. Poséidon épousa Amphitrite, petite fille
d’Océan, le Titan. Bien qu’il possédât tout au fond de la mer un palais somptueux,
c’était dans l’Olympe qu’on le voyait le plus souvent.
    Souverain de la mer, ce fut lui cependant qui fit don du
premier cheval à l’homme, et on l’honorait tout autant pour ce fait que pour
son autre titre :
    Seigneur Poséidon, de vous nous vient cette
fierté,
    Les robustes chevaux, les poulains, et aussi l’empire
des profondeurs.
    Il gouvernait la tempête et les eaux calmes :
    Il commande, et la houle ainsi que le vent se
lèvent
    Lorsque dans son char d’or, il roule à la surface des eaux, le
silence succède au bruit des vagues et une sérénité paisible suit le passage de
ses roues. On l’appelait communément « celui qui fait trembler le monde »
et il était toujours représenté tenant à la main le trident, une lance à trois
pointes avec laquelle il pouvait à son gré tout soulever et disperser. Il s’intéressait
non seulement aux chevaux mais aussi aux taureaux ; ceux-ci d’ailleurs
étaient protégés par bien d’autres divinités encore.
     
    Hadès (Pluton)
    Il était parmi les Olympiens le troisième frère, auquel le sort
attribua le monde souterrain et le royaume des morts. On le nommait aussi Pluton,
le dieu des richesses et des métaux précieux enfouis dans la terre. Les Romains
tout comme les Grecs l’appelaient par son nom mais ils le traduisaient souvent
par Dis, mot qui signifie riche en latin. Sa
tête était coiffée d’un casque qui avait la propriété de rendre invisible
quiconque le portait. Il quittait rarement son sombre empire pour l’Olympe ou
la terre et personne ne l’encourageait à le faire, sans pitié, inexorable mais
juste, dieu terrible mais non malfaisant, il n’en était pas moins un visiteur
indésirable.
    Sa femme était Coré ou Perséphone (Proserpine) qu’il enleva
de la terre pour en faire la Reine des Enfers.
    Il était le Souverain des Morts mais non la Mort elle-même, que
les Grecs nommaient Thanatos et les Romains Orcus.
     
    Pallas Athéna (Minerve)
    Elle était la fille de Zeus et de lui seul. Aucune mère ne
la porta. Adulte et tout armée, elle sortit du crâne de Zeus. Le premier récit
qui la mentionne, l’Iliade, nous dit qu’elle
était une déesse guerrière, ardente et impitoyable, mais dans d’autres textes, elle
n’est combative que pour défendre l’État ou le foyer contre des ennemis
extérieurs. Elle était avant tout la déesse de la Cité, la protectrice de la
vie civilisée, de l’artisanat et de l’agriculture ; l’inventeur de la
bride, qui permit aux hommes de dresser les chevaux.
    Elle était l’enfant préférée de Zeus. Outre la redoutable
égide, il lui confiait son bouclier, et le foudre, son arme dévastatrice.
    Elle est souvent surnommée la « déesse aux yeux “pers”,
ou encore “aux yeux étincelants” ». Elle était la plus importante des
trois divinités vierges. En fait, on l’appelait Parthénos, la Vierge, et son
temple était le Parthénon. Elle
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