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La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes

Titel: La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes
Autoren: Edith Hamilton
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avec Erechtée. Homère ne connaissait qu’un
homme de ce nom ; Platon en mentionne deux. Il était moitié homme, moitié
serpent, et fils d’Héphaïstos ; il fut élevé par Athéna qui donna aux
trois filles de Cécrops le coffre dans lequel elle avait enfermé l’enfant, en
leur recommandant de ne pas l’ouvrir. C’est ce qu’elles firent cependant, et
elles y trouvèrent l’étrange créature. En châtiment, Athéna les frappa de
démence et elles se donnèrent la mort en s’élançant dans le vide du haut de
l’Acropole. Plus tard, Erichtonios devint Roi d’Athènes. Son petit-fils porta
le même nom que lui et fut le père du second Cécrops, ainsi que de Procris,
Créuse et Orithyie.
     
Héro et Léandre
    Léandre était un jeune homme d’Abydos, une ville située sur
les bords de l’Hellespont, et Héro était une prêtresse d’Aphrodite à Sestos,
sur la rive opposée. Chaque nuit, Léandre traversait le fleuve à la nage, guidé
par la lueur du phare de Sestos selon les uns, par celle d’un flambeau qu’Héro
allumait au sommet d’une tour, selon les autres. Par une nuit d’orage, la
flamme, quelle qu’elle soit, fut soufflée par le vent ; Léandre perdit sa
route et se noya. Son corps fut rejeté par les flots sur la grève, où Héro le
retrouva. Désespérée, elle se donna la mort.
     
Les Hyades
    Elles étaient filles d’Atlas et demi-sœurs des Pléiades. On
les appelait les Pluvieuses, car elles forment un groupe d’étoiles dont
l’apparition et la disparition, en mai et novembre, coïncident habituellement
avec des phases de pluie et de mauvais temps. Elles étaient six ; Zeus
leur confia Dionysos enfant et pour les récompenser de leurs soins, il les
plaça parmi les étoiles.
     
Ibicos et les Grues
    Ce n’est pas une figure mythologique, mais un poète qui
vécut vers 550 av. J. — C. Quelques fragments seulement de ses poèmes sont
parvenus jusqu’à nous, et seule l’histoire dramatique de sa mort nous est
connue. Près de Corinthe, il fut attaqué par des voleurs et mortellement
blessé. Une bande de grues traversait le ciel à cet instant et il les adjura de
le venger. A quelque temps de là, au-dessus du théâtre à ciel ouvert de
Corinthe où se donnait une représentation devant un auditoire nombreux, une
bande de grues apparut et survola la foule. Soudain, une voix d’homme se fit
entendre ; comme pris de panique, il criait : « Les grues
d’Ibicos ! Ses vengeresses ! » L’auditoire cria à son
tour : « Le meurtrier a porté témoignage contre lui-même ».
L’homme fut saisi, on retrouva les autres voleurs et tous furent mis à mort.
     
Léto (Latone)
    Elle était fille des Titans Phébé et Céos. Zeus l’aima mais,
par crainte d’Héra, il l’abandonna quand elle fut sur le point de mettre un
enfant au monde. Et pour la même raison, toutes les terres et îles refusèrent
de la recevoir. Désespérée, elle erra, cherchant partout un refuge. Elle vit
enfin une parcelle de terre qui flottait sur la mer ; ce fragment n’avait
pas de fondation et dérivait de-ci de-là, au gré des vagues. C’était Délos, de
toutes les îles la plus exposée au danger et en outre, rocheuse et stérile.
Mais lorsque Léto y mit le pied et demanda asile, l’îlot l’accueillit avec joie
et dans le même instant, quatre solides piliers surgirent du fond de la mer et
la maintinrent à jamais fermement ancrée. C’est là que naquirent les enfants de
Léto : Artémis et Phoibos Apollon, et c’est là encore que s’éleva plus
tard le temple glorieux d’Apollon, auquel les hommes du monde entier venaient
rendre visite. Le roc stérile s’appela désormais « l’île bâtie par le
ciel », et de la plus méprisée, elle devint la plus fameuse.
     
Linos
    Un passage de l’ Iliade décrit une vigne où jeunes gens et jeunes filles chantent un « doux chant
de Linos ». Il s’agit sans doute d’une complainte en l’honneur du jeune
fils d’Apollon et de Psamathé : Linos, qui fut abandonné par sa mère,
élevé par des bergers et mis en pièces par des chiens avant même d’avoir
atteint l’âge d’homme. Ce Linos était, comme Adonis et Hyacinthe, un exemple de
toute belle et jeune vie morte ou fanée avant d’avoir porté son fruit. Le mot
grec « Aïlinon ! » qui signifie « pauvre Linos », se
transforma peu à peu et devint l’équivalent de notre mot français
« Hélas ! » ; il paraissait dans toutes les
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