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Julie et Salaberry

Julie et Salaberry

Titel: Julie et Salaberry
Autoren: Louise Chevrier
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prénom de Marie-Anne.
    La rivière Chambly
    Dans les journaux, dans la correspondance et dans d’autres sources premières de l’époque, on appelle «rivière Chambly» la rivière Richelieu.
    Le duc de Kent et madame de Saint-Laurent
    Edward-Augustus, duc de Kent et de Strathearn (1767-1820), est le quatrième fils de George III, roi d’Angleterre. Le duc de Kent avait perdu la faveur de son père qui le tint longtemps éloigné du pays. En 1790, il fait la rencontre de Alphonsine-Thérèse-Bernardine Montgenet, dite Julie de Saint-Laurent (1760-1830), baronne de Fortisson, qui accepte de partager sa vie sans être mariée. Elle le suit à Québec en 1791 et dès son arrivée, le couple se lie d’amitié avec la famille de Louis de Salaberry. En 1792, le duc et madame de Saint-Laurent sont parrain et marraine d’Édouard-Alphonse de Salaberry, un événement qui fait scandale (le duc étant de religion anglicane). Par la suite, le duc de Kent est envoyé à Halifax. Il favorise la carrière militaire des quatre fils de Louis de Salaberry. Une correspondance abondante témoigne de l’amitié partagée par le duc et les Salaberry, père et fils. Le duc de Kent et madame de Saint-Laurent vivront ensemble pendant vingt-sept ans. En 1818, pour des raisons de succession au trône, le couple doit se séparer. Julie de Saint-Laurent se retire dans un couvent; le duc de Kent épouse la princesse allemande Victoria Mary Louisa de Saxe-Cobourg-Saalfeld. Il sera le père de la reine Victoria.
    Le duel de Salaberry et autres anecdotes
    Le récit du duel de Salaberry et les autres anecdotes sur la famille Salaberry sont rapportés par Philippe Aubert de Gaspé dans ses Mémoires , où il consacre tout un chapitre à Louis et Charles de Salaberry. Ces anecdotes ont été reprises, presque mot pour mot, par Thérèse de Salaberry, petite-fille de Charles-Michel de Salaberry, dans l’ouvrage qu’elle consacre aux origines de sa famille. Ces auteurs ne citent aucune source et se répètent. L’historienne Michelle Guitard ne mentionne pas ce duel. Nous en avons cherché des traces, en vain. Difficile, dans ce cas, de distinguer le vrai du faux. Mais, dans un roman, pourquoi se priver de ces récits savoureux qui nous ont été transmis?
    La correspondance des Salaberry
    Certaines lettres du roman sont authentiques, d’autres le sont en partie. La lettre d’Édouard de Salaberry au duc de Kent est authentique, de même que les deux lettres du duc de Kent à Salaberry à propos de la mort de ses frères. L’essentiel de la correspondance de la famille de Salaberry se trouve dans le Fonds Famille Salaberry, à Bibliothèque et archives du Canada (BAC), ainsi qu’au Centre d’archives de Québec, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ). Le fonds de BAC comprend également des lettres de Melchior Hertel de Rouville à Louis de Salaberry. La lettre du 4 novembre 1813 de Charles de Salaberry à sa femme est authentique. Ces lettres ont été modernisées par souci d’uniformité.
    Les lettres du duc de Kent et la mort des frères Salaberry
    C’est en relisant attentivement The Life of F. M. H. R. Edward, Duke of Kent , de William James Anderson, publié en 1870, reproduisant la correspondance entre ce prince d’Angleterre et les Salaberry, que nous avons pu reconstituer le rythme de l’arrivée du courrier au Canada et imaginer de quelle manière et à quel moment les Salaberry ont appris la mort de trois de leurs quatre fils. C’est dans cette correspondance que nous avons également appris que Charles de Salaberry a reçu, à l’automne de 1812, un «paquet» contenant les lettres de ses frères. Certaines de ces lettres sont des traductions du français à l’anglais. Le duc de Kent et Madame utilisaient cette langue.
    Louis de Salaberry (1752-1828)
    Baptisé Ignace-Michel-Louis-Antoine de Salaberry. Dans divers documents, on le retrouve sous les prénoms de Michel, Louis-Ignace, Ignace. Nous adoptons «Louis de Salaberry», puisque c’est ainsi qu’il signait sa correspondance. Louis de Salaberry avait épousé, à Montréal en février 1778, Catherine-Françoise Hertel de Saint-François, qui est une cousine éloignée de Melchior
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