Dernières Révélations sur les Templiers

l'Inquisition ?
    Ses miracles - car il en fit de nombreux., ayant été un. exmordi@e thaumaturge - auraient parfaitement pu être taxés de diabolisme-, ce diabolisme., créé de toutes pi@ qui fait de Satan un quasi-égal de Dieu régent de la matière. Et qui est si proche du " démon " manichéen 1
    q˘lauraient dit les 'mquisiteurs dominicains de celui qui procl@t : Regnwn Dei intra nos est - " le royaume de Dieu est en nous "? De celui qui proclamait que l'on tirait plus d'enseignements des hêtres et des chênes que des livres? Celui qui écrivait écoutez-le@ le divin alchimiste - "
    Vous trouverez plus de choses dans les forêts que dans les livres; les arbres, les pierres vous apprendront ce que les Maîtres ne sauraient vous enseigner. Pensez-vous que vous ne puissiez sucer le miel de la pierre, l'huile du rocher le plus dur? Est-ce que les montagnes ne distillent pas la douceur? Est-oe que des collines ne coldent point le lait et le miel?
    Est-ce que les vallées ne sont pas remplies de froment? J'aurais tant de choses à vous dire 1 A peine si je me retiens 1. 0
    Il est des conceptions de la Divinité que les
    i. …pitre io6, trad. Dom Alexis Presse : Les Plus beaux écrits de saint Bomard (La Colombe, I947).
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    L"hérésie
    médiocres ne sauraient supporter, précis' ement parce qu'ils ne sauraient y avoir accès. Et quand les médiocres font la loi, on peut bien être certain qu'ils l'appliqueront à leur niveau.
    On a parfois l'impression, à la lecture des minutes des interrogatoires des Templiers, que l' " esprit " avait bien abandonné ceux-ci. Cependant la fin du Grand-Maitre Jacques de Molay donnerait à penser.
    Au cours de ces interrogatoires, ni lui ni les autres grands dignitaires n'avaient particulièrement brillé, M' dans la finesse de leurs réponses ni même dans la virilité de leur tenue.
    Et cependant...
    Le i8 mars I3I4, alors que l'Ordre avait été éteint par bulle papale près de deux ans auparavant, comparuren
    t, sur le parvis Notre-Dame, à Paris, o˘ un échafaud av.£it été dressé, Jacques de Molay, GrandMaître, et les " visiteurs " Hu es de Payraud, Geofgu
    froy de Gonneville et Geoffroy de Chamay.
    On les avait traînés là pour entendre, par-devant la foule amassée, la sentence qui les condamnait à la détention perpétuelle.
    Alors, Jacques de Molay prit la parole et, selon Lizerand 1 auquel j'emprunte cette traduction de V¸lani, " il dit que les hérésies et les péchés qu'on leur attribuait n'étaient pas vrais; que la règle du Temple était sainte, juste et catholique; mais qu'il était bien x. Lizerand : Piècu du prmh dei Templiers.
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    Les mystères temple
    digne de la mort et qu¸ s'offrait à l'endurer avec patience parce qu'à
    cause de la peur des tourments et des cajoleries du pape et du roi de France, il avait fait, ailleurs, des aveux. Geoffroy de Chamay s'as@ cia à
    ses paroles et déclara fausses toutes les accusations proférées contre l'Ordre, et tous les aveux obtenus par la torture. "
    Il est certain qWà oe moment ni Jacques de Molay ni le précepteur de Normandie n'ignoraient que le b˚cher s'ensuivrait inexorablement. I!Ordre n'était plus à sauver puisque éteint depuis deux ans.
    Cela serait suffisant pour emporter la certitude que Jacques de Molay ne mentàt point. Ni Geoffroy de Charnay.
    Immédiatement déclarés relaps, les deux prisonniers furent, sans plus tarder, remis au bras séculier, eest-à@ au prévôt de Paris. Un conseil royal, réuni sur l'heure, les condamne au b˚cher immédiat Le soir même, les deux dignitaires furent br˚lés sur une petite île qui se trouvait à l'aval de l'île de la Cité et dont l'emplacement appro@tif serait., actuellement, sur le Pont-Ne4 derrière la statue dHenri IV.
    Le roi observait, dit-on, le supplioe d'une des fenêtres de son palais, actuel Palais de Justice.

    Or, voici comment un témoin du supplice, Godefroy de Paris, décrivit celui-d Ge cite d'après René Gilles 1) :
    " Le Grand-Maître, qui vit le feu préparé, se dépouilla sans hésitation.
    Je le rapporte comme je l'ai
    i. René Gilles : Leç TemPliers sont-ils coupables? (Gui@oua).
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    L'@sie
    vu. E se mit tout nu en chemise, lentement et de bonne mine, sans trembler nullement quoiqu'on le tir‚t et le bouscul‚t fort. On le prit pour l'attacher au poteau et on lui liait les mains avec une corde, mais il dit à ses bourreaux: " Au moins laissez-moi joindre " un peu les mains et faire à Dieu ma prière, c'en