Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Tolstoi, A. K.

Tolstoi, A. K.

Titel: Tolstoi, A. K.
Autoren: Die Familie des Wurdalak
Vom Netzwerk:
temps dans le conte lui-même, comme nous allons le développer dans le quatrième chapitre.
    Il est connu qu’un être comme le vampire existe depuis la nuit des temps, sous une forme ou sous une autre, dans les histoires de tradition orale et dans les légendes folkloriques de nombreux peuples. En outre, il est aussi connu que des êtres tels que les vampires étaient accusés des pires maux, maladies, épidémies, mort, tout au moins dans les pays de l’est de l’Europe. Au cours du 18 ème siècle, de nombreux cas d’hystérie vampirique ont été enregistrés.
    L’un d’entre eux s’est déroulé dans le village serbe de Kisolova, connu aujourd’hui sous le nom de Kisiljevo. En l’an 1725, les villageois avaient rapporté que neuf personnes étaient mortes en l’espace de huit jours. Elles avaient succombé après une maladie aigüe de 24 heures. Les habitants du village avaient rapportés en public que
    [… der], vor 10. Wochen verstorbener [Peter] Plogojovitz, zu ihnen im Schlaff gekommen, sich auf sie geleget und gewürget, da ß sie nunmehro den Geist aufgeben müsten; (1) (Wiener Zeitung 1725)
    Les villageois avaient alerté l’administrateur du district Monsieur Frombald et lui avaient fait connaitre leur soupçon de vampirisme. Comme celui ci ne pouvait requérir, selon le règlement, l’autorisation d’exhumation auprès de son administration, il se rendit en personne à l’ exhumation du vampire et témoigna. Monsieur Frombald décrivit les faits comme suit :

    Daß erstlich von solchem Cörper und dessen Grabe nicht der mindeste, sonsten der Todten gemeiner Geruch, verspühret, der Cörper, ausser der Nasen, welche abgefallen, gantz frisch, Haar und Barth, ja auch die Nägel, wovon die alten hinweggefallen, an ihm gewachsen, die alte Haut, welche etwas weißlich war, hat sich hinweg gescheelet, und eine neue frische darunter hervor gethan, das Gesichte, Hände und Füsse und der gantze Leib waren so beschaffen, da ß sie in seinen Lebzeiten nicht hätten vollkommener seyn können: In seinem Munde habe ich nicht ohne Erstaunen einiges frisches Blut erblicket, welches, der gemeinen Aussage nach, von denen durch ihn Umgebrachten gesogen. […] der Pöbel aber mehr und mehr ergrimmter als bestürtzter wurde, haben sie, gesammte Unterthanen, in schneller Eil einen Pfeil gespitzet, mit solchem den toden Cörper zu durchstechen, an das Hertz gesetzet, da dann bey solcher Durchstechung nicht nur allein häuffiges Blut, so gantz frisch, auch durch Ohren und Mund geflossen, […]. Sie haben endlich offtermelten Cörper, in hoc casu, gewöhnlichen Gebrauch nach, zu Aschen verbrannt. (2) (Wiener Zeitung 1725)
    À la lecture du rapport de Monsieur Frombald, nous pouvons établir clairement les caractéristiques attribuées aux vampires. Il est aisé de comprendre pourquoi la population croyait alors au surnaturel.
    L’histoire de Peter Plogojovitz était connue dans toute l’Europe. Ce cas là et d’autres évènements similaires ont mené aux discours publics de Leipzig sur les vampires (Equiamicus 2008) et ont même provoqué la publication par l’impératrice autrichienne Maria Theresia d’un édit interdisant l’atteinte à la paix des morts. L’impératrice n’était pas superstitieuse et elle attendait de ses sujets qu’ils ne le soient pas non plus (Equiamicus 2009).
    En raison de tels évènements, les vampires et le vampirisme a été, durant le 18 ème siècle, beaucoup discuté. Il est difficile de définir, pour le chercheur, le début de la littérature vampirique. La grande diffusion de ces histoires rend ardue la tâche de fixer le pays d’origine de ce genre littéraire. Bien que ces hystéries vampiriques prennent place dans l’est de l’Europe, les premières mentions littéraires de vampires se rencontrent d’ordinaire au sud de l’Allemagne ou en Autriche.
    Carol A. Senf écrit que
    The English interest in the vampire comes directly from Germany. During the eighteenth century, German universities were the center of debate about the vampire epidemics and the ensuing mass hysteria; and these debates led to the publication of monographs and philosophical treatises on vampires. (3) (Senf 1988 : 21)
    Cela démontre que les origines du vampire dans la littérature et les discussions générales proviennent des régions germanophones. Si nous nous concentrons sur les premiers ouvrages littéraires mentionnant les vampires, nous pouvons observer ceci très clairement.
Vom Netzwerk:

Weitere Kostenlose Bücher