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Taï-pan

Taï-pan

Titel: Taï-pan
Autoren: James Clavell
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beau !
    — Oh ! oui, c’est joli, s’écria la petite fille.
    — Nous sommes dans l’œil du typhon, dit Brock. Le centre ! »
    Des matelots qui montaient sur le pont se retournèrent, surpris par le ton de sa voix.
    « Oh ! regardez, cria Lillibet en montrant l’île du doigt. Regardez comme c’est drôle ! »
    Les arbres de l’île étaient tout blancs sur le fond de terre brune. Leurs branches avaient été complètement dégarnies de leurs feuilles et de leur écorce. La Nouvelle Queen’s Town avait pratiquement disparu et Tai Ping Shan n’était que ruines. De petites silhouettes commençaient à sortir au bord, de l’eau.
    « Descendez », grinça Brock.
    Perplexe, Liza obéit.
    « Capitaine Pennyworth !
    — Monsieur ?
    — Feriez bien de faire votre paix avec votre Créateur, lui dit Brock. Lui seul sait ce qu’il y a de l’autre côté de ces nuages du diable. Tout le monde dans l’entrepont ! »
    Il prit sa longue-vue et la braqua sur la résidence de la Noble Maison. Il vit Struan dehors, devant la porte, au milieu d’un groupe. Aux fenêtres du deuxième étage on apercevait quelques têtes.
    Il referma brusquement le télescope.
    « Tu ferais bien de rentrer, Dirk », murmura-t-il.
    Il remit en place les morceaux du panneau de l’échelle et les fixa aussi solidement que possible, puis il descendit dans la cabine.
    « Ma foi, dit-il, je crois que nous allons faire les prières.
    — Oh ! oui, s’écria Lillibet en battant des mains. Je peux dire la mienne d’abord ? Comme quand je me couche ? »
    Culum avait un bras autour de Tess.
    « Si nous sortons de ça vivants, du diable si je reste ici, grommela-t-il. Nous rentrerons en Angleterre et au diable ces lieux maudits !
    — Oui », soupira Tess, atterrée par la destruction.
    Terrifiée, elle regarda l’écran de nuages noirs qui avançait inexorablement. Il engloutit la péninsule de Kowloon.
    « Nous ferions bien de rentrer », dit-elle.
    Culum ferma la porte sur eux ; il s’était brûlé atrocement les mains et pouvait à peine remuer les doigts mais il poussa les verrous à bloc.
    Tess enjamba les décombres, et alla s’agenouiller près de Glessing. Il avait la figure cadavérique, mais son cœur battait.
    « Pauvre George », souffla-t-elle.
    Struan évaluait la distance entre la jetée et le China Cloud et les nuages les plus à l’est. Il savait qu’il n’avait pas le temps de prendre un canot, aussi courut-il à l’extrémité de la jetée ; il mit ses mains en porte-voix.
    « Orlov ! rugit-il de sa voix puissante qui se répercuta étrangement dans le silence de la Vallée Heureuse. Ohé ! du China Cloud !  »
    Il vit Orlov agiter le bras et l’entendit répondre :
    « Oui ?
    — Cap au Sud ! Les vents vont souffler du sud, à présent ! Cap au Sud !
    — Sûr », répondit Orlov.
    Struan vit des matelots courir à l’avant, et mettre un canot à la mer, puis, fébrilement, haler le navire pour lui faire faire demi-tour.
    Le Taï-pan courut rejoindre le groupe d’hommes devant la porte.
    « Rentrez vite ! »
    Certains obéirent, mais le jeune lieutenant continuait de regarder son lorcha, et la rade, d’un air de n’en pas croire ses yeux.
    « Sacré Dieu de bon Dieu, il est encore à flot ! Et regardez la flotte ! Les navires ! Je croyais qu’ils auraient tous été emportés aux cent mille diables, à présent, mais il n’y a qu’une frégate d’échouée, et ce clipper démâté. Incroyable, bon Dieu ! Du sud, avez-vous dit ? Pourquoi ?
    — Venez, insista Struan en le tirant par le bras. Rentrez vite et faites rentrer tous vos hommes !
    — Mais que se passe-t-il ?
    — Nom de Dieu, il se passe que dans quelques minutes l’œil du cyclone aura passé et que la tempête sera renversée et soufflera du sud ! Dites à vos hommes de… »
    Il faillit être renversé par Horatio qui sortait en trombe et s’élançait dans Queen’s Road, vers le chantier naval.
    « Horatio ! Revenez ! Vous êtes fou ! Vous allez vous faire tuer ! » hurla Struan.
    Mais Horatio ne l’écouta pas. Struan se lança à sa poursuite.
    « Horatio ! Nom de Dieu, qu’est-ce qui vous prend ? cria-t-il en le rejoignant, et en l’empoignant par les épaules.
    — Il faut que je le dise à Glessing ! Finie toute cette saloperie de mariage dégoûtant ! glapit Horatio. Éloignez-vous de moi, assassin ! Vous et votre sale putain criminelle ! Je vous ferai
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