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Marie

Marie

Titel: Marie
Autoren: Halter,Marek
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vieillesse. Il dit : Je suis là pour toi, Miryem de
Nazareth. Je suis là pour ton fils, Yechoua. Introduis-moi près de lui. Ce que
j’ai à lui apprendre vaut sa vie.
    « Jean
le disciple le conduit à Yechoua.
    « Nicodème
annonce à Yechoua : Je suis du sanhédrin, mais mon cœur m’assure que tu es
celui qui peut nous instruire de la volonté du Tout-Puissant. J’ai prié pour
que Dieu m’éclaire et j’ai vu ton visage. C’est pourquoi je suis là et te
dis : Cette nuit, il te faut agir pour apprendre à tous qui tu es. Et
Yechoua de répondre : Qu’attends-tu de moi ? Nicodème : Un
signe. Celui que tu as annoncé. Va devant le peuple qui détruit le Temple et
remonte-le en trois jours. Yechoua : Comment savez-vous que l’heure est
venue ? Vous qui ne savez rien, pas même si vous êtes dans la main de mon
Père ! Nicodème insiste : Ce signe, il faut que tu le fasses, ou les
Romains te saisiront à l’aube. Caïphe et son beau-père Hanne ont lancé la
condamnation du sanhédrin sur toi. Ils te veulent mort pour ce que tu as fait
aujourd’hui. Le peuple s’est révolté contre eux. À cette heure de la nuit, il
est maté et Barabbas est en prison. Agis dans la main de Yhwh ou le sang sera
répandu pour rien. Je te le dis : le peuple de Jérusalem attend ton signe.
    « Mon
fils se tait. Nous attendons sa réponse à Nicodème. Enfin : Tous, vous
voulez accélérer le temps. Passe encore pour une mère impatiente qui oublie sa
place. Mais, toi, le pharisien, ne sais-tu pas Qui décide ? Votre
impatience vous fait esclave du monde. Pourtant, je vous le dis : dans le
monde, vous n’aurez que détresse.
    « Nicodème
est consterné par ce qu’il entend. Même les disciples espéraient d’autres
paroles. Je dis à Mariamne : Mon fils me condamne en public. Ai-je commis
une faute ? Ai-je commis une faute irréparable ? Qu’elle s’en
souvienne, car c’est la première fois que j’y songe.
    « Nicodème
s’en retourne comme il est venu. Toute la nuit, Jérusalem retient son souffle.
Des milliers attendent le signe de mon fils.
    « Il
n’y en a pas. Le ciel demeure couvert.
    « A
l’aube, une cohorte romaine, son tribun et la garde du Temple viennent à
Béthanie. Yechoua va entre leurs mains comme un agneau va au couteau. Ils le
conduisent à Caïphe, qui le donne à Pilatus le Romain. Dans les rues de
Jérusalem, la colère gronde. Cette fois, contre Yechoua. On entend : Où
nous a-t-il entraînés, celui-ci ? Il annonce qu’il va remonter le Temple
en trois jours, il n’est même pas capable de faire tomber Caïphe de son
siège ! Notre sang est dans les rues, et pour quelle issue ?
    « Claudia
la Romaine, celle qui suit l’enseignement de Mariamne depuis Cana, accourt en
pleurant. Elle dit : Pilatus est mon époux. Il n’est pas mauvais. Je vais
lui demander la clémence pour ton fils Yechoua. Il ne doit pas mourir, il ne
doit pas aller sur la croix. Je lui réponds : N’oublie pas Barabbas. Il
est dans […] [3]
    « […]
foule : Lui ! Lui ! Il s’est battu pour nous. L’autre nous a […]
sentence de Pilatus doit à l’influence vicieuse d’Hanne sur […]
    « […]
genoux devant moi : Quelle honte d’avoir été choisi par le peuple à la
place de ton fils. À quoi bon cette libération ? Cette vie que l’on me
rend, maintenant, que vais-je en faire ? J’aurais préféré mille fois
mourir.
    « C’est
la première fois que je vois des larmes dans les yeux de Barabbas. Sa tête
blanche pèse entre mes mains, ses pleurs mouillent mes paumes. Je le relève. Je
suis déchirée par ses mots. Je le serre contre moi. Je dis : Moi, je suis
heureuse que tu vives, Barabbas. Je suis heureuse que le peuple t’ait désigné à
la clémence de Pilatus. Je ne veux pas te perdre en plus de perdre mon fils. Tu
sais comme je le sais que nos vies […]
    « […]
garde de ne pas consentir à ce qu’on lui fasse du mal. Moi, Claudia, cette nuit
j’ai eu un songe effrayant. Le feu du ciel ruisselait sur nous après son
supplice. Tous te l’ont assuré : Yechoua de Nazareth est un homme de bien.
Si la foule a choisi Barabbas, cela ne veut pas dire que la mort de Yechoua
n’engendrera pas une nouvelle révolte. Alors mon époux me répond : Tu
parles ainsi de ce Nazaréen parce que tu es devenue sa disciple. Moi, Pilatus,
gouverneur de Judée, j’écoute ce que me dit le grand prêtre Caïphe. Lui, il
connaît le bien et le mal des Juifs.
    « À
ces
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