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Marguerite

Marguerite

Titel: Marguerite
Autoren: Louise Chevrier
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d’histoire savent que le fils de Melchior Hertel de Rouville et de Marie-Anne Hervieux se nomme Jean-Baptiste-René Hertel de Rouville, né à Montréal en 1789. Pour simplifier la compréhension du récit, nous avons choisi de nommer ce personnage Ovide, en utilisant un des prénoms de son grand-père, le détestable (ce sont ses contemporains qui nous le disent) juge René-Ovide Hertel de Rouville.
    Par ailleurs, Ovide a été vieilli de quelques années. La scène du viol par ce personnage n’est que pure fiction, du moins, espérons-le, puisqu’en 1802, le jeune Rouville n’a que treize ans.
    En réalité, Julie Hertel de Rouville est plus vieille que son frère.
    Elle est née en 1788.

    FRANÇOISE BRESSE: Le véritable nom de l’épouse du négociant Joseph Bresse est Marguerite Sabatté.
    LES DEMOISELLES DE NIVERVILLE: Le 19 août 1767, Marie-Anne Baby, l’épouse de Jean-Baptiste Boucher de NÎverville, seigneur primitif de Chambly, donne naissance à des triplées : Marguerite, Thérèse et Marie-Renée (ou Marie-Reine). La petite Marie-Renée ne survit pas. Le prénom de Marguerite devient Madeleine, dans le roman. En réalité, madame de Niverville mère est toujours vivante { l’époque du roman.
    ROSALIE PAPINEAU: La fille du notaire Joseph Papineau et de Rosalie Cherrier est née { Montréal en 1788. En 1803, elle n’a que quinze ans, mais nous l’avons vieillie d’environ deux ans, afin qu’elle soit du même âge que Marguerite.
    Le journal Le CANADIEN: Le premier numéro du Canadien, un journal de combat qui veut riposter au The Quebec Mercury et instruire les Canadiens est sorti le 22 novembre 1806. Un pros-pectus de souscription l’avait annoncé la semaine précédente, soit le 13 novembre. Le journal de Pierre-Stanislas Bédard, de François Blanchet et de quelques autres avait comme devise : Fiat justifia, ruat caelum, ce qui veut dire : « Que le ciel s’écroule, mais que justice soit faite. » Le Canadien représente la première prise de conscience collective des Canadiens français. Dans le roman, le journal sort quelques semaines avant la date réelle.
    La BARONNE GRANT, MARRAINE DE LA CLOCHE : Il s’agit ici de fiction. Par contre, la baronne Grant visite Chambly quelques jours avant l’événement. René Boileau père nous l’apprend dans ses notes :

    Juillet, 26. Les demoiselles Baby sont arrivées avec madame la baronne Grant et sa fille, chez M. de Rouville hier. Elles sont toutes venues dîner chez moi aujourd'hui.

    Juillet, 29. La nouvelle cloche de notre paroisse apportée par Janot Lafleur, a été bénite par M. Robitaille.
    La CLOCHE : Les paroissiens de Pointe-Olivier ont prêté leur plus petite cloche, Charles, aux paroissiens de Chambly, depuis le 25 décembre 1806. Chambly n’est privé de l’appel de la cloche que pendant six mois. La véritable marraine de la cloche, arrivée en 1807, est Marie-Anne Baby, veuve du seigneur de Niverville, la mère des demoiselles. Le parrain de la cloche est le curé Jean-Baptiste Bédard. L’incendie de l’église par une main criminelle fait partie de la fiction.

    Aperçu bibliographique

    Outre mes recherches personnelles dans divers fonds, soit les actes des notaires de Chambly et le registre paroissial de Saint-Joseph-de-Chambly, déposés au Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et archives nationales du Québec, ainsi que la correspondance de Jean-Baptiste Bédard déposée aux Archives du diocèse de Saint-Jean-Longueuil, je suis amplement redevable aux chercheurs Paul-Henri Hudon et Raymond Ostiguy, de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly.
    Que soient également remerciés les historiens et auteurs suivants :
    Sur le clergé de l’époque, l’œuvre de Serge Gagnon, et les précieux renseignements de Paul Racine, historien de l’art et grand spécialiste de l’histoire des églises québécoises.
    Sur les mœurs de l’époque, l’ethnographie et l’histoire en général, mes principales sources proviennent des travaux de Georges Aubin et Renée Blanchet, Jean-Pierre Hardy, Jacques Lacoursière, Yvan Lamonde, John Lambert, Rénald Lessard, Jean Provencher, Marcel Rheault, Robert-Lionel Séguin et Marcel Trudel.
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