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Marguerite

Marguerite

Titel: Marguerite
Autoren: Louise Chevrier
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pierre précieuse.
    CALINE : coiffure de dame, bonnet qu’on attache sous le menton.
    CROQUECIGNOLE S : ou croquignoles, beignets au sucre. L’orthographe est celle d’Amédée Papineau, retenue dans la transcription de ses Souvenirs de jeunesse (Georges Aubin, Septentrion).
    DISTRICT : le Bas-Canada est divisé en trois districts administratifs, soit Québec, Montréal et Trois-Rivières.
    ENDEVER : contrarier, rager. Faire endêver: faire enrager. Se faire endêver : se faire tourmenter.

    EPINETTE : instrument à clavier et cordes pincées plus petit qu’un clavecin.
    HARDES : mot ancien qui désignait les vêtements.
    Lieue : mesure itinéraire ancienne entre quatre et cinq kilome très, selon qu’elle est française ou anglaise. Nos personnages utilisent la lieue anglaise, soit un peu moins de cinq kilomètres.
    LIVRE : monnaie la plus courante { l’époque, soit la livre française, dite «livre cours ancien», ou la livre anglaise. Le manque de liquidité fait qu’on retrouve de nombreuses pièces de monnaie'
    en circulation, et de diverses provenances : portugaise, louis, aigle américain, etc. Il est également très difficile d’établir des équiva lences avec aujourd’hui.
    Lit CABANE : lit haut sur pieds, fait de frêne, de sapin, de pin ou de merisier, dont les ouvertures se ferment par des rideaux coulissants pour protéger le dormeur du froid.
    MESSIRE : titre donné aux prêtres tel qu’on le retrouve dans divers documents d’archives : correspondances et actes notariés.
    MONTREALISTE : c’est ainsi qu’on désignait un habitant de Montréal.
    NANKIN : coton uni de couleur jaune importé de Chine.
    SOULIERS DE BŒUF ET SOULIERS FRANÇAIS : chaussures du pays que les habitants confectionnent eux-mêmes, en cuir de bœuf. A l’opposé, les «souliers français» sont manufacturés { l’étranger ou fabriqués par des cordonniers.
    Le vocabulaire utilisé dans ce roman se veut respectueux du lexique
    en usage au début du XIXe siècle .

    Repères et sources

    Entre fiction et réalité, pour démêler le vrai du faux.

    LaSEIGNEURIE DE CHAMBLY: En 1665, une compagnie du régiment de Carignan-Salières, dirigée par le capitaine Jacques de Chambly, érige un premier fort de pieux à la sortie des rapides de la rivière Richelieu qui se jettent dans le bassin de Chambly. En 1672, le roi concède une seigneurie à Jacques de Chambly. Ce territoire couvrait les actuelles villes de Carignan, Chambly, Richelieu, Saint-Basile-le-Grand et Saint-Mathias-sur-Richelieu, en Montérégie. C’est la seigneurie de Chambly.
    Jacques de Chambly tente plusieurs fois de vendre sa seigneurie, mais il meurt en 1687 avant de pouvoir le faire. Dans son testament, il lègue sa seigneurie à Françoise Thavenet (qui aurait été sa fiancée, mais nous n’en avons aucune preuve).
    Françoise étant morte, l’héritage revient { Marguerite de Thavenet, épouse de François Hertel de La Fresnière.
    A la mort de François Hertel, la seigneurie est partagée. A titre de fils aîné, Zacharie obtient la plus grande part, c’est-à-dire la moitié de la seigneurie, incluant le village de Chambly, qu’on appellera Chambly-Ouest. La seconde moitié est partagée entre les six autres héritiers. L’un d’entre eux est Jean-Baptiste Hertel de Rouville, l’ancêtre des Rouville du roman.
    Conflits, échanges ou ventes, on se disputera jusqu’{ la fin du xvme siècle pour cet héritage. La branche des Hertel de Rouville finira par réunir presque tous les fiefs de Chambly-Est, au xixe siècle. Dans le roman, nous avons supprimé le nom Hertel pour ne garder que Rouville. Quant à la seigneurie de Chambly Ouest, Zacharie Hertel de La Fresnière fait un échange avec son beau-frère, Jean-Baptiste Boucher de Niverville, l’époux de sa sœur, Marguerite-Thérèse. Les Niverville seront les seigneurs primitifs de Chambly pendant près de cent ans.
    La SEIGNEURIE DE ROUVILLE: Petite seigneurie située sur la rive est de la rivière Richelieu. Concédée en 1694 à Jean-Baptiste Hertel de Rouville, elle reste dans cette famille jusqu’en 1844. Jean Baptiste-René Hertel de Rouville (Ovide, dans le roman) la vend au major Thomas Campbell. Le dernier Rouville avait construit un manoir que Campbell agrandira et embellira. On l’appelle aujourd’hui le manoir Rouville-Campbell. La seigneurie de Rouville comprend une montagne appelée autrefois «Chambly »
    ou « Rouville». Aujourd’hui, c’est le mont
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