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Liquidez Paris !

Liquidez Paris !

Titel: Liquidez Paris !
Autoren: Sven Hassel
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silencieux ; ce n’était possible qu’avec un MPI russe, mais à distance on visait moins bien. Un homme dangereux que Gunther ; depuis sa blessure, il tuait pour un rien, à la moindre provocation.
    – Que faites-vous ici ? demanda Porta aux trois policiers tournés contre le mur.
    – Venus nous arrêter, répondit un des ex-prisonniers en souriant. – C’était un petit Français bronzé. – Nous étions bons pour douze balles comme vous pensez.
    – On promet tant de choses en ce moment, ricana Gunther. Dis donc Gestapo, tu es fier de ton beau chapeau, mais à quoi y te sert maintenant ? Et d’abord qui t’a permis de le garder ce chapeau ?
    Petit-Frère fit sauter le chapeau du bout de sa mitraillette et écrasa le nez du policier contre le mur.
    – Merde en guenilles, tu saignes ? Son blair est un peu fendu.
    – Vous le paierez, gronda le feldgendarme. Et cher ! C’est moi qui vous le dis.
    – Tu sais parler toi aussi, dit Petit-Frère. Courageux costaud ! Décidément Paris en grouille de cette vermine. Qu’est-ce qu’on en fait ? demanda-t-il à Porta en sortant de sa poche son lacet d’acier.
    – Attendez un peu. Faut d’abord savoir comment ils ont trouvé cet endroit, dit le petit Français bronzé. Ce n’était pas un hasard, ils nous attendaient.
    – Bon on va voir, dit Gunther en piquant le type de la Gestapo. Comment t’appelles-tu malin ?
    – Breuer. Max Breuer, Kriminalobersecretär.
    Gunther eut un rire diabolique :
    – Alors tu vas parler petit Max, on connaît les méthodes.
    Petit-Frère apporta un seau d’eau, saisit l’homme la tête en bas comme il aurait fait d’une poupée, et le plongea dans l’eau en le soulevant juste assez pour le laisser respirer. Le policier étouffait… se tortillait… Petit-Frère le jeta sur le sol.
    – Gestapo dans les pommes.
    L’homme revint à lui, vomit, se salit, et nous regarda avec des yeux injectés de sang. Le Français se pencha sur lui.
    – Comment nous as-tu trouvés ?
    Coup de pied dans le ventre. La victime se cassa en deux, le coup de pied était un peu trop fort.
    – Assez d’idioties ! gronda le légionnaire. Ce n’est pas comme ça. Vous le tuez, c’est tout.
    Son éternel mégot au coin de la lèvre, il aspergea d’eau froide la tête de l’homme.
    – Ça va mieux ? Tu m’entends ? Le policier hocha la tête.
    – Qui t’a donné la planque ? continua le légionnaire. Je te conseille de parler car je préfère éviter la brutalité, mais si tu y tiens, alors on connaît quelques petits jeux qui t’étonneront toi-même. Je répète : comment as-tu trouvé cet endroit ?
    Silence. Le légionnaire approcha lentement le bout de sa cigarette allumée de la narine du Gestapo que Petit-Frère tenait à la nuque d’une main de fer. Un hurlement. Une odeur de poil brûlé. Le légionnaire sourit.
    – Ce sera mieux la prochaine fois, mon ami.
    – A-t-il des dents en or ? demanda Porta. D’un geste adroit et soudain, le légionnaire cassa un doigt de l’homme qui hurla encore et s’écroula par terre. Petit-Frère lui colla sa botte cloutée sur la main, lentement, en accentuant peu à peu la pression. L’homme hurlait toujours. Le légionnaire fit un signe et le géant retira son pied.
    – Alors monsieur Breuer ?
    Nous entendîmes dans un murmure un nom, une adresse, pas très loin d’ici. Un nom de femme.
    – Vous la connaissez ? demanda le légionnaire aux Français.
    – Bien sûr ! C’est une amie de Jacques ! On t’a pourtant assez dit de t’en méfier de celle-là, crient les deux autres au dénommé Jacques. Le type doit être son ami allemand ! On s’en doutait qu’elle fréquentait les Allemands ! Nous avions raison ! On comprend maintenant toutes ces choses bizarres !
    Un des gendarmes se mit à ricaner.
    – Tu oses rigoler ! gronda Petit-Frère qui saisit la tête par les cheveux et frappa la nuque du dos de sa main.
    La tête virevolta idiotement sur le gros cou.
    – Assez ! commanda le Vieux. J’en ai assez ! Je ne veux plus faire partie de ces cochonneries !
    – On ne peut tout de même pas les laisser courir ! rugit Porta. En une heure de temps, on sera faits ! Tu penses s’ils vont se venger.
    – Nous ne sommes pas des assassins, cria le Vieux très irrité.
    – Alors qu’est-ce que nous sommes ? rigola Porta. Des saints peut-être ?
    Le Vieux se dirigea vers la porte, la fit claquer et dégringola l’escalier. Sur
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