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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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inférieures.
    Le système d’après lequel la jeunesse de la nation était distribuée dans les écoles techniques a déjà été mentionné. Le devoir de choisir les enfants de manière que chacun d’eux reçût une éducation en harmonie avec ses tendances naturelles était toujours confié aux classes supérieures chez lesquelles les facultés psychiques étaient très développées. Mais, lorsque ces hommes, possédant la clairvoyance qui seule permettait une semblable sélection, confièrent leurs devoirs à des inférieurs dépourvus de ces facultés psychiques, il arriva que les enfants furent dirigés dans de mauvaises voies ; et ceux-là, dont les capacités et les goûts avaient telle ou telle tendance, se trouvèrent souvent attachés pour la vie à une occupation qu’ils n’aimaient pas et dans laquelle ils ne réussissaient pas.
    Après la chute de la grande dynastie toltèque, les systèmes de distribution de la propriété qui prévalurent dans les différentes parties de l’empire furent nombreux et très variés. Il est inutile de les examiner.
    Aux derniers jours de Poseïdonis, ces systèmes avaient généralement été remplacés par le système de propriété individuelle, que nous connaissons si bien.
    On a déjà mentionné, dans le chapitre sur les « Émigrations », le système de distribution de la propriété qui domina durant la période glorieuse de l’histoire péruvienne, à l’époque où les Incas avaient le pouvoir, il y a environ quatorze mille ans.
    Un rapide exposé de ce système est nécessaire pour en faire comprendre l’origine ainsi que les altérations et les modifications que subit cette organisation quelque peu compliquée.
    La terre appartenait dans le principe à l’Inca, mais il en était donné une moitié aux cultivateurs, qui formaient, naturellement, la grande masse de la population ; l’autre moitié était partagée entre l’Inca et le clergé, qui célébrait le culte du Soleil.
    Avec le produit des terres qui lui étaient allouées, l’Inca devait soutenir l’armée, entretenir les routes du royaume et subvenir à tous les frais du gouvernement. Celui-ci avait à sa tête une classe dirigeante spéciale touchant de près ou de loin à l’Inca lui-même, et représentant une civilisation et un développement supérieurs à celui de la grande masse de la population.
    La quatrième partie, que l’on appelait « les terres du Soleil », était destinée normalement aux prêtres chargés de diriger les cultes publics dans tout l’empire, mais aussi à l’éducation du peuple dans les écoles et les collèges ; à l’entretien des malades et des infirmes, et enfin à entretenir tout habitant ayant atteint l’âge de quarante-cinq ans (à l’exception des classes dirigeantes exemptes du travail) ; car, à cet âge, les personnes dispensées du travail fatigant pouvaient commencer à jouir de leurs loisirs.

CHAPITRE XI
 
RELIGION, SON APOGÉE ET SON DÉCLIN
 
    L’évolution des idées religieuses est le seul sujet qu’il nous reste à traiter. Entre les aspirations spirituelles d’une race rude mais simple et les rites dégradés d’un peuple développé intellectuellement, mais chez lequel la spiritualité s’était éteinte, il y a un abîme que le terme de religion, dans son acception la plus vaste, peut seul combler.
    C’est néanmoins ce cours perpétuel d’élévation et de décadence qui doit être exposé dans une histoire du peuple atlante.
    Il faut rappeler que le gouvernement sous lequel étaient assujettis les Rmoahals, à l’époque où ils apparurent, est décrit comme le plus parfait qu’il soit possible de concevoir, car c’était le Manou lui-même qui le dirigeait. Le souvenir de ce chef divin se conserva naturellement dans les annales de la race, et il vint un temps où ce chef fut considéré comme un dieu par un peuple aux facultés psychiques, et qui avait par conséquent notion de cet état de conscience qui est supérieur à celui de veille. Doué de ces facultés supérieures, il était tout naturel que ce peuple adoptât une religion, qui, sans contenir une philosophie très élevée, fut éloignée de toute basse conception. Plus tard cette phase de croyance religieuse se transforma en une sorte de culte des ancêtres.
    Les Tlavatlis, tout en héritant du respect traditionnel et du culte pour le Manou, reçurent des Adeptes instructeurs la croyance à l’existence d’un Être suprême, dont le
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