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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
Autoren: W. Scott-Elliot
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représentée généralement sur les monnaies de l’État était la triple montagne qu’on apercevait de la grande capitale située au sud.
    Mais le système de la répartition de la propriété est le sujet le plus important de ce chapitre. Chez les Rmoahals et les Tlavatlis, qui vivaient exclusivement de pêche et de chasse, la question naturellement n’avait jamais existé ; bien que, à l’époque des Tlavatlis, un certain système de culture agricole ait été préconisé.
    Ce fut à l’époque toltèque primitive que l’accroissement de la population et la civilisation naissante donnèrent à la terre une valeur qui en fit un objet de dispute. On ne se propose pas de tracer ici le système ou plutôt le manque de système qui domina dans ces temps reculés antérieurs à l’avènement de l’Âge d’Or. Mais les annales de cette époque offrent non seulement à ceux que préoccupent les questions d’économie politique, mais encore à tous ceux qui s’intéressent au progrès de la race, un sujet de profondes méditations.
    La population, il faut le rappeler, allait toujours en augmentant, et, sous le règne des empereurs adeptes, elle atteignit le chiffre énorme indiqué plus haut ; malgré cela, la pauvreté et la misère étaient deux choses inconnues en ces temps-là ; et le bien-être social était dû en partie, sans aucun doute, au système de répartition de la propriété.
    Non seulement toute la contrée et ses produits étaient considérés comme la propriété de l’empereur, mais tous les troupeaux et tout le bétail lui appartenaient aussi.
    La contrée était divisée en différentes provinces, ou districts ; chaque province ayant à sa tête un roi secondaire ou vice-roi nommé par l’empereur. Chacun de ces vice-rois était responsable de l’administration et du bien-être des pays placés sous sa domination. La culture de la terre, les moissons, les pâturages destinés aux troupeaux, tout cela était soumis à sa surveillance aussi bien que la direction des expériences agricoles que nous avons mentionnées plus haut.
    Chaque vice-roi était assisté d’un conseil d’agriculture comprenant les membres actifs et les sociétaires ; ces conseillers, dans leurs divers travaux, laissaient une grande place à l’astronomie qui, dans ce temps-là, n’était pas une science vaine. Les influences occultes qui agissaient sur la vie végétale et animale étaient étudiées alors et on savait utiliser ces connaissances. Le moyen de produire la pluie à volonté était de même connu, pendant que dans les contrées septentrionales du continent les effets redoutables des époques glacées étaient en partie neutralisés par la science occulte. Les moments favorables à chacune des opérations agricoles étaient naturellement calculés exactement et le travail était effectué par les employés officiels astreints à surveiller tous les détails.
    Les produits obtenus dans chaque district ou royaume étaient généralement consommés sur place, mais un échange de denrées agricoles était quelquefois décidé par les gouvernants.
    Après que l’on en avait mis de côté une petite part destinée à l’empereur et au gouvernement central de la « Ville aux Portes d’Or », les récoltes du district ou du royaume étaient divisées entre les habitants. Le vice-roi de la localité et sa suite en recevaient, naturellement, la plus grande part, mais en même temps le dernier des laboureurs en recevait assez pour que son bien-être fût assuré. Toute augmentation dans la capacité productive de la terre ou dans les richesses minérales qu’elle offrait était partagée proportionnellement parmi tous ceux qui l’occupaient, c’est pourquoi tous étaient intéressés à rendre le résultat de leur travail aussi avantageux que possible.
    Ce système fonctionna admirablement pendant une assez longue période. Mais, avec le temps, la négligence et la cupidité se firent jour. Ceux qui devaient surveiller les travaux abandonnèrent toute la responsabilité à leurs inférieurs, et peu à peu les chefs négligèrent de s’intéresser aux opérations et de les diriger. Ce fut le commencement des mauvais jours.
    Les membres des classes dirigeantes, qui, tout d’abord, avaient donné leur temps aux devoirs de l’État, commencèrent à songer à leur propre plaisir et le sentiment du luxe s’imposa. Une cause particulière de grand mécontentement surgit parmi les classes
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