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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers
Autoren: Steve Berry
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aujourd’hui. »
     

     
    L’abbaye impressionnait Malone. Stéphanie, Henrik, Cassiopée et lui y avaient été accueillis et avaient eu droit à la visite complète des lieux ; ils étaient les premières personnes extérieures à l’ordre à avoir cet honneur. Le chapelain, qui leur servait de guide, leur en avait montré les moindres recoins en leur expliquant patiemment son histoire avant de les quitter, car le chapitre était sur le point de commencer. Il était venu les retrouver quelques minutes plus tôt pour les escorter dans la chapelle. Ils avaient été autorisés à assister aux funérailles de Geoffrey en raison de leur contribution à la découverte du legs des Templiers.
    Ils avaient pris place au premier rang, juste devant l’autel. La chapelle était magnifique, digne d’une véritable cathédrale ; les templiers venaient s’y recueillir depuis des siècles et leur présence l’habitait.
    Stéphanie était à côté de Malone, de Henrik et de Cassiopée. Elle eut le souffle coupé lorsque les chants cessèrent et que Mark apparut derrière l’autel. Tous les frères portaient une robe de bure, capuchon sur la tête, mais Mark avait revêtu le manteau immaculé du maître. Malone prit sa main tremblante. Stéphanie la serra fort dans la sienne en lui adressant un sourire.
    Mark s’approcha du cercueil tout simple de Geoffrey.
    « Frère Geoffrey a donné sa vie pour nous. Il a tenu parole. Ce héros aura donc l’honneur de reposer dans le panthéon où il ira rejoindre nos maîtres. »
    Personne ne dit mot.
    « La mise en cause de notre précédent maître par frère de Rochefort est nulle et non avenue. Il réintègre la place d’honneur dans les chroniques. Disons adieu à frère Geoffrey. Grâce à lui, notre ordre renaît. »
    Le service dura une heure, puis Malone et ses compagnons suivirent la confrérie jusqu’au panthéon. Le cercueil de Geoffrey fut placé dans le loculus voisin de celui de l’ancien maître.
    Les quatre amis regagnèrent ensuite leurs voitures.
    Malone remarqua un calme nouveau chez Mark et vit que sa relation avec sa mère s’était détendue.
    « Qu’allez-vous faire maintenant, Malone ? demanda Cassiopée.
    — Je retourne à ma librairie. Et je vais attendre mon fils. Il vient passer un mois chez moi.
    — Un fils ? Quel âge a-t-il ?
    — Quatorze ans d’âge physique, trente d’âge mental. Il me donne du fil à retordre.
    — Tout le portrait de son père, en somme.
    — De sa mère, plutôt. »
    Il avait beaucoup pensé à Gary ces derniers jours. Voir Stéphanie et Mark se déchirer lui avait rappelé ses échecs en tant que père. Mais, à voir son garçon, il n’y paraissait rien. Alors que Mark s’était aigri au fil du temps, Gary excellait en classe. C’était un athlète émérite et il n’avait jamais soulevé la moindre objection lorsque son père avait décidé de s’installer à Copenhague. Il l’avait même encouragé dans ce sens, sachant que Malone avait besoin d’être heureux lui aussi. Malone culpabilisait énormément à ce sujet. Mais il avait hâte de retrouver son fils. L’année précédente, ils avaient passé leur premier été en Europe. Cette fois, ils avaient prévu de se rendre en Suède, en Norvège et en Angleterre. Gary adorait voyager : encore un point commun entre eux.
    « Nous allons bien nous amuser », dit-il.
    Malone, Stéphanie et Henrik iraient jusqu’à Toulouse où ils prendraient un vol pour Paris. De là, Stéphanie repartirait pour Atlanta, Malone et Henrik pour Copenhague. Cassiopée rentrerait au château dans son 4×4.
    Malone la rejoignit près de sa voiture.
    Ils étaient cernés par les montagnes. Dans quelques mois, les sommets seraient recouverts de neige. Tout était affaire de cycle, aussi bien dans la nature que dans la vie. Les bons et les mauvais moments se succédaient. Lorsqu’il avait pris sa retraite, il se rappelait avoir dit à Stéphanie qu’il en avait assez de toutes ces absurdités. Sa naïveté l’avait fait sourire ; tant qu’il y aurait de la vie sur terre, lui avait-elle dit, il n’y aurait pas d’endroit tranquille. Le jeu était le même où que l’on aille. Seuls les protagonistes changeaient.
    Peu importait. La semaine qui venait de s’écouler lui avait appris qu’il ne serait jamais vraiment hors course. Mais si quelqu’un lui posait la question, il répondrait qu’il était libraire.
    « Prenez soin de vous, Malone, dit
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