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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers
Autoren: Steve Berry
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mais à leur façon, chacune d’elles offrait une perspective unique sur cet endroit véritablement mystérieux. À ce sujet, j’ai quelques précisions à apporter :
    L’ouvrage Pierres gravées du Languedoc d’Eugène Stüblein (mentionné pour la première fois chapitre 4) fait partie du folklore de Rennes-le-Château, même si personne n’en a jamais vu le moindre exemplaire. Comme je le raconte chapitre 14, l’ouvrage est bien inscrit au fonds de la Bibliothèque nationale, même s’il demeure introuvable.
    La tombe d’origine de Marie d’Hautpoul de Blanchefort a disparu, probablement détruite par Saunière. Mais on raconte qu’une société scientifique venue visiter le cimetière en aurait fait le croquis le 25 juin 1905, croquis publié en 1906. Toutefois, au moins deux versions de ce fameux croquis existent et le doute persiste donc sur l’aspect de l’original.
    Tous les faits concernant la famille d’Hautpoul et leurs liens avec les Templiers sont véridiques. Comme mentionné aux chapitres 16 et 20, l’abbé Bigou était le confesseur de Marie d’Hautpoul et a bien fait réaliser la stèle dix ans après sa mort. Il a bien quitté Rennes-le-Château en 1793 et n’y est jamais revenu. Le fait qu’il ait laissé sur place des messages secrets n’est que conjecture (un des éléments du mythe de Rennes-le-Château), mais cette éventualité fait une histoire fascinante.
    L’abbé Antoine Gélis a bien été assassiné de la façon décrite au chapitre 26. Gélis était effectivement lié à Saunière, et certains ont spéculé sur l’implication de Saunière dans son meurtre. Mais aucune preuve ne vient la corroborer, et le meurtre n’a toujours pas été résolu à ce jour.
    On ne saura jamais s’il existe une crypte sous l’église de Rennes-le-Château. Comme j’en fais mention aux chapitres 32 et 39, les autorités locales interdisent toute exploration du sous-sol. Cela dit, les seigneurs de Rennes-le-Château devaient avoir une sépulture et, à ce jour, la crypte où ils reposent n’a jamais été localisée. Les références à la crypte censées apparaître dans le registre paroissial telles que décrites au chapitre 32 sont réelles.
    Le pilier wisigothique mentionné chapitre 39 existe : il est exposé à Rennes-le-Château. Saunière l’a bien placé à l’envers après y avoir gravé certaines inscriptions. La connexion entre la date 1891 (1681 inversé) et la date inscrite sur la tombe de Marie d’Hautpoul de Blanchefort est un peu tirée par les cheveux mais ces détails existent néanmoins. Peut-être un message se cache-t-il quelque part ?
    Tous les détails ayant trait aux bâtiments érigés par Saunière et aux réparations apportées à l’église de Rennes-le-Château sont réels. Des dizaines de milliers de touristes se rendent sur le domaine de Saunière chaque année. La symbolique du sept et du neuf est de mon invention ; elle est fondée sur les détails glanés en examinant le pilier wisigothique, les stations de la croix et autres monuments dans l’église et aux alentours. À ma connaissance, personne n’y avait jamais pensé avant et ma théorie viendra peut-être nourrir le mythe de Rennes-le-Château.
    Noël Corbu a bien vécu dans le village et c’est bien à lui que l’on doit une bonne part du mythe qui l’entoure (chapitre 29). L’excellent The Treasure of Rennes-le-Ch âteau : A Myste ry Solved, de Bill Putnam et John Edwin Wood, fait le point sur les mensonges de Corbu. Il a bien racheté le domaine de Saunière à sa vieille maîtresse. On admet que Saunière, s’il savait quelque chose, avait certainement mis sa maîtresse dans la confidence. D’après la légende (que l’on doit sans doute à Corbu), la maîtresse lui aurait confié la vérité avant de mourir en 1953. Mais le doute planera toujours. En revanche, nous savons que Corbu a tiré profit de la légende de Rennes-le-Château et qu’il a été la source de la première série d’articles concernant le fameux trésor parus en 1956. Comme il en est fait mention au chapitre 29, Corbu a bien rédigé un manuscrit sur le village, mais il a disparu à sa mort, en 1968.
    La légende de Rennes-le-Château fut immortalisée dans un livre paru en 1967, Le Trésor maudit de Rennes-le-Château, par Gérard de Sède, le premier à être consacré au sujet. Il renferme beaucoup d’inventions dont la plupart sont tirées de l’histoire racontée par Corbu en 1956. Henry
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