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Les révoltés de Dieu

Les révoltés de Dieu

Titel: Les révoltés de Dieu
Autoren: Jean Markale
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humains.
    [70] J. Markale, Les Grands Bardes gallois ,
Paris, 1981, p. 110.
    [71] Ibid. , p. 98, dans un autre
poème attribué à Taliesin : « Trois fois plein le navire Prytwen,
nous partîmes avec Arthur… »
    [72] Triade 116, J. Loth, Les Mabinogion ,
II, p. 304.
    [73] Triade 150, J. Loth, op. cit .,
p. 323.
    [74] J’insiste sur ce membre de phrase, car il est essentiel et très
révélateur de la pensée profonde qui est prêtée ici à Yahvé.
    [75] Les autres traducteurs de la Bible disent « mâle et femelle ».
    [76] Dans les lois hébraïques, il y a une série d’interdits sur
l’alimentation, le comportement sexuel, la fréquentation des animaux
« impurs » consciencieusement répertoriés dans le Lévitique.
    [77] Symbole de l’union entre le ciel et la terre, entre le visible et
l’invisible, et pourtant impalpable et renfermant toutes les couleurs, donc la totalité de l’univers tel qu’il a été créé par Élohîm
qui, d’après les premiers versets de la Genèse, fait jaillir la lumière des
ténèbres primitives. On ne peut que penser au perpétuel combat qui, dans la
mythologie iranienne, oppose Ahura-Mazda, dieu de la Lumière, à Ahriman, le
dieu de l’obscurité. Victor Hugo, en poète visionnaire qu’il était – et aussi
en tant que « manichéen » –, a exprimé cette opposition d’une façon
remarquable dans son étrange Fin de Satan  :
il décrit Lucifer, le plus lumineux des archanges, s’enfoncer de plus en plus,
pendant des milliers d’années, dans les profondeurs ténébreuses. Le pacte de
Yahvé avec Noé a donc un aspect lumineux, et c’est en somme une re-création de
l’univers par une réapparition de la lumière céleste après l’obscurité du
déluge.
    [78] On retrouve ici la fameuse « tripartition » des sociétés indo-européennes
si bien mise en évidence par Georges Dumézil : la classe des prêtres, la
classe des guerriers et la classe des « producteurs » ce qui
deviendra, au Moyen Âge, dans un contexte chrétien, « ceux qui prient,
ceux qui gouvernent et défendent la communauté, et ceux qui nourrissent les
précédents ».
    [79] Il faut insister sur le fait que, dans ces versets, il s’agit bien
d’un pluriel réel et non d’un pluriel symbolique servant de qualificatif à
Yahvé. Les traducteurs et commentateurs de la Bible
de Jérusalem sont bien embarrassés sur ce sujet : « Épisode
difficile (de tradition yahviste). L’auteur sacré se réfère à une légende
populaire sur les géants, en hébreu Néphilîm ,
qui seraient des Titans orientaux, nés de l’union entre des mortelles et des
êtres célestes. Sans se prononcer sur la valeur de cette croyance et en voilant
son aspect mythologique, il rappelle seulement ce souvenir d’une race insolente
de surhommes, comme un exemple de la perversité croissante qui va motiver le
déluge. Le judaïsme postérieur et presque tous les écrivains ecclésiastiques
ont vu des anges coupables dans ces “fils de Dieu”. Mais à partir du IV e  siècle, avec une fonction plus spirituelle
des anges, les Pères ont communément interprété les “fils de Dieu” comme la
lignée de Seth, et les “filles des hommes” comme la descendance de Caïn »
( Jérusalem , col. 36, note f ). La T. O. B. (p. 60, notes j et k ) n’est pas
moins embarrassée. Les fils des Élohîm « peuvent désigner des puissances
cosmiques que les païens divinisaient et que la Bible subordonne au vrai Dieu
tout en leur attribuant une intelligence et une force supérieures à celles de
l’homme. Mais par ailleurs, les souverains étaient considérés comme fils de Dieu  ; leur puissance se manifestait en
particulier par l’importance de leurs mariages qui entraînaient des déviations
religieuses. […] Les cités cananéennes étaient parfois considérées comme des filles d’homme , épouses des dieux locaux ».
    [80] C’est-à-dire « de grande renommée ».
    [81] Et non pas « mystères ». Le mot « mistère » issu
du latin ministerium , office désigne, au Moyen
Âge, des représentations dramatiques sacrées entremêlées de
« farces », c’est-à-dire d’épisodes facétieux destinés à réveiller
l’attention du public.
    [82] Un conte recueilli en forêt de Camors (Morbihan) met en scène un
certain Gergant (forme vannetaise de Gargam ), marchand de sel qui protège la malheureuse
épouse du mauvais roi Konomor, qui tue toutes ses femmes lorsqu’elles
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