Les noces de fer

Templier en 1129 ; Foulques d’Anjou (futur roi de Jérusalem). En 1120, il était « confrère du Temple » ou chevalier à terme. Il apparaît sous ce titre sur les listes jusqu’en septembre 1131.
    Tous ces noms apparaissent sur la liste des frères présents au concile de Troyes en 1128 (sauf Foulques d’Anjou). Tous ces preux en habits séculiers remplirent les devoirs qu’ils s’étaient imposés : la protection des pèlerins, l’acceptation du combat fût-ce à un contre trois, et observèrent les engagements qu’ils avaient pris des uns et des autres sous la règle de saint Augustin et sous le nom de « pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ». Pauperes commilitones christi Templique Salominici . Ils gardaient le défilé très dangereux pour les pèlerins au lieu-dit la Pierre Encise, plus tard Château Pèlerin. C’est en souvenir de ces neuf premiers chevaliers que, dans les églises construites par l’Ordre du Temple, les pierres qui forment le tympan sont au nombre de neuf.
    Voilà pour la liste qui, comme vous l’écrivez est floue. Je ne sais si un jour l’on verra resurgir certains documents tels que cette liste. J’en doute beaucoup. Mais il faut se rappeler cette phrase : « Le Temps altère et efface la parole de l’homme, mais ce qui est confié au jeu perdure indéfiniment. »
    J’ai remercié Pierre Le Maux. Il s’excusait de m’importuner. Certainement pas. Je n’avais fait, en écrivant les Noces de fer, qu’effleurer un sujet que, faute de temps, je ne pouvais développer dans un ouvrage consacré au Temple. Qu’aurais-je pu écrire qui n’eût pas fait doublon avec tous les livres qu’un tel sujet a suscités ? Je crois qu’aucun autre sujet que celui-ci n’a inspiré autant d’habiles plagiats. Il s’en commettra d’autres. Et c’est pourquoi, sorti tout fraîchement de son esprit et de ses propres repères, le témoignage de mon lecteur, qui est aussi peintre – et je le sens : un bon peintre – m’a semblé digne de figurer dans une annexe supplémentaire de la réédition des Noces de fer.
    Champenois ou Ardéchois ? Les têtes de maure des armes des Pagan ou des Payns semblent faire pencher les fléaux de la balance du côté de l’Ardèche. On le voit : l’affaire des Templiers continue.
     

 
    CYCLE D’OGIER D’ARGOUGES
     
    Une fantastique épopée enracinée dans l’Histoire de la guerre de Cent Ans au nom de l’honneur perdu.
     
    LES LIONS DIFFAMÉS
    En 1340, après la bataille de l’Écluse, le chevalier normand Godefroy d’Argouges, faussement accusé de trahison, est dégradé et les glorieux lions d’or de son blason sont diffamés. Pour venger cet opprobre, il envoie son fils Ogier apprendre le métier des armes dans le château de son oncle, Guillaume de Rechignac. En Périgord, Ogier connaît les amours les plus simples, mais aussi les plus singulières avec Anne, la lavandière, Adelis, la ribaude et Tancrède, son étrange et inoubliable cousine qui sait si bellement s’offrir et si bien se reprendre.
     
    LE GRANIT ET LE FEU
    Cinq ans ont passé. Ogier est devenu un écuyer solide. Il songe moins à devenir chevalier qu’à restaurer son honneur. Hélas ! ses desseins subissent un contretemps terrible. Au cœur de l’été 1345, les Anglais se répandent en Périgord. La forteresse de Rechignac a excité la convoitise d’un capitaine d’aventure : Robert Knolles. Il somme Guillaume de lui livrer son château. Le vieux guerrier refuse. Ogier, son oncle et Blanquefort, son sénéchal, s’emploient à stimuler le courage des défenseurs. Les assauts des « routiers » se multiplient. Le fier château sera-t-il envahi ?
     
    LES FLEURS D’ACIER
    Jeudi 13 avril 1346. En fin de matinée, Ogier d’Argouges et ses compagnons contournent le champ clos de Chauvigny où des joutes vont rassembler, le dimanche suivant, les meilleurs chevaliers du Poitou et quelques personnages fameux du royaume. Ogier sait que des émissaires du roi d’Angleterre doivent y rencontrer secrètement des nobles français traîtres à la Couronne. Parmi eux, Richard de Blainville, le favori du roi Philippe VI, l’homme qui a injustement dégradé Godefroy d’Argouges et diffamé les lions de ses armes. Ogier pourra-t-il, tout en sauvant l’honneur menacé de son suzerain, assouvir enfin sa vengeance ?
     
    LA FÊTE ÉCARLATE
    Dimanche 16 avril 1346. En ce jour de Pâques, la population de Chauvigny et des