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Les compagnons de la branche rouge

Les compagnons de la branche rouge

Titel: Les compagnons de la branche rouge
Autoren: Jean Markale
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publié par Ernst Windisch dans lrische Texte . Traduction française – très maladroite – par
Maurice Grammont dans L’Épopée celtique en Irlande de
d’Arbois de Jubainville, sous le titre de « L’exil des fils de Doël
l’Oublié ».
    [119] Il s’agit de la « Lance d’Assal », dite aussi « Lance de Lug »,
incontestable prototype de la mystérieuse Lance qui saigne du cortège du Graal.
    [120] Le même détail se retrouve dans la seconde branche du Mabinogi gallois (voir La Naissance du Roi Arthur , deuxième
époque du Cycle du Graal , chez le même éditeur, pp. 230-231). Il
s’agit en fait d’un antique rituel de purification par le feu opéré lors de la
fête de Samain , c’est-à-dire aux alentours du 1 er  novembre,
la grande fête celtique par excellence. Ce peut être également une sorte de
rite d’initiation druidique. Sur les rituels du feu, voir J. Markale, Le Druidisme , Paris, Payot, 1985-1994, pp. 185-193.
    [121] Tous ces détails incitent à voir là la description d’un antique rituel de Samain censé susciter une sorte de renaissance par la chaleur
dans une maison métallique où l’on laissait les « adeptes » jusqu’à
la limite de l’étouffement. La deuxième branche du Mabinogi gallois, « Branwen, fille de Llyr », décrit de même l’enfermement de
deux personnages fantastiques détenteurs d’un chaudron de résurrection – autre
prototype du Graal christianisé – dans une maison de fer que l’on chauffe au
rouge, puis au blanc, et dont ils s’échappent avec une force et une puissance
magique accrues. Mais le rituel de Samain , dont le but
est incontestablement une régénération de l’être, ne nous est connu que par des
allusions de ce genre. Il semble en outre que Jules César, dans son De Bello Gallico , ait mal compris ses informations lorsqu’il
fait de ce rituel un sacrifice humain (les prisonniers et les malfaiteurs
brûlés vifs dans un énorme mannequin d’osier). Les choses ne sont pas si
simples : il s’agit essentiellement de mort symbolique et de résurrection
– d’accès à un autre état de conscience.
    [122] Ce personnage, dont le nom signifie « homme des bois », apparaît dans
plusieurs récits épiques qui le décrivent unanimement comme un rustre, une
sorte de sauvage à la massue redoutable. Il semble être un doublet de Dagda.
    [123] D’après Mesca Ulad , récit contenu dans le Leabhar na hUidré et le Livre de Leinster ,
publié par W. M. Hennessy (Dublin, 1889) et par J. Carmichael
Watson (Dublin, 1941). Traduction française intégrale par
Ch.-J. Guyonvarc’h dans Ogam , XII.
    [124] Il s’agit, une fois de plus, d’un geis , redoutable
incantation magique qui oblige Noisé, sous peine de déshonneur et même de mort,
à exaucer Déirdré
    [125] D’après L’Exil des fils d’Usnech ,
récit contenu dans le Livre de Leinster . Texte et
traduction anglaise par O’Curry dans Atlantis , III.
Traduction française par Georges Dottin dans L’Épopée
irlandaise , nouv. éd., Paris, 1980.
    [126] Le copiste du manuscrit, en l’occurrence le Livre Jaune de
Lecan , semble avoir été quelque peu effrayé par l’irruption d’un
personnage mythologique aussi encombrant dans une histoire censée se dérouler
au début de l’ère chrétienne et avoir tenté d’occulter le dieu primitif en
inventant les trois autres et en leur donnant un aspect strictement humain.
    [127] La plus redoutable des incantations magiques, capable de faire apparaître des
abcès sur le visage de la personne qui en est victime.
    [128] D’après « La Courtise de Luaine », récit contenu dans le Livre Jaune de Lecan , manuscrit du XIV e  siècle,
ainsi que dans le Livre de Ballymote (XV e  siècle), publié avec traduction anglaise par Whitley
Stokes dans Revue celtique , XXIV.
    [129] Il s’agit à nouveau là d’un authentique geis , puisque
Findmor met en doute la virilité de Blai Briuga. Lequel, de toute évidence,
prévoyant les ennuis que lui vaudra l’aventure, cherche seulement à se dérober.
    [130] La vindicte publique n’existe pas dans le droit celtique. Tout crime a beau
appeler une compensation – ou un châtiment –, celle-ci doit être réclamée par
un parent ou un garant, sous la surveillance de la collectivité. Mais, dans le
cas présent, au plus proche témoin du meurtre incombent les éventuelles
demandes de compensation.
    [131] Niam signifie « ciel », au sens religieux
(gallois nef ,
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