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L'énigme des vampires

L'énigme des vampires

Titel: L'énigme des vampires
Autoren: Jean Markale
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dispersés dans l’univers. Ils se sentent perdus à
tout jamais sans leur âme. Et nous, ne sommes-nous pas des vampires, des Corps sans Âme qui nous divertissons – au sens
pascalien du terme – grâce à nos jeux d’esprit qu’un enchanteur malin nous a restitués
on ne sait pour quelle finalité réelle ? Les vampires ne sont peut-être
pas ceux qu’on croit, affublés de la défroque de Dracula, avides de sang, les
lèvres rouges dans leur cercueil rempli de terre maudite, ou les dents
surgissant de leur bouche amère quand ils rôdent parmi nous, les nuits sans
lune, mais non sans cauchemars, sur les chemins détournés qui peuvent conduire
dans les profondeurs de l’Enfer, tandis que hurlent les loups, que tournoient
les chauves-souris, dans un éblouissement de lumières qui s’éteignent au fur et
à mesure que l’on s’enfonce dans les abîmes de l’inconscient. Qui sont les
vampires qui nous assaillent ? Pourquoi nous assaillent-ils ? Ces
questions sont insolubles, bien entendu, mais il faut savoir que chaque
question suppose une réponse endormie au creux de la mémoire. L’humanité
serait-elle à la recherche de son âme ?
    C’est en tout cas ce que tentent de nous faire savoir les vampires
enfouis au fond de leurs tombeaux écroulés, quelque part dans un château des
Carpates qui se trouve partout et nulle part.
     
    Sainte-Anne d’Auray, 1991.

REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
    Albert Jean-Pierre, Odeurs de
Sainteté , Paris, 1990.
    Ambelain Robert, L a Magie sacrée
ou le Livre dAbramelin le Mage , Paris, 1986.
    Brill Jacques, Lilith, ou la Mère
obscure , Paris, 1981.
    Delorme Roger, les Vampires
humains , Paris, 1979.
    Dottin Georges, l’Épopée
irlandaise , Paris, 1979.
    Faivre Tony, les Vampires , Paris,
1962.
    Frazer James, le Rameau d’Or ,
Paris, 1981.
    Lamy Michel, Jules Verne, initié
et initiateur , Paris, 1984.
    Loth Joseph, Les Mabinogion , Paris, 1979.
    Mc Nally et Raymond et Florescu Radu, À la recherche de Dracula , Paris, 1973.
    Marigny Jean, Histoires
anglo-saxonnes de vampires , Paris, 1978.
    Markale Jean, l’Épopée celtique d’Irlande ,
Paris, 1978.
    l’Épopée celtique en Bretagne ,
Paris, 1984.
    la Tradition celtique en Bretagne
armoricaine , Paris, 1984.
    Contes occitans , Paris, 1981.
    Contes populaires de toutes les
Bretagne , Rennes, 1977.
    Contes de la Mort , Paris, 1986.
    le Graal , Paris, 1989.
    Penrose Valentine, la Comtesse
sanglante , Paris, 1962.
    Régnier-Bohler Danielle, la
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    Scène du Graal , Paris, 1987.
    Seignolle Claude, les Évangiles du
Diable , Paris, 1983.
    Steiner Rudolf, le Sens de la Vie ,
Paris, 1977.
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1975.
    Vadim Roger, Histoires de Vampires ,
Paris, 1961.
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    Villeneuve Roland, Vampires et
Loups-Garous , Paris, 1970.
    Villeneuve-Degaudenzi, le Musée
des Vampires , Paris, 1976.
    ----
    [1] Raymond Mc Nally et Radu Florescu, A la
recherche de Dracula , éd. française, Paris, R. Laffont, 1973,
p. 182.
    [2] Claude Seignolle, les Évangiles du Diable ,
Paris, Maisonneuve et Larose, 1983, p. 564.
    [3] Bram Stoker, Dracula , trad. par
Lucienne Molitor, Verviers, Marabout, 1963, p. 341.
    [4] Ibid. , p. 339.
    [5] Très souvent, l’animal emblématique a tendance à se confondre avec la
divinité ou le héros, ce qui n’est pas fait pour clarifier la compréhension du
mythe originel.
    [6] Jacques Bril, Lilith, ou la Mère obscure ,
Paris, Payot, 1981, p. 102.
    [7] Cité par E. Jones, le Cauchemar ,
Paris, Payot, 1973, p. 89.
    [8] Dictionnaire philosophique.
    [9] Certains exégètes ont prétendu que Bram Stoker était lui-même un
adepte du vampirisme. On cite souvent sa mort, consécutive à une longue maladie
durant laquelle il s’épuisa lentement. Alors, victime ou propagateur de
vampirisme ? On sait qu’une victime d’un vampire devient vampire à son
tour, du moins après sa mort apparente. Mais la projection que fait Stoker de
lui-même dans le personnage de van Helsing incite à nier catégoriquement cette
hypothèse.
    [10] Toutes les citations du Dracula de
Bram Stoker sont empruntées à la traduction de Lucienne Molitor, Verviers, Marabout,
1963-1975.
    [11] Voir à ce sujet, dans la même collection, J. Markale, les Mystères de l’Après-Vie , Paris, Pygmalion, 1991.
    [12] J. Loth, les Mabinogion , nouv. éd., Paris, 1979,
pp. 39-41.
    [13] Dans le Nosferatu de Murnau, la scène
est
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