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L'énigme des vampires

L'énigme des vampires

Titel: L'énigme des vampires
Autoren: Jean Markale
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l’occurrence, l’informateur de Claude Seignolle est
Jacques Yonnet, grand spécialiste du Paris mystérieux et surtout
« nocturne ». Or, j’ai très bien connu Jacques Yonnet, écrivain de
talent, délicieux compagnon d’errances – le plus souvent très alcoolisées. Il
était aussi, paix à son âme ! un spécialiste des farces macabres,
exécutant un invraisemblable « cinéma » autour du crâne du sinistre
docteur Petiot, qu’il montrait à ses amis avec beaucoup de délectation…
    [64] C’est l’occasion pour moi de mettre certaines choses au point. Ce que
je reproche essentiellement aux tenants de l’actuelle école française de
Folklore, héritiers de Paul Delarue, c’est de tout sacrifier à l’analyse
quantitative. Classer, cataloguer les contes populaires et les numéroter selon
des types bien définis est un louable travail, qui demande d’ailleurs une
grande intelligence, mais cela me paraît contraire à la recherche de cette Tradition
qu’on dit perdue en Occident, et qui doit bien exister à travers la mémoire
collective, même si elle apparaît en ordre dispersé. Je fais miens les
arguments de René Guénon qui s’oppose au règne de la quantité. D’autre part, je
répugne à utiliser le mot « folklore », beaucoup trop déprécié et
sujet à plaisanteries d’un goût douteux quand il ne s’agit pas de récupération
économique. Je ne crois pas au « Savoir du Peuple » (traduction de folklore ) mais à la permanence d’un Savoir primordial
et universel véhiculé de façon parallèle, marginale, par ce qu’on appelle le
« Peuple » et qui est la force vive des nations.
    [65] Claude Seignolle, les Évangiles du Diable ,
p. 561, d’après Paul Sébillot, le Folklore de la
France .
    [66] Claude Seignolle, Les Évangiles du Diable ,
p. 533.
    [67] Recueilli à Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne) par J.-F. Bladé en 1874.
J. Markale, Contes occitans , Paris, Stock,
1981, pp. 91-93.
    [68] J. Markale, la Tradition celtique en
Bretagne armoricaine , Paris, Payot, 1975, pp. 247-249.
    [69] J. Markale, Contes de la Mort ,
éd. de Bartillat, 1986, pp. 148-153.
    [70] Dans la version bretonne, c’est un vieillard que rencontre le héros,
et qui lui dit : « Quand la jeune fille tournera autour de l’autel,
tu te mettras toujours droit à l’autel et tu croiseras ta baïonnette sur ton
fusil. Du côté qu’elle tournera, tu lui présenteras ta croix en face. » On
le voit, la méthode pour lutter contre le vampire est beaucoup plus classique
et ressemble à celle utilisée par Abraham van Helsing contre la pauvre Lucy.
    [71] Texte traduit et présenté par Marie-Louise Ollier, dans la Légende arthurienne , recueil établi sous la
direction de Danielle Régnier-Bohler, Paris, Laffont, 1989, pp. 607-608.
    [72] J. Markale, Contes populaires de toute
la France , Paris, Stock, 1980, pp. 91-102.
    [73] J. Markale, la Tradition celtique en
Bretagne armoricaine , pp. 197-200.
    [74] Analyse et extraits dans J. Markale, l’Épopée
celtique d’Irlande , 2 e  éd., Paris, Payot, 1978,
pp. 88-95.
    [75] Le héros Cûchulainn, le plus célèbre personnage de l’ancienne épopée
gaélique, est en fait une sorte d’entité divine « hors fonction »
qu’on retrouve à la fois en Asie centrale, dans l’antique tradition des Nartes
(eux-mêmes descendants des Scythes) et dans le cycle arthurien, sous le nom de
Lancelot du Lac. Voir à ce sujet : J. Markale, Lancelot et la chevalerie arthurienne , Paris, Imago,
1985.
    [76] Incantation magique incontournable et que peuvent pratiquer les femmes
autant que les druides, du moins dans la tradition irlandaise.
    [77] J. Loth, les Mabinogion , nouv. éd., Paris, 1979,
pp. 209-210.
    [78] J. Loth, les Mabinogion , nouv. éd., Paris, 1979,
pp. 209-210.
    [79] Texte traduit dans le recueil le Cœur mangé ,
préface de Claude Gaignebet, postface de Danielle Régnier-Bohler, Paris, Stock,
1979, pp. 281-295.
    [80] Mc Nally et Florescu, À la recherche de
Dracula , p. 162.
    [81] Ce conte fait partie de ceux recueillis et publiés par le folkloriste
Émile Souvestre (1806-1854). Une étude sérieuse des contes de Souvestre fait
apparaître une fâcheuse tendance de sa part à enjoliver les récits oraux qu’il
a incontestablement entendus au cours de ses « reportages ». Il
mélange parfois plusieurs contes et y ajoute des détails empruntés à la
littérature. Ces réserves étant faites, le schéma de ces contes
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