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Le Troisième Reich, T1

Le Troisième Reich, T1

Titel: Le Troisième Reich, T1
Autoren: William Shirer
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secrétariat du
ministère des Affaires étrangères, fut le premier à insérer dans son ouvrage Wahn und Wirklichkeit, publié à Stuttgart en 1947, cette version
truquée. Il la supprima dans sa seconde édition, mais d'autres auteurs
continuent de la citer. On la rencontre aussi dans Zwischen Hitler und Stalin, de Peter Kleist, publié
en 1950, et même dans la traduction anglaise des mémoires de Paul Schmidt, publiés à New York et à Londres en 1951. Pourtant le
texte authentique fut publié en Italie en 1946 et en traduction anglaise dans
Nazi-Soviet Relations, publié par le Département d'État en 1948. Le docteur Schmidt, qui se trouvait aux côtés d'Hitler lorsque celui-ci
reçut la lettre des mains d'Attolico, prétend qu'on y lisait : « Dans l'un des
moments les plus pénibles de ma vie, je me vois dans l'obligation de vous
avertir que l'Italie n'est pas préparée pour la guerre. D'après les chefs
responsables de mes services, les stocks d'essence de l'armée de l'air
italienne sont si bas qu'ils n'excéderaient pas trois semaines de combat. La
situation est la même en ce qui concerne les munitions et les stocks de
matières premières... Je vous prie de comprendre ma situation. » Pour la note
amusante concernant la rédaction de cette lettre cf. Namier, In the Nazi Era, p. 5.
    [220] Cela causa à Berlin un ressentiment supplémentaire et à Rome, une certaine
confusion que Ciano dut dissiper. Attolico lui avoua plus tard qu'il avait
délibérément insisté pour que les livraisons aient lieu avant l'ouverture des
hostilités « afin de décourager les Allemands ». Livrer 13 millions de tonnes
de fournitures en quinze jours était, bien entendu, parfaitement impossible et
Mussolini s'excusa du « malentendu » auprès de l'ambassadeur von Mackensen, en
faisant observer que « Dieu lui-même ne pourrait transporter ici de telles
quantités en quelques jours. Jamais il ne lui était venu à l'esprit de
présenter une requête aussi absurde (28) ».
    [221] C'est-à-dire l'offre faite par Hitler le 25 août de « garantir l'Empire
britannique ».
    [222] « Ribbentrop n'était pas du tout au courant de la mission de Dahlerus, affirma
Goering à la barre de Nuremberg. Je ne lui en ai jamais parlé. Il ignorait tout
des allées et venues de Dahlerus entre le gouvernement anglais et moi (37). »
Hitler, lui, en était tenu informé par Gœring.
    [223] Le texte en a été publié dans Documents on British Foreign Poiicy. Third
Series, vol. VII, p. 283. Il ne figure dans aucun des documents britanniques
qui ont été publiés avant la parution en 1954 du volume cité, omission
largement commentée par les historiens anglais. II n'est fait aucune mention de
Dahlerus dans le Livre Bleu Anglais, composé des documents concernant les
circonstances de la déclaration de guerre, ni dans le Rapport Définitif de
Henderson, ni même dans un autre ouvrage de celui-ci, Failure of a Mission,
bien que ce dernier contienne une allusion à l'intermédiaire suédois à titre de
« source en contact avec Gœring ». Dans les dépêches de Henderson comme dans
celles d'autres membres de l'ambassade britannique publiées par la suite,
Dahlerus et ses activités jouent le rôle assez important que leur attribuent
divers mémorandums du Foreign Office.
    [224] * Sans doute les messages du président Roosevelt à Hitler du 24 et du 25 août
conseillant des négociations directes entre l'Allemagne et la Pologne.
    [225] Il faut loyalement souligner que Dahlerus n'était pas aussi pro-allemand que
certains de ses messages semblent l'impliquer. Dans la soirée de ce même lundi,
après avoir passé deux heures avec Goering au quartier .général de la
Luftwaffe, il appela Forbes au téléphone : « L'armée allemande, lui
annonça-t-il, aura établi son dispositif d'attaque contre la Pologne dans la
nuit du mercredi au jeudi 31 août. » Renseignement que Forbes transmit à
Londres dès qu'il le put.
    [226] « Je me mis à hurler plus fort que Hitler, télégraphia, le lendemain, Henderson
& son ministre des Affaires étrangères... J'ajoutai plusieurs remarques,
toujours en criant (51). » Cette manifestation de colère ne fut pas mentionnée
dans les premiers documents britanniques.
    [227] Le général Haider expose succinctement la tactique
d'Hitler dans une note de son journal en date du 14 août. « Führer espère enfoncer un coin entre les Anglais, les Français et les Polonais.
Stratégie : Dresser un barrage d'exigences
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