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Le mariage de la licorne

Le mariage de la licorne

Titel: Le mariage de la licorne
Autoren: Marie Bourassa
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sublime.
    nigousse , n. f. En breton, an ini cozh, c’est-à-dire le vieux. Ce terme déformé tiré d’une chanson fut fréquemment utilisé à l’époque pour désigner les Bretons.
    noqueter , v. intr. Errer la nuit en frissonnant de froid.
    nouer l’aiguillette , Rendre impuissant par maléfice.
    œufs heaumés , Œufs dont on avait laissé la coquille intacte pour n’en souffler que le blanc avant de les cuire au four.
    orteil , n. m. Espace compris entre la muraille et la douve.
    ost , n. m. Armée royale. Les barons, chevaliers et hommes d’armes devaient à la couronne un service militaire de quarante jours.
    palefrenier , n. m. Homme qui soigne et panse les chevaux.
    pas-de-souris , n. m. Petit escalier dérobé qu’on trouvait dans certains châteaux.
    patenôtrier , n. m. Chapelet.
    penaille , n. f. Terme de mépris désignant collectivement les moines. // Haillon, loque,
    petau , n. m. Paysan.
    phlegmasie , n. f. Inflammation.
    physicien , n. m. À prendre ici dans le sens ancien de médecin.
    plumail , n. m. Plumet. // Cimier de plumes. // Plumeau pour épousseter.
    postil , n. m. Porte de village.
    potron , n. m. Derrière, cul d’une personne.
    pourbouillir , v. Bouillir.
    psaltérion , n. m. Instrument à cordes pincées. Il se compose d’un boîtier plat de forme trapézoïdale ou triangulaire.
    Puer Natus , « Un enfant nous est né » ; chant grégorien de Noël.
    quintaine , n. f. Mannequin monté sur un pivot et équipé d’une masse d’armes pendant au bout d’une chaîne ainsi que d’un bouclier. Le cavalier au galop devait atteindre le bouclier de la quintaine avec sa lance. Cet outil était rudimentaire mais pourtant très ingénieux puisqu’il imitait à merveille la réaction d’un adversaire : en effet, si l’assaillant qui avait réussi à frapper ne s’éloignait pas assez rapidement, la quintaine tournoyait et frappait rudement le cavalier dans le dos.
    rebec , n. m. Ancêtre du violon.
    retable , n. m. Ornement sculpté contre lequel est appuyé l’autel. Il fait donc face au prêtre qui, à l’époque, célébrait la messe le dos tourné à la foule.
    ribaudaille , n. f. De ribaud : bandit, fripouille.
    Rogations , De rogare, demander. Rassemblement dont le but était de prier pour avoir de bonnes récoltes.
    rouelle , n. f. Figure d’une roue que les Juifs devaient porter cousue sur leur vêtement. Cette marque de discrimination leur avait été attribuée en 1106, au concile de Latran. Selon les provinces, les garçons devaient la porter à partir de sept ou quatorze ans, les filles à partir de sept ou douze ans.
    sacra pagina , Livre sacré.
    sang de navet , Expression injurieuse de l’époque. Elle s’applique d’autant mieux ici, dans l’esprit d’Aedan, que Louis est d’origine parisienne. Il était notoire que les Parisiens raffolaient de navet.
    saqueboute , n. f. Ancêtre du trombone.
    satanin , n. m. Étoffe brillante semblable au satin.
    seanair , n. pr. Grand-père en gaélique.
    serge , n. f. Étoffe de laine unie à texture croisée.
    sicaire , n. m. Tueur à gages.
    signole , n. f. Manivelle d’un treuil.
    sinople , adj. Vert, en langage héraldique.
    soubriquet , n. m. Au XIV e  siècle, coup de poing au menton. Aujourd’hui, on dit uppercut.
    tabellion , n. m. Ancien officier public équivalant approximativement à un notaire subalterne.
    tables (jouer aux) , Ancêtre du jeu de jacquet, aussi connu sous le nom anglais de backgammon.
    targe , n. f. Pièce de l’armure. Bouclier de petites dimensions, ainsi nommé parce qu’il était en cuir bouilli (tergum).
    taureau d’airain , L’airain est un ancien alliage de cuivre. Phalarès, tyran d’Agrigente en Sicile (vers 570-554 av. J.-C.) faisait chauffer à blanc la grande effigie d’un taureau qui était faite en plaques de cet alliage. Il y faisait ensuite introduire des condamnés qui y brûlaient vifs. Leurs cris d’agonie sortaient par la gueule ouverte du terrible instrument. Déformés, ils produisaient d’affreux meuglements.
    thériaque , n. m. Boisson à base d’épices, de vin et de venin de vipère.
    tierce , Neuf heures.
    tinel , n. m. Pièce principale d’un donjon ou d’un château. Elle servait de salle à dîner, de vivoir et le seigneur y rendait la justice.
    toise , n. f. Mesure de longueur valant environ six pieds, ou 1,8 mètre.
    touaille , n. f. Serviette.
    transi , n. m. Figure sculptée représentant à l’époque médiévale un mort en
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