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Le feu de satan

Le feu de satan

Titel: Le feu de satan
Autoren: Paul C. Doherty
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Allons, mon cher comte, emportons ce feu en Écosse ! Je vais allumer des brasiers jusque sur la bruyère !
    Il entendit du bruit dans la cour. Il repoussa son siège et alla à la fenêtre. Son coeur bondit dans sa poitrine : Corbett était parti.

 
    NOTE DE L’AUTEUR
    Les événements décrits dans ce roman s’inspirent de faits historiques. J’ai décrit la cité d’York telle qu’elle est, bien qu’orthographiant le nom de certains lieux différemment, Botham Bar au lieu de Bootham Bar, par exemple.
    L’introduction de la poudre à canon dans l’art militaire anglais est très bien décrite par Henry W. Hine dans son ouvrage Poudre à canon et munitions, origine et développement, publié chez Longmans (1904). Il se livre à une analyse savante de cette poudre, mentionne le Liber Ignium et les énigmes de l’ouvrage de Bacon, cités dans le roman. À l’heure actuelle, les historiens restent intrigués devant les anagrammes complexes et le langage codé employés par Bacon pour dissimuler la formule. Le bon franciscain avait peut-être compris le danger que présentait sa découverte. Le feu grégeois, utilisé par les Byzantins, était un secret jalousement gardé. La remarque d’Édouard I er , à la fin du roman, est fort vraisemblable. Le Feu de Satan se passe en 1303. Or, d’après l’ouvrage de Hine (page 50), Édouard marcha sur l’Écosse en 1304 et utilisa le feu grégeois, pour la première fois, lors du siège du château de Stirling. Dès 1319, les Écossais avaient retenu la leçon et appris le secret d’un artificier flamand.
    La documentation abonde en ce qui concerne la chute de Saint-Jean-d’Acre et ses conséquences sur l’ordre des Templiers. Philippe le Bel essaya d’entrer dans cet ordre, mais n’y fut point admis. Il tenta de monter le roi Édouard contre les templiers, mais n’y parvint pas. En 1307, cependant, après la mort d’Édouard, le roi de France lança sa fameuse attaque contre les templiers en les accusant de sorcellerie, sodomie et adoration d’une tête coupée. La Couronne anglaise fut l’une des rares voix à s’élever pour défendre les templiers et, pendant un certain temps, Édouard II résista aux demandes de son beau-père qui exigeait la dissolution du Temple en Angleterre.
    Le roi Philippe parvint à ses fins, néanmoins : l’ordre fut dissous, et, en 1313, Jacques de Molay fut brûlé vif devant Notre-Dame de Paris. Avant de périr, il protesta de son innocence. Il convoqua le roi Philippe devant le Tribunal de Dieu avant qu’une année ne fût écoulée et il maudit la monarchie française jusqu’à la treizième génération. Ses prédictions se réalisèrent. Philippe IV le Bel mourut peu après. Ses trois fils moururent sans héritiers. Son petit-fils, Édouard III d’Angleterre, réclama le trône de France et plongea les deux royaumes dans la guerre de Cent Ans. Louis XVI, la treizième génération, mourut guillotiné, après que sa famille eut été emprisonnée à la prison du Temple.
    Il ne fait aucun doute que les templiers aient eu, en leur possession, le Mandylion, le linge qui couvrit la face du Christ. Ce fait est avéré par certaines représentations artistiques, comme par exemple à Templecombe, dans le Dorset, où ont eu lieu des fouilles récentes, et donna naissance aux rumeurs qui voulaient qu’ils adorent une tête coupée.
    Paul C. D OHERTY ,
    14 septembre 1994.
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