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La Louve de France

La Louve de France

Titel: La Louve de France
Autoren: Maurice Druon
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d’Exeter ?… Moi, je suis chanoine
et chancelier de la comtesse d’Artois .
    [36] Le baron Mortimer vit ici en concubinage ouvert avec la reine
Isabelle.
    [37] De Charles, fils de roi de France, comte de Valois et d’Anjou.
    [38] Wautier (ou Wauter, ou Vautier, selon les rédactions différentes) pour
Walter. Il s’agissait toujours du Lord Trésorier Stapledon, Walter de son
prénom. L’original de cette lettre, ainsi que des suivantes, est en français.
    [39] Rappelons que l’année traditionnelle commençait au premier janvier
alors que l’année administrative commençait à Pâques.
    [40] Cette manière de faire voyager un enfant n’est pas anormale, encore
qu’elle ne soit guère confortable. En effet, les selles de voyage, à la fin du
XIII ème siècle et au début du XIV ème  siècle, si
elles possédaient un très haut troussequin, ou bâte arrière, en forme de dossier
auquel s’appuyait le cavalier, étaient sans pommeau et se présentaient fort
plates sur le garrot du cheval.
     C’était la selle de combat qui
possédait une bâte avant très relevée, afin que le chevalier, lourdement armé
et ayant à subir des chocs violents, fût comme enchâssé entre le troussequin et
le pommeau.
    [41] La transaction avait été faite, en août 1317, entre Philippe V et
Clémence.
    [42] Louis XVI devait sortir, par cette même porte, de la tour du
Temple, 467 ans plus tard, et pour aller à l’échafaud. On ne peut s’empêcher
d’être frappé de cette coïncidence, et du lien fatidique entre le Temple et la
dynastie capétienne.
    [43] Chaâlis, en forêt d’Ermenonville, est un des tout premiers monuments
gothiques de l’Ile-de-France. Sur cet ancien prieuré dépendant des moines de
Vézelay, le roi Louis le Gros fonda, un an avant sa mort, en 1136, un vaste
monastère dont il ne reste, depuis les démolitions de la Révolution, que
quelques ruines imposantes. Saint Louis y résidait fréquemment. Charles IV
y fit deux brefs séjours en mai et en juin 1322, et celui dont il s’agit ici en
juin 1326. Philippe VI y demeura au début mars 1329, et plus tard
Charles V. À la Renaissance, quand Hippolyte d’Este, cardinal de Ferrare,
en était abbé commendataire, le Tasse y passa deux mois.
     Cette fréquence des séjours royaux
dans les abbayes et monastères, en France comme en Angleterre, ne doit pas être
tant imputée aux pieuses dispositions des souverains qu’au fait que les moines,
au Moyen Âge, détenaient une sorte de monopole de l’industrie hôtelière. Il
n’était pas de couvent un peu important qui n’eût son « hôtellerie »,
et plus confortable que la plupart des châteaux avoisinants. Les souverains en
déplacement s’y installaient donc, avec leur cour ambulante, comme de nos jours
ils se font réserver, pour eux et leur suite, un étage dans un palace de
capitale, de ville d’eau ou de station balnéaire.
    [44] Par la lettre du 19 juin 1326 : «  Et aussi, beau fils,
vous chargeons que vous ne vous mariiez nulle part tant que vous ne serez
revenu à nous, ni sans notre assentiment et commandement… Et ne croyez à nul
conseil contraire à la volonté de votre père, selon ce que sage roi Salomon
vous apprend… »
    [45] Harwich avait reçu son statut de bourg communal par une charte
accordée en 1318 par Édouard II. Ce port devait rapidement devenir la tête
du commerce avec la Hollande et le lieu des embarquements royaux pour le
Continent pendant la guerre de Cent Ans. Édouard III, quatorze ans après y
avoir abordé avec sa mère comme nous le racontons ici, devait en partir pour
livrer la bataille de l’Écluse, première de la longue série de défaites
infligées aux flottes françaises par l’Angleterre. Au XVI ème siècle
sir Francis Drake et l’explorateur sir Martin Frobisher s’y rencontrèrent après
que le premier eut détruit l’Armada de Philippe V. Ce fut à Harwich
également que s’embarquèrent pour l’Amérique les fameux passagers du Mayflower commandé par le capitaine Christopher Jones ; Nelson lui-même y séjourna.
    [46] Jean de Hainaut, en tant qu’étranger, n’assista pas à ce
Conseil ; mais il est intéressant d’y noter la présence de Henry de
Beaumont, petit-fils de Jean de Brienne – roi de Jérusalem et empereur de
Constantinople – qui avait été exclu par Édouard II du Parlement
anglais, sous le prétexte de ses origines étrangères, et s’était, de ce fait,
rallié au parti de
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