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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine
Autoren: Theodor Mommsen
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[51 av. J.-C.], ad Att .,
5, 21. – Ad fam ., 5, 10, et 5, 20), et aurait enseigné l’éloquence. – D’autres
critiques croyaient qu’il y a faute dans le texte catullien, et qu’il s’agit
ici de Tanutius Geminus , nommé par Suétone ( César , 9), et auteur
d’une historia, Sénèque dit aussi combien elle est lourde et de quel nom où l’appelle
( Tonusii scis quam ponderosi sint et quid vocentur – ep . 93). N’a-t-il
pas en souvenir la cacata charta de Catulle ?]
    [1527] [M. Mommsen fait allusion à l’épisode de la peste
d’Athènes (Thucydide, liv. 2, 47 et s.). Lucrèce a magnifiquement repris et
imité l’énergique tableau du maître grec ( de nat. rer ., 6, 1136 et s.)].
    [1528] [ De nat. rer ., 1, 717 et s. – Il faut lire
tout le magnifique passage terminé par ces vers :
    Rebus opima bonis, malta munito virum vi,
Nil tamen hoc habuisse viro prœclarius in se
Nec sanctum magis, et mirum carumque videtur.]
    [1529] [ De nat. rer ., 3, 1056.]
    [1530] Sauf pourtant, il semble, quelques exceptions. Ainsi
il parlera du pays de l’encens , la Panchée (2, 417). Mais ces
exceptions s’expliquent : déjà l’on trouvait ces mêmes indications dans le
roman voyage d’Évhémère, d’où elles ont pu passer dans les vers d’Ennius, et en
tous cas dans les prophéties de Lucius Manlius (Pline, Hist. n ., 10, 2, 4).
Elles n’étaient donc point nouvelles pour le public de Lucrèce.
    [1531] De nat. r ., I. 57 et s. ; et II, 118 et s.
    [1532] Quoi de plus naïf, en effet, que ces peintures
guerrières, de flottes brisées par les tempêtes, d’éléphants furieux écrasant
leurs propres soldats, toutes images évidemment empruntées aux guerres puniques ?
Lucrèce y parle comme s’il an était le témoin oculaire. – Cf. 2, 41 ; et 5,
1226, 1303, 1339.
    [1533] [Chose singulière, Cicéron ne parle de lui qu’en
ternes froids : Ovide ne lui paye qu’un tribut vague, et Quintilien ne le
comprend pas. Cicéron, ad Quint. frat ., 2. 11. Lucrelii poemata… non
multis tuminibus ingenii, multae tamen artis . – Ovide, de art. am ., 1.
15. 23. – Quintilien, 10, 1, 81. – Mais Virgile et Horace l’ont souvent pratiqué.
Aulu-Gelle, 1, 21.]
    [1534] [ De rer. nat ., 1, 521 et s.]
    [1535] Quelle distance entre le vers latin s’étalant dans sa
grandiose harmonie et l’éclat de ses couleurs, et la pale imitation de M. de Pongerville. Tradutore, traditore !
    Humana ante oculos foede cum vita jaceret
In Terris, oppressa gravi sub Relligione,
Quœ capot a cœli regionibus ostendebat,
Horribili super aspectu mortalibus instans,
Primus Graius homo mortales tollere contra
Est oculos osus, primusque obsistere contra.
Quem nec fama Deum, nec fulmina, nec minitanti
Murmure compressif cœlum ; sed eo magis acrem
Virtutem inritat animi, confringere ut arcta
Naturœ primas portarum claustra cupiret.
Ergo vivida vis animi pervicit, et extra
Processit longe flammantia mœnia mundi
Algue omne immensum peragravit mente animoque.
    Lucrèce nomme nettement la religion , les dieux ,
le ciel contre qui se dresse son philosophe ( de nat. rer ., 1, 63).]
    [1536] [ De nat. rer ., 2, 598 et s.]
    [1537] [Nous n’ajouterons rien aux pages brillantes qui
précèdent. Rappelons seulement que Lucrèce , né à Rome vers 659, se
serait suicidé, à 43 ans, en 703 [51 av. J.-C.], le jour même où Virgile
prenait la robe prétexte. Saint Jérôme ( in Euseb. Chronic . ann. 1918) prétend
qu’il était devenu fou, ayant pris un philtre d’amour ; que dans les
intervalles lucides, il aurait écrit plusieurs des livres de son poème ; que
Cicéron les aurait ensuite corrigés, Mais c’est là un pur roman.
    Si Gœthe, chez les Allemands, a voulu traduire Lucrèce,
rappelons que chez nous Voltaire et Diderot le tinrent en haute estime, et que
surtout Molière l’a imité dans une tirade fameuse du Misanthrope.]
    [1538] Vraiment , dit Cicéron ( Tuscul ., 3, 19) à
propos d’Ennius, nos récitateurs à la mode des vers d’Euphorion tiennent en
mépris le grand poète ? Et ailleurs, dans une lettre à Atticus (7, 2) : Je suis heureusement arrivé : le vent qui vient d’Onchesme [port de
Chaonie, en Epire, en face de la pointe N. de Corcyre], nous a été on ne peut
plus favorable, et nous a poussés d’Épire ici. Mais n’ai-je pas commis là un
spondaïque ? Vends le comme tien à qui tu voudras parmi nos jeunes gens !
    [1539] [ Valerius Cato , affranchi gaulois, fut
à la fois grammairien et
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