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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine
Autoren: Theodor Mommsen
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affidés de César !]
    [1607] [Propert., 4, 3, 36.]
    [1608] [ De re rust ., 3, 3, 4.]
    [1609] [Cette construction singulière avait été élevée par
Curion, le futur lieutenant de César. Pline, H. nat ., 36, 24, 8.]
    [1610] [ De sphaera barbarica et graecanica . – De
animalibus . – De ventis . – De hominum naturalibus .]
    [1611] [V. Cicéron, in Verrem ., act. 4, de signis , passim .]
    [1612] [Sic, au texte. – Pline, Hist. n ., 35, 37.]
    [1613] [On se rappelle la scène décrite par Plutarque, et
les Bacchantes d’Euripide jouées par des comédiens grecs devant le roi
Parthe, au moment où on lui apporte la tête de Crassus.]. Les Jeux grecs ,
en effet, n’étaient pas seulement à la mode dans les villes grecques de l’Italie,
comme à Naples (Cie. pro Arch . 5, 10 ; Plutarque, Brut . 21),
par exemple : ils avaient encore conquis droit de cité à Rome (Cie. ad
fam . 7, 1 : ad Att . 16, 5 : Suet. Cæs . 39 : Plut. Brut . 21). Nous objectera-t-on l’inscription tumulaire bien connue de
Licinia Eucharis, morte à l’âge de 14 ans, inscription qui parait de la fin de
l’époque actuelle ( Corp. Insc. Lat . n°1049, p. 220), et où il est dit
que cette jeune fille bien élevée, instruite dans tous les arts des muses ,
aurait donné, en sa qualité de danseuse, des représentations privées dans les
maisons du grand inonde ; et qu’elle se serait, la première, produite en
public, sur la scène grecque, à Rome ( modo nobilium ludos decorari choro, et
Græca in scena prima populo apparui ) ? Ceci ne veut dire qu’une chose,
c’est qu’elle a été la première jeune fille, qu’on ait vue à Rome monter sur le
théâtre grec public : et, en effet, c’est vers cette époque que les femmes
commencent à se montrer sur les planches. – Du reste, les Jeux grecs ne
paraissent point avoir été de vraies représentations scéniques : ils
appartenaient plutôt au genre de la déclamation accompagnée de musique, qui fut
aussi fréquemment pratiquée plus tard dams la Grèce proprement dite (Welcker, griech.
Trag . p. 1277). C’est la conclusion qu’il faut tirer des indications
fournies par Polybe (30, 13) sur les concerts des joueurs de flûte, par Suétone
( l. cit.)  ; sur la danse en général et la danse des armes selon le
mode de l’Asie Mineure, exécutée dans les jeux donnés par César, et de l’inscription
même précitée du tombeau d’Eucharis ; enfin j’estime que dans le passage
des Rhet. ad Herrenniuin (4, 47, 60), relatif aux Cytharœdes (cf. Vitruve, 5, 5,
7), il est fait de même allusion à ces « jeux grecs. » Une autre
chose me frappe, c’est de voir ces représentations combinées à Rome avec les
luttes d’athlètes grecs (Polybe, l. cit . ; Tite-Liv., 39, 22). – Les
récitations dramatiques n’étaient point exclues de ces jeux mixtes, car nous
voyons figurer des acteurs tragiques dans la troupe amenée à Rome en 587 [167
av. J.-C.] par Lucius Anicius. Pourtant on peut croire que ce n’était point là,
à proprement parler, des représentations dramatiques : l’artiste se
contentait d’y déclamer ou chanter, avec accompagnement de flûte, tantôt un
drame entier, tantôt et plus souvent de simples fragments. Voilà bien ce qui se
pratiquait à Rome, et suivant toute apparence, la grande attraction pour le
public, dans les jeux grecs, c’était la musique et la danse : quant aux
paroles, on ne s’en préoccupait guère, pas plus qu’aujourd’hui les dilettantes
de Londres ou de Paris n’écoutent celles de l’opéra italien. Véritables pois
pourris sans règles fixes, ces jeux mêlés allaient très-bien au goût actuel du
public : ils s’adaptaient aux théâtres de société, bien plus facilement
que ne l’eussent pu faire les représentations dramatiques complètes de la scène
grecque. Que celles-ci d’ailleurs aient été importées aussi à Rome, loin d’y
contredire, j’admets que le fait est prouvé.
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