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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine
Autoren: Theodor Mommsen
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même pied, bien qu’au septième (10),
les premiers soient indiqués encore comme sujets et tributaires des seconds. Ce
n’est qu’à raison de leur conduite et de celle des Éduens dans la guerre contre
Vercingétorix qu’ils ont été faits les égaux de leurs anciens maîtres. D’un
autre coté, pour qui tient note attentive des événements, une allusion faite
ailleurs à l’échauffourée milonienne (7. 6), montre assez que le livre a été
publié avant l’explosion de la guerre civile : non pas, il est vrai, parce
que César y loue Pompée, mais bien parce qu’il y approuve les lois d’exception
de l’an 702 [52 av. J.-C.]. Il le pouvait et devait faire, tant qu’il avait l’espoir
d’un accommodement avec son rival. Après la rupture, lorsqu’il cassa les
condamnations prononcées aux termes de ces mêmes lois, devenues gravement
dommageables à sa cause, l’éloge n’avait plus sa raison d’être. Donc, c’est
bien à l’année 703 [-51], qu’il convient de placer la publication du
Commentaire. – Pour ce qui est de l’objet et des tendances du livre, ils se
manifestent clairement dans les efforts constants de César pour colorer par de
spécieux motifs ses diverses expéditions utilitaires. A l’entendre, ce ne sont
là que des actes défensifs nécessités par la situation des choses ; efforts,
comme on sait, souvent malheureux, surtout en ce qui touche l’irruption en
Aquitaine (3. 11). On sait qu’au contraire, les ennemis de César blâmaient
comme absolument non provoquées ses attaques contre les nations celtes et germaines
(Suétone, César , 24).
    [1584] [Il faut lire ces Lettres dans l’édition de
Schulze, classées selon l’ordre chronologique (Hallé : 1811). – V. aussi
le livre d’Abeken, Cicero in seinen Briefen ( Cicéron dans ses lettres ),
Hanovre, 1835.]
    [1585] [ Écrivains à un sou la ligne de la petite
presse anglaise.]
    [1586] [ Cicéron , effectivement, a écrit un
nombre énorme d’ouvrages : on les classe d’ordinaire ainsi : 1°Rhétorique
et Traités oratoires. 2°Traités politiques. 3°Philosophie morale. 4°Philosophie
spéculative et métaphysique. 5°Théologie. 6°Discours et plaidoyers. 7°Correspondance
générale. 8°Œuvres poétiques. 9°Œuvres historiques et Mélanges. – Quant au
poème de Marius, auquel M. Mommsen fait allusion, il appartient à sa
jeunesse et est antérieur à 682 [72 av. J.-C.]. On n’en connaît guère que
quelques vers, parmi lesquels le magnifique fragment (cité par Cicéron lui-même, de Divinat., 1, 47), où Marius voit un aigle combattre et tuer un
serpent, et s’envoler dans les airs vers le soleil levant. Il a cité aussi (ibid.
1, 11), une tirade de 71 hexamètres du poème sur son consulat . Il y
énumère les prodiges avant-coureurs des crimes des Catilinariens. Enfin, un
autre poème en trois chants, sur son temps ( de meis temporibus ), antérieur
à 700 [-54], célébrait son exil, ses souffrances et son retour. Cicéron faisait
bien les vers, et les cultiva toute sa vie à titre de passe-temps. Mais là
encore, il laisse percer ses vanités et ses faiblesses. Témoin l’hexamètre dont
Juvénal (10, 122), s’est moqué :
    O fortunatam natam me consule Romam !
    Des Dialogues philosophiques, nous ne dirons rien. On
ne peut nier qu’ils n’aient un grand charme de style : quant aux œuvres
historiques ou mélangées, elles étaient nombreuses : citons des mémoires
sur, sa conduite politique ( de meis consiliis ), sur son consulat : un
panégyrique de César, un autre de Caton (dont il a été déjà parlé), un travail
sur les Économiques de Xénophon, une Chorographie , etc.]
    [1587] [Il s’occupa de travaux historiques, abrégea Fannius
et Caelius Antipater, et, à la veille de Pharsale, faisait des extraits de
Polybe. Il écrivit aussi plusieurs traités moraux, sur les Devoirs , la Patience ,
les Vertus . Ses discours étaient estimés, bien que Cicéron les ait
trouvés secs, chagrins et froids. Mais il nous reste de lui une ou deux lettres
authentiques, fortes et parfois hautaines, recueillies dans la correspondance
de Cicéron. Je ne reviens point sur ce qui a été dit ailleurs des Cœlius Rufus,
des Curion, des Calvus et des Pollion.]
    [1588] [Il y a exagération encore dans cette assertion
tranchante, d’une opposition littéraire anti-cicéronienne, chez tous les hommes
de talent contemporains. Pour ne citer qu’un seul témoignage, remet-tons sous
les yeux du lecteur
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