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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Autoren: Edward Gibbon
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folio.
    [4401] Le laborieux M. Carte et l’ingénieux M. Witaker sont
les deux historiens. modernes qui m’ont été le plus utiles dans mes recherches.
L’historien particulier de Manchester embrasse sous ce titre obscur un sujet
presque aussi étendu que l’histoire générale d’Angleterre.
    [4402] Le fait de cette invitation, à laquelle les
expressions vagues de saint Gildas et de Bède pourraient faire ajouter quelque
foi, a été arrangé par Witikind, moine saxon du dixième siècle, qui en a fait
un récit régulier et accompagné de toutes ses circonstances. (Voyez Cousin, Histoire
de l’empire d’Occident , t. II, p. 356.) Rapin et Hume lui-même se sont
servis trop légèrement de cette autorité suspecte, sans égard pour le
témoignage précis et probable de Nennius. Interea venerunt tres Chiulæ a
Germania in exilio pulsæ, in quibus erant Hors et Hengist .
    [4403] Nennius accuse les Saxons d’avoir massacré trois
cents chefs des Bretons. Ce crime ne paraît pas fort éloigné de leurs mœurs
sauvages ; mais nous ne sommes pas obligés de croire qu’ils aient eu pour
tombeau Stonehenge, que les géants avaient anciennement transportés d’Afrique
en Irlande, et qui fut rapporté en Bretagne par l’ordre de saint Ambroise et
l’art de Merlin. Voyez Geoffroy de Monmouth, l. VIII, c. 9, 12.
    [4404] Bède parle clairement de toutes ces tribus (l. I, c.
15, p. 52 ; l. V, c. 9, p. 190) ; et malgré les remarques de M. Witaker ( Hist.
de Manchester , vol. II, p 538-543), je ne vois point qu’il y ait
d’absurdité à supposer que les Frisons, etc., se mêlèrent aux Anglo-Saxons.
    [4405] Bède a compté sept rois, deux Saxons, un Jute et
quatre Angles, qui acquirent successivement dans l’heptarchie une supériorité
de puissance et de renommée ; mais leur règne était fondé sur la conquête et
non sur la loi. Il observe, toujours dans les mêmes termes qu’il a employés
pour désigner le genre de leur puissance, que l’un d’eux soumit les îles de Man
et d’Anglesey, et qu’un autre imposa un tribut aux Pictes et aux Écossais. Hist.
ecclésiastique , l. II, c. 5, p. 83.
    [4406] Voyez saint Gildas, de Excidio Britanniæ , c.
I, p. 1, édit. de Gale.
    [4407] M. Whitaker ( Hist. de Manchester , vol. II, p.
503, 516.) a démontré d’une manière vive et frappante cette absurdité palpable
que la plupart des historiens généraux ont négligée pour s’occuper de faits
plus intéressants.               
    [4408] A Beran-Birig ou Barbury-Castle près de Marlborough ;
la Chronique saxonne cite le nom et la date. Camden ( Britannia , vol. I,
p. 128) fixe le lieu ; et Henri d’Huntingdon ( Scriptores post Bedam , p.
314) raconte les circonstances de cette bataille. Elles paraissent probables,
et les historiens du douzième siècle ont pu consulter des autorités qui
n’existent plus.
    [4409] Le pays de Cornouailles fut totalement soumis (A. D.
927) par Athelstan, qui établit une colonie anglaise à Exeter, et repoussa les
Bretons  au-delà de la rivière de Tamar. (Voyez William de Malmsbury, l. II,
dans les Scriptores post Bedam , p. 50.) La servitude dégrada l’esprit
des chevaliers de Cornouailles ; et il paraîtrait, par le roman de Tristan, que
leur lâcheté était passée en proverbe.
    [4410] L’établissement des Bretons dans la Gaule au sixième
siècle est attesté par Procope, saint Grégoire de Tours, le second concile de
Tours (A. D. 567), et par la moins suspecte de leurs Chroniques et de leurs
Vies des Saints. La signature d’un évêque breton au premier concile de Tours
(A. D. 461 ou plutôt 481), l’armée de Riotamus, et les déclamations vagues de
saint Gildas ( alii transmarinas petebant regiones , c. 25, p. 8),
semblent constater une émigration dès le milieu du cinquième siècle. Avant
cette époque, on ne trouve les Bretons de l’Armorique que dans des romans ; et
je suis surpris que M. Whitaker ( Hist. des Bretons , P. 214-221) copie si
fidèlement la méprise impardonnable de Carte, dont il a si rigoureusement
relevé des erreurs peu importantes.
    [4411] Les antiquités de la Bretagne, qui ont fourni le
sujet d’une contestation politique, ont été éclaircies par Adrien de Valois ( Notitia
Galliarum , sub voce Britannia Cismarina , p. 98-100), M. d’Anville ( Notice
de l’ancienne Gaule, Corisopiti, Curiosolites, Osismii, Vorganium , p. 248,
258 508, 726, et États de l’Europe , p. 76-80), Longuerue ( Description
de la France ,
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