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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Autoren: Edward Gibbon
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t. I, p. 84-94), et l’abbé de Vertot ( Hist. critiq. de
l’établ. des Bretons dans les Gaules , 2 vol. in-12, Paris, 1720). Je puis
me vanter d’avoir examiné l’original de l’autorité qu’ils ont produite.
    [4412] Bède, qui dans sa Chronique (p. 28) place
Ambroise sous le règne de Zénon (A. D. 474-491), observe que ses parents
avaient été purpura induti , ce qu’il explique dans son Histoire
ecclésiastique par regium nomen et insigne ferentibus (l. I, c. 16, p.
53). L’expression de Nennius (c. 44, p. 110, édit. de Gale) est encore plus
singulière : Unus de consulibus gentis romanicæ, est pater meus .
    [4413] La conjecture unanime, mais suspecte, de nos
antiquaires, confond Ambroise avec Natanlcod, qui périt avec cinq mille de ses
sujets (A. D. 508), dans une bataille contre Cerdic, le Saxon d’Occident. Chron.
saxon ., p. 17, 18.
    [4414] Comme les bardes gallois, Myrdhin, Llomarch et
Taliessin, me sont parfaitement inconnus, je fonde ma confiance, relativement à
l’existence et aux exploits d’Arthur, sur le témoignage simple et circonstancié
de Nennius ( Hist. Brit ., c. 62, 63, p. 114). M. Whitaker ( Hist. de
Manch ., vol II, p. 31-71) a composé une histoire intéressante et mémorable
des guerres d’Arthur ; mais il est impossible d’admettre la réalité de la Table
ronde.
    [4415] M. Thomas Warton a éclairci avec le goût d’un poète
et l’exactitude active d’un antiquaire, les progrès des romans et l’état des
sciences dans le moyen âge. J’ai tiré des instructions qui m’ont été fort
utiles, des deux savantes Dissertations qui se trouvent à la tête de son
premier volume de l’histoire de la poésie anglaise.
    [4416] Andredes Ceaster ou Anderida était située, selon
Camden ( Britannia , vol. I, p. 258), à Newenden, dans les terres
marécageuses de Kent, peut-être couvertes jadis des eaux de la mer, et sur le
bord de la grande forêt (Anderida) qui couvrait une si grande partie de Sussex
et du Hampshire.            
    [4417] Hoc anno (496), Ælla et Cissa obsederunt
Andredes-Ceaster ; et interfecerunt omnes qui id incoluerunt ; adeo ut ne unus
Brito ibi superstes fuerit . ( Chron. saxon ., p. 15.) Cette expression
est plus effrayante dans sa simplicité que toutes les vagues et ennuyeuses
lamentations du Jérémie de la Bretagne.
    [4418] Le docteur Johnson affirme qu’un très petit nombre de
mots anglais seulement tirent leur origine de la langue bretonne. M. Whitaker,
qui entend le breton, en a découvert plus de trois mille, et en a fait un
catalogue (vol. Il,  p. 235-329). Il est possible à la vérité qu’une partie de
ces mots aient été transportés de la langue latine ou saxonne dans l’idi0me
natif de la Bretagne.
    [4419] Au commencement du septième siècle, les Francs et les
Anglo-Saxons, entendaient mutuellement leurs langages dérivés de la même racine
teutonique. Bède, l. I, c. 25, p. 60.
    [4420] Après la première génération de missionnaires
écossais ou italiens, les dignités de l’Église furent remplies par des
prosélytes saxons.
    [4421] Histoire d’Angleterre par Carte, vol. I, p.
195. Il cite  les historiens bretons ; mais je soupçonne que Geoffroy de
Monmouth est sa seule autorité (l. VI, c. 15).
    [4422] Bède, Hist. ecclés., l. I, c. 15, p. 52. Le fait est probable
et bien attesté ; cependant tel était le mélange confus des tribus germaines,
que nous trouvons dans une période suivante la loi des Angles et des Warins de
la Germanie. Lindenbrog, Codex , p. 479-486.
    [4423] Voyez la savante et utile Histoire de la Grande-Bretagne par le docteur Henry, vol. II, p. 388.
    [4424] Quicquid , dit Jean de Tinemouth, inter
Tinam et Tesam fluvios extitit sola eremi vastitudo tunc temporis fuit, et
idcirco nullius ditioni servivit, eo quod sola indomitorum et sylvestrium
animalium spelunca et habitatio fuit , apud Carte, vol. I, p. 195.
L’évêque Nicholson m’apprend ( Bibl. histor. angl ., p. 65, 98) que l’on
conserve dans les Bibliothèques d’Oxford, Lambeth, etc., de très belles copies
des volumineuses collections de Jean de Tinemouth.
    [4425] Voyez la mission de Wilfrid, etc., dans Bède, Hist.
ecclés ., l. IV, c. 13, 16, p. 155, 156, 159.
    [4426] D’après les témoignages conformes de Bède (l. II, c.
1, p. 78) et de Guillaume de Malmsbury (l. III, p. 102), il paraît que les
Anglo-Saxons, persévérèrent depuis le premier siècle jusqu’au dernier dans
cette pratique qui offense la nature. Ils
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