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Gisors et l'énigme des Templiers

Gisors et l'énigme des Templiers

Titel: Gisors et l'énigme des Templiers
Autoren: Jean Markale
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tenace prétend que le pape
Sylvestre II, c’est-à-dire le fameux moine Gerbert d’Aurillac, très versé
dans les sciences secrètes, aurait fabriqué une tête parlante en airain. Le
saint alchimiste Albert le Grand aurait lui aussi passé trente ans à fabriquer
une tête analogue. Mais Thomas d’Aquin, fondateur du rationalisme à l’intérieur
de l’Église, aurait brisé cette « idole » parce qu’elle parlait trop.
Le symbolisme de cette légende est fort clair.
    [64] Voir Jacques Ellul, La subversion du
Christianisme , Paris, Le Seuil, 1984. Cet ouvrage, dû à un théologien
calviniste, met en lumière les mécanismes qui ont conduit à une altération
complète du message christique.
    [65] E. Lambert, « L’architecture des
Templiers », Bulletin monumental , 1954,
n° 112. Voir le numéro spécial de la revue Archeologia ,
1969. Voir aussi Régine Pernoud, Les Templiers ,
pp. 34-46.
    [66] Atlantis, Paris, 1963, n° 213, « Symbolique templière ».
    [67] Archeologia , Paris,
1970-1971, numéros 32, 33 et 38.
    [68] J’ai réuni une courte documentation à propos des
différentes versions – parfois contradictoires – de la légende du Graal dans un
chapitre de Montségur et l’énigme cathare , Paris,
Pygmalion, Gérard Watelet, 1986, pp. 267-270. Tout ce que j’ai dit à
propos des Cathares et de leurs rapports avec la légende du Graal peut être valable
pour ce qui concerne le sujet des Templiers et du Graal, du moins à titre
d’informations. Pour ce qui est de l’ensemble de la légende du Graal, j’en ai
fait une étude complète en m’appuyant sur toutes les sources disponibles et en
essayant de montrer la spécificité de chaque version, qui obéit à une
motivation particulière ou à une interprétation à travers un contexte
déterminé. Voir J. Markale, Le Graal , Paris. Retz.
1982.
    [69] Terme déformé par Wolfram, et qui a donné lieu à de
multiples interprétations. L’explication qui paraît la meilleure est lapis e coelis , c’est-à-dire « pierre (tombée) du
ciel », ce qui ramène à la tradition de la Ka’aba de La Mecque. C’est la
seule version de la légende où le Graal est une pierre. Dans les autres, le
Graal est le plus souvent une coupe, une écuelle, un plat, un calice, ou, dans
la version galloise, un plateau contenant une tête d ’homme baignant dans son
sang.
    [70] Parzival , trad. Ernest
Tonnelat, Paris, Aubier-Montaigne, 1934, vol. II, pp. 36-37.
    [71] Trad. Tonnelat, p. 37.
    [72] Trad. Tonnelat, pp. 37-38.
    [73] Trad. Tonnelat, II, p. 38.
    [74] Markale, Montségur et l’énigme
cathare , pp. 265-288 (Éd. Pygmalion, Gérard Watelet).
    [75] Trad. Tonnelat, II, p. 39.
    [76] Le Graal , pp.   151-183, Retz 1982.
    [77] Trad. Tonnelat, II, p. 339.
    [78] Trad. Tonnelat, II, p. 340.
    [79] Je me suis expliqué sur ce point dans Montségur et l'énigme cathare (éditions Pygmalion),
pp. 289-302 (chapitre sur le Sang Royal).
    [80] Louis Charpentier, Les Mystères Templiers , Paris,
R. Laffont, 1967, p. 74.
    [81] Trad. Tonnelat, II, p. 57.
    [82] Sur toutes ces traditions, voir Atlantis , numéros
215-216-217.
    [83] En tout cas, l’ esprit templier demeure.
Sans parler de la « Compagnie de Jésus » qui, à partir du XVI e  siècle, s’est répandue sur le monde, y déployant un
réseau extrêmement puissant, et qui ne dépend que de la Papauté (on a parlé
d’internationale Noire), on peut se permettre d’établir des comparaisons avec
des organisations contemporaines qui pourtant n’invoquent point le patronage du
Temple. Dans ce domaine, il n’est pas possible de ne pas penser à cette
organisation universelle qui défraie la chronique souvent actuellement. L’idée
de départ est mystique : il s’agit de réaliser sur terre un véritable
« royaume de Dieu » en combattant résolument le matérialisme et en
amenant la communauté humaine à vivre dans l’ Esprit .
Les moyens utilisés sont très proches de ceux du Temple. D’abord, ceux qui
adhèrent à la « secte » sont des convaincus, et ils travaillent bénévolement pour la communauté. Quelle différence y a-t-il
avec des moines ? Mais cela permet aussi de disposer d’une main-d’œuvre à
bon compte. Cette « secte » reçoit des dons et les fait fructifier.
Elle les gère remarquablement bien, de telle sorte qu’elle est probablement la
cinquième ou la sixième fortune mondiale. Elle possède des domaines, des
terres, des entreprises
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