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Tolstoi, A. K.

Tolstoi, A. K.

Titel: Tolstoi, A. K.
Autoren: Die Familie des Wurdalak
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à la définition de ce vampire très spécial, et de manière plus éloignée à sa dénomination — le vourdalak . Finalement, il s’agit de ne pas oublier de citer l’ouvrage « Vij » de Gogol, qui n’a certes pas influencé Tolstoï de par le contenu du récit, mais incontestablement par ses images évoquées. Il reste enfin possible que Gogol ait donné à Tolstoï l’idée d’images diverses absurdes — notamment dans la scène finale, si spéciale et originale.

    Bien que l’auteur ait fait quelques erreurs (comme nous devons le supposer), il reste cependant compréhensible qu’il n’ait plus retravaillé ce texte et oublié cet ouvrage de jeunesse dans sa vieillesse. Peut-être devons nous être reconnaissants que cette petite perle de la littérature vampirique n’ait plus été révisée par son créateur, et qu’elle soit arrivée sur la table d’un traducteur. Car que seraient devenu les vourdalaks , si son maître les avait retrouvés ? Ainsi nous avons la certitude que ce rare chef-d’œuvre de l’esprit du temps des débuts de la littérature vampirique restera intact, comme il fut créé — un petit diamant brut — dans le canon de la Littérature de Vampires, pour l’éternité.

6. Notes
    1
    « Peter Plogojovitz, mort il y a dix semaines, est venu les hanter pendant leur sommeil, s’allongeant sur eux et les étranglant, de telle sorte qu’ils ont du abandonner leur âme. » (Traduction : Stéphanie Queyrol)
2
    « Que premièrement ni le corps ni la tombe ne dégageaient la moindre puanteur que l’on connait si bien des morts ; que le corps était tout frais à l’exception du nez qui était tombé ; que les cheveux et la barbe, même les ongles, les anciens étant tombé, avaient repoussé ; que la vieille peau, qui était un peu blanchâtre s’était pelée et l’on en voyait une nouvelle en dessous ; que le visage, les mains et les pieds et tout le corps n’auraient pas pu être plus parfaits qu’ils l’étaient de son vivant : dans sa bouche j’apercevais, non sans étonnement, du sang frais, que, d’après des déclarations générales, il avait dû sucer à ses victimes. […] la populace devenant de plus en plus furibonde plutôt que consternée ; tous les sujets ont dans une grande hâte taillé une flèche, pour la pointer sur le coeur et transpercer le corps mort, et que lors d’un tel percement le sang frais a coulé abondamment, aussi par les oreilles et la bouche, […]. Ils ont finalement réduit le corps en cendres, comme il en est coutume dans ce cas là. » (Traduction : Stéphanie Queyrol)
3
    « L’intérêt anglais pour les vampires provient directement de l’Allemagne. Durant le 18ème siècle, les universités allemandes étaient le centre des discours sur les épidémies vampiriques et sur l’hystérie collective consécutive ; et ces discours ont mené à la publication de monographies et de traités philosophiques sur les vampires. » (Traduction : Stéphanie Queyrol)
    4
    Première parution en 1746.
5
    Nous connaissons très bien la notion du vampire érudit et attirant de « Carmilla » écrit par Sheridan Le Fanu (1871) et naturellement aussi du plus fameux roman de vampires « Dracula » de Bram Stoker (1897). Traduction : Stéphanie Queyrol. Texte original : « die Wiedergängerthematik in die russische Literatur einführte ».
7
    « La veille du jour de Saint Georges [23 avril] était considéré dangereuse, car les forces du mal étaient particulièrement actives pendant ce temps là. » (Traduction : Stéphanie Queyrol)
8
    « Je pouvais faire ce que je désirais, quand bien même je ne pouvais les empêcher, l’ayant vu au préalable et en étant parvenu à une conclusion juridique, de faire avec le corps ce que demandent leurs coutumes, ils auraient dû quitter leur maisons et leur biens, parce-que, jusqu’à l’arrivée de la résolution clémente de Belgrade, tout le village pouvait périr sous ce fâcheux spectre (ce qui devait déjà avoir eu lieu durant le règne des Turcs), ce qu’ils ne voulaient pas attendre. » (Traduction : Stéphanie Queyrol)
9
    Baptême du sang : L’échange de sang entre le vampire et sa victime, afin que la victime devienne elle-même à son tour un suceur de sang.
    10
    « Dans de nombreuses régions de la Grèce il est considéré qu’une sorte de punition après la mort n’est pas seulement la damnation à être un vampire, mais l’obligation de réserver ses visites infernales uniquement aux
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