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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.
Autoren: Napoléon Bonaparte
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terminer les fortifications de Lesbeh et pour vous approvisionner, réorganisez votre flottille, tant sur le lac Menzaleh que sur le Nil.
    Dans trois ou quatre jours, je partirai pour le Caire ; il sera possible qu'arrivé à Catieh, je passe par Damiette.
Il sera nécessaire d'avoir à Omm-Faredge une certaine quantité de barques prêtes pour les malades ou blessés que nous pourrions avoir avec nous.
BONAPARTE.

A l'adjudant-général Leturc.
Faites filer, citoyen, demain matin, quatre cents blessés sur Tentoura. L'adjudant-général Boyer me mande qu'il en a fait partir aujourd'hui quatre cents par terre et cent cinquante par mer. Vous me mandez que vous n'en avez fait partir aujourd'hui que cent. Ainsi, il serait possible que les frégates se présentassent et qu'il n'y eût pas de blessés, ce qui serait un contre-temps fâcheux : ne perdez donc pas un moment.
Faites en sorte que, demain à midi, j'aie un état des blessés à Caïffa et au mont Carmel. Les malades devront être aussi évacués, mais séparément.
Il est nécessaire que, le 29 au soir, il ne reste pas un seul malade ni blessé à Caïffa ou au mont Carmel.
BONAPARTE.

A l'adjudant-général Boyer.
Faite filer les blessés sur Jaffa ou sur les frégates. L'adjudant-général Leturc, qui est à Caïffa, vous enverra demain un grand convoi.
Faites en sorte que le 30 au matin, il n'y ait à Tentoura, ni malades ni blessés. Deux cents malades vont être évacués demain à Tentoura, venant de mont Carmel, faites-les évacuer de suite sur Jaffa.
Faites embarquer, autant qu'il vous sera possible, l'artillerie qui vous a été envoyée à Jaffa, sans cependant faire tort aux malades.
    Faites en sorte que, demain au soir, j'aie un état exact des blessés évacués et de ce qui reste.
Faites connaître aux blessés que l'ennemi a voulu faire une sortie, qu'il a perdu quatre cents hommes, et qu'on a pris neuf drapeaux.
BONAPARTE.

Au camp devant Acre, le 30 germinal an 7 (19 avril 1799).
    [Cette lettre, ainsi que la suivante, furent écrites au commencement du siège.]
Au citoyen Poussielgue.
J'ai reçu vos différentes lettres.
Vous aurez appris par Damiette le succès des combats de Nazareth, Saffet, Cana et du mont Thabor ; le nombre des ennemis était immense.
Nous avons déjà ici, au camp d'Acre, assez d'artillerie pour prendre cette place ; nous attendons encore les cinq pièces de 24 et les pièces de 18 et de 12 que le contre-amiral Perrée a débarquées à Jaffa, et qui seront ici dans trois jours. Vous pouvez calculer que le 5 ou le 6 floréal Acre sera pris : je partirai immédiatement pour me rendre au Caire.
Je vous prie de faire meubler mes nouvelles salles.
Comme je serai au Caire dix ou quinze jours après la réception de mes lettres, je crois inutile de répondre en détail aux différens articles de vos dépêches.
BONAPARTE.

Au général Dugua.
J'ai reçu, citoyen général, vos différentes lettres jusqu'au 8 germinal.
Acre sera pris le 6 floréal, et je partirai sur-le-champ pour me rendre au Caire.
La conduite de l'émir Hadji est bien extravagante ; mais l'idée que vous avez qu'il pourrait tramer quelque chose de redoutable, est, je vous assure, bien mal fondée ; croyez, je vous prie, qu'avant de lui faire jouer un certain rôle, je me suis assuré qu'il était peu dangereux ; aucune habitude guerrière, point de relations, encore moins d'audace, c'est un ennemi très-peu redoutable.
Je ne réponds pas en détail à vos lettres, parce que je serai bientôt de retour.
    Vous pouvez incorporer dans les différens corps qui sont dans la Basse-Egypte les mameloucks qui n'auraient pas plus de vingt ans.
Je suis extrêmement mécontent de la scène scandaleuse du commandant de la place : je lui envoie l'ordre de l'état-major de se rendre dans la Haute-Egypte sous les ordres du général Desaix ; vous vous chargerez en attendant de ce commandement : l'état-major vous adressera l'ordre, afin que, si vous jugiez que son exécution eût plus d'inconvéniens que d'avantage, vous la différassiez jusqu'à mon arrivée.
BONAPARTE.

A Jaffa, le 8 prairial an 7 (17 mai 1799).
    Au Directoire exécutif.
Je vous ai fait connaître par le courrier que je vous ai expédié le 21 floréal, les événemens glorieux pour la république qui se sont passés depuis trois mois en Syrie, et la résolution où j'étais de repasser promptement le désert pour me retrouver en Egypte avant le mois de juin.
Les batteries de mortiers de 24
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