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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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des banques^'. Pour qu'on ne doute plus du tout que les États-Unis sont bien en première ligne des efforts pour restituer les avoirs juifs volés pendant l'époque de l'Holocauste, James Leach, président de la commission sur les affaires bancaires de la Chambre des représentants, a fièrement annoncé en février 2000 qu'un musée de Caroline du Nord avait rendu une toile à une famille
    60. Bower, Nazi Gold, pp. 350-351. Akiva Eldar, « UK : Israël Didn't Hand Over Compensation to Survivors », Haaretz, 21 février 2000. Judy Dempsey, « Jews Find It Hard to Reclaim Wartime Property In Israël », Financial Times, 1 avril 2000. Jack Katzenell, « Israël Has WW II Assets », Associated Press, 13 avril 2000. Joël Greenberg, « Hunt for Holocaust Victims' Property Turns in New Direction: Toward Israël », New York Times, 15 avril 2000. Akiva Eldar, « People and Politics », Haaretz, 27 avril 2000.
    61. On trouve des renseignements sur cette commission sur le site internet www.pcha.gov (Bronfman est cité d'après un communiqué de presse de la commission du 21 novembre 1999).
    autrichienne. « Cela prouve qu'on peut se fier aux États-Unis... et je pense que la commission devrait le souligner ^^. »
    Pour l'industrie de l'Holocauste, l'affaire des banques suisses de même que les tourments endurés par le « survivant » suisse de l'holocauste Benjamin Wilkomirski est une preuve supplémentaire de la méchanceté indéracinable et irrationnelle des Gentils. L'affaire a mis en évidence l'insensibilité grossière « manifestée même par un pays européen démocrate libéral envers ceux qui portaient les cicatrices physiques et affectives du pire crime de l'histoire », conclut Itamar Levin. En avril 1997, une étude de l'université de Tel-Aviv constatait « une montée évidente » de l'antisémitisme suisse. Pourtant, ce développement sinistre ne pouvait aucunement être lié aux attaques de l'industrie de l'Holocauste contre la Suisse. « Les juifs ne fabriquent pas l'antisémitisme », dit Bronfman, « ce sont les antisémites qui fabriquent l'antisémitisme" ».
    L'indemnisation matérielle pour l'Holocauste « est la grande épreuve morale qui attend l'Europe à la fin du XX^ siècle », affirme Itamar Levin. « Ce sera la véritable mise à l'épreuve de la façon dont l'Europe traite le peuple juif ^^ » En effet, enhardie par son succès dans la lutte contre la Suisse, l'industrie de l'Holocauste s'est immédiatement attaquée au reste de l'Europe. C'est alors le tour de l'Allemagne.
    Après l'accord signé avec la Suisse en août 1998, l'industrie de l'Holocauste a déployé la même stratégie victorieuse contre l'Allemagne en septembre. Les trois mêmes équipes d'avocats (Hausfeld-Weiss, Fagan-Swift et le Conseil mondial des communautés juives orthodoxes) ont intenté des procès à titre collectif contre l'industrie privée allemande ; elles ne réclament pas moins de vingt milliards d'indemnités. Sous la menace d'un blocus économique, le directeur financier de la municipalité de New York a commencé à « surveiller » les négociations en avril 1999. La commission sur les affaires bancaires de la Chambre des représentants a tenu ses premières séances en septembre. Le député Carolyn Maloney a déclaré que « le temps écoulé ne devait pas être une excuse à l'enrichissement sans cause » (au moins, lorsqu'il provient de l'esclavage des juifs ; quand il s'agit de celui des Noirs américains, c'est une autre histoire), tandis
    62. Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 9 février 2000.
    63. Levin, Last Deposit, pp. 223 et 204. « Swiss Défensive About WW II Rôle », Associated Press, 15 mars 2000. Time, 24 février 1997, (Bronfman).
    64. Levin, Last Deposit, p. 224
    que le président de la commission, Leach, entonnait une autre partie de cette litanie : « L'histoire ne connaît pas la prescription ». Les entreprises allemandes qui opèrent aux États-Unis, déclara Stuart Eizenstat à la commission « apprécient leur bonne réputation ici et auront à cœur de maintenir les relations de bonne citoyenneté qu'elles ont toujours montré aux États-Unis et en Allemagne ». Oubliant les finesses diplomatiques, le député Rick Lazio somma brutalement la commission « de se focaliser sur les compagnies privées allemandes, en particulier celles qui opèrent aux États-Unis ^^ ». Pour exciter l'hystérie publique contre

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