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Les Mystères de Jérusalem

Les Mystères de Jérusalem

Titel: Les Mystères de Jérusalem
Autoren: Marek Halter
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j" ai, par Salomon, établi Ma demeure parce que tels étaient Mon voeu et Ma bonté.
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    " Dis-leur aussi que sur la montagne qui est en son milieu Je ferai pousser un arbre d'une grande hauteur Je leferai croftre encore, qu'il sefasse immense etfort, que sa cime s-'élèveiusqu 'aux cieux et qu'on le voie depuis les extrémités de la terre. Sonfeuillage sera beau et sesfruits abondants; ilportera de la nourriturepour tous; les bêtes des champs s'abiiteront sous son ombre; les oiseaux du cielferont leur demeure parmi ses branches et tout être vivant tirera de lui sa nourriture.
    " Mon peuple sera le tronc dont les racines plongeront loin jusqu'aux fondements de cet univers que Jai créé, jusqu'à cette source de Vie que Jai insusève,
    ,pe. Il sera sa ' et Les branches s'en nourriront. Lune de ces branches sera celle d…sa¸fils d1saac et de Rébecca, frèrejumeau de Jacob. Dans cinqfois cent ans, dans six fois cent ans, un homme issu de cette branche annoncera unfiuit nouveau. Cet homme-là parlera de Vamour qui est agréable à Mon oreille. Cet homme-là parlera de lafidélité au tronc et aux racines de Parbre dont sa branche est issue, et Moi, le Très-Haut, J'aime sa parole. Pour cette parole, des hommes le pourchasseront et le tueront sans pouvoir le tuer. Et Moi, dans Ma miséricorde, leferaipousser sur sa branche des fiuits divers et innombrables.
    " Une autre branche sera celle dIsmaÎl, frère dIsaac, fils d'Abraham et dAgar. Cinqfois cent ans, sixfois cent ans après, un autre homme, issu de cette branche, annoncera unfiuit nouveau. Cet homme-là parlera de lajustice, qui est agréable à Mon oreille. Cet homme-là parlera de la fidélité au tronc et aux racines de Parbre dont sa branche est issue, et Moi, le Très-Haut, J'approuve sa parole. Pour cetteparole, des hommes le pourchasseront, mais il leur échappera. Et Moi, dans Ma miséricorde, j7eferai Pousser sur sa branche des fiuits divers et innombrables. "
    Le Se*neur, Maître de l'univers et de toute sagesse, dit encore à Isak :
    ",7é relèverai Mon peuple dans sa gloire. Mais qu'il n laille pas se mêler à ceux qui ont méprisé les commandements et qu'il ne comptepoint au nombre de ceux qui sont dans le tourment, car le trésor de ses oeuvres repose dans Ma main, mais ce trésor ne lui sera pas montré avant les derniers temps.
    L'arbre qui sera à _7&usalem, demeure que J'ai choisie entre toutes pour Mon peuple afin qu'ily soit le gardien de Ma Loi, aura beaucoup de branches. Si l'une de
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    ces branches, par malheur, venait à se dÎt*I tronc, cette branche se dessécherait et Parbre entier en serait blessé. Si le tronc étaitprivé d'une seule de ses branches, l'arbre ne sauraitplus donner defiuits. ¿ l'image de ces multiples branches, qui ne vivent qu'en se supportant les unes les autres et en se développant sur le même tronc, Les hommes, en s*ne dallégeance à Ma misén*corde, devront apprendre à vivre avec leurs voisins sur la nw'ne terre. Alors la cor ruption aura passé, l'intempérance ne régnera plus, l'incrédulité sera tombée, la haine n'empoisonnera plus les coeurs et les nations, la J . ustice soutiendra Ma cLi*mence, et la vérité té:mo*nera de Mon amour. "
    Telsfurent les derniers mots du Très-Haut dans le songe dIsak.
    Alors Isak se réveilla et pleura...
    i*
    En haut de Wythe Avenue, Tom engagea le Windstar sur la 278. ¿ hauteur de Manhattan Bridge, il quitta la voie express pour rejoindre Flatbush Avenue.
    Ce serait plus long, mais ils avaient tout leur temps. Et puis ainsi Orit découvrirait Brooklyn autrement que par les encombrements de l'autoroute.
    Il faisait un temps splendide et doux, celui d'une parfaite journée de printemps. Il flottait dans l'air une légèreté qui parvenait jusqu'au coeur de la ville, perceptible dans la démarche des passants sur les trottoirs, dans la manière dont les femmes, en riant, à l'approche de Prospect Park, poussaient les landaus ou inclinaient la tête vers leurs enfants. Une journée pour laquelle on avait envie de dire merci.
    Orit était assise à côté de lui, silencieuse, ses doigts jouant avec ses cheveux dénoués sur ses reins. Bien qu'il ne vît pas son visage car elle tournait la tête, avide du spectacle de la rue, il sut qu'elle souriait. Il respirait son parfum d'ambre, et il passait quelque chose de ce sourire dans ce parfum. Tom ne s'expliquait pas cette sensation. Peut-être n'était-ce rien d'autre que cela, être amoureux? Savoir que l'on
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