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Les chemins de la bête

Les chemins de la bête

Titel: Les chemins de la bête
Autoren: Andrea H. Japp
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Robert le Bougre une mise à
l’écart et la suspension de ses pouvoirs en février 1234. Pourtant, il revient
en grâce dès août de l’année suivante, pour reprendre aussitôt ses
« amusements ». Il faudra encore attendre quelques années pour qu’il
soit démis définitivement de ses fonctions puis emprisonné à vie en 1241.
     
    Roman de la rose. Long poème allégorique écrit par
deux auteurs, Guillaume de Lorris en 1230 et Jean de Meung entre 1270 et 1280.
La première partie est un chant d’amour courtois. En revanche, la partie due à
Jean de Meung est beaucoup plus ironique, pour ne pas dire cynique, misogyne
avec quelques grivoiseries à peine déguisées. Jean de Meung n’hésite pas à
attaquer les ordres mendiants en créant un personnage de moine baptisé
Faux-Semblant.
     
    Saint-Jean de Jérusalem (ordre hospitalier de), reconnu en 1113 par le pape Pascal II. Contrairement aux autres ordres soldats,
la fonction initiale de l’ordre de l’Hôpital est charitable. Il n’assume que plus
tard une fonction militaire. Après la chute d’Acre, l’Hôpital se replie sur
Chypre puis sur Rhodes, et enfin Malte. L’ordre est gouverné par le grand
maître, élu par le chapitre général constitué des dignitaires. Il est subdivisé
en « langues » ou provinces gouvernées à leur tour par des grands
prieurs. Contrairement au Temple et en dépit de sa grande richesse, l’Hôpital
jouira toujours d’une réputation très favorable, sans doute en raison du rôle
charitable qu’il n’abandonnera jamais et de l’humilité de ses membres.
     
    Saisset (Bernard), ?-1311. Premier évêque de Pamiers.
Il a le peu de bon sens de mettre en doute la légitimité de Philippe le Bel au
trône de France, et va jusqu’à ourdir un complot et proposer au comte de Foix
d’établir sa souveraineté sur le Languedoc. Saisset refuse de comparaître
devant le roi et compte se rendre auprès de Boniface VIII pour se plaindre.
Philippe le Bel finit par exiler Saisset, qui décède à Rome.
     
    Temple (ordre du). Créé à Jérusalem, vers 1118, par
le chevalier Hugues de Payns et quelques chevaliers de Champagne et de
Bourgogne. Il est définitivement organisé par le concile de Troyes en 1128, sa
règle étant inspirée  – voire rédigée  – par saint Bernard. L’ordre
est dirigé par le grand maître, dont l’autorité est encadrée par les
dignitaires. Les possessions de l’ordre sont considérables (3 450 châteaux,
forteresses et maisons en 1257). Avec son système de transfert d’argent
jusqu’en Terre sainte, l’ordre figure au XIII e siècle comme l’un des principaux banquiers de la chrétienté. Après la chute
d’Acre-qui, au fond, lui est fatale  – le Temple se replie majoritairement
vers l’Occident. L’opinion publique finit par considérer ses membres comme des
profiteurs et des paresseux. Diverses expressions de l’époque en témoignent.
Ainsi, « on va au Temple » lorsqu’on va au bordel. Jacques de Molay,
grand maître, ayant refusé la fusion de son ordre avec celui de l’Hôpital, les
templiers sont arrêtés le 13 octobre 1307. Suivent des enquêtes, des aveux
(dans le cas de Jacques de Molay, certains historiens pensent qu’ils n’ont pas
été obtenus sous la torture), des rétractations. Clément V, qui redoute
Philippe le Bel pour d’autres motifs, décrète la suppression de l’ordre le 22
mars 1312. Jacques de Molay revient à nouveau sur ses aveux et est envoyé au
bûcher, avec d’autres, le 18 mars 1314. Il semble acquis que les enquêtes sur
les templiers, la saisie de leurs biens et leur redistribution aux hospitaliers
coûtèrent davantage d’argent à Philippe le Bel qu’elles ne lui en rapportèrent.
     
    Valois (Charles de), 1270-1325. Seul frère germain de
Philippe le Bel. Le roi lui montre toute sa vie une affection un peu aveugle et
lui confie des missions sans doute au-dessus de ses possibilités. Charles de
Valois, père, fils, frère, beau-frère, oncle et gendre de rois et de reines,
rêvera toute sa vie d’une couronne qu’il n’obtiendra jamais.
     
    Vaudois ou Pauvres de Lyon. L’une des
« hérésies » les plus importantes de l’époque, par son ampleur mais
aussi son impact sur la population. Le mouvement, qui prône le dénuement et la
pureté évangélique et l’égalité de tous, est fondé vers 1170 par Pierre Valdès,
riche marchand lyonnais qui fait don de tous ses biens. Comme pour le
catharisme, le succès
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