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Le Druidisme

Le Druidisme

Titel: Le Druidisme
Autoren: Jean Markale
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Stonehenge est aussi
appelé Chœur des Géants ( Chorea Gigantum ),
mais on raconte que c’est Merlin qui, par magie, transporta les pierres
d’Irlande en cet endroit, ce qui peut faire supposer un culte à une divinité
archaïque recouverte par le personnage de Merlin. Une chose est sûre :
certaines pierres de Stonhenge proviennent du comté de Pembroke, au Pays de
Galles, c’est-à-dire bien loin de là. Le témoignage de Diodore est troublant.
Diodore a vécu de – 63 à + 19, et son informateur Pythéas lui est antérieur
d’un siècle, c’est-à-dire que le témoignage concerne une époque encore
archaïque, sans aucun lien avec la conquête romaine. Ce culte apollinien de
Stonehenge parait donc déjà archaïque dans un contexte celtique traditionnel,
et on ne peut guère supposer autre chose qu’un substrat pré-celtique, ce qui ne
résoud pas le problème de son intégration à la religion druidique.
    [52] Culte
caractérisé par l’abondance des chars ou des barques solaires, et par
l’exaltation des disques solaires en or ou en cuivre. Voir à ce sujet Régis
Boyer, La Religion des anciens Scandinaves ,
Paris, Payot, 1981.
    [53] J. Markale, Le Christianisme celtique , pp. 88-89.
    [54] Voir Georges
Dottin, L’Épopée irlandaise , nouv. éd. 1980,
Paris, les Presses d’Aujourd’hui, p. 17, ainsi que Ch.
J. Guyonvarc’h, Textes mythologiques irlandais ,
Rennes, 1980, I, p. 61.
    [55] Voir Jürgen
Spanuth, Le secret de l’Atlantide , Paris, éd.
Copernic, 1977.
    [56] J’ai abordé le
problème en 1969, dans Les Celtes ,
pp. 45-63, à propos des Cimbres et des Teutons, peuples celtisés, mais non
celtes, me bornant à signaler que les Tuatha Dé Danann me paraissaient
l’expression mythique correspondant à ces populations énigmatiques. Ce n’était
qu’une hypothèse. Je la maintiens sans pouvoir y apporter la moindre preuve convaincante.
La confusion entretenue par les Grecs à propos des Cimmériens qui sont parfois
des Cimbres, parfois des Celtes, en tout cas des Hyperboréens, n’est sans doute
pas fortuite. Il est quand même assez remarquable que l’art des Celtes soit
apparenté à l’art des Steppes, et que les Scythes, pour les auteurs de
l’Antiquité, soient une dénomination commode englobant les populations barbares
des grandes plaines de Russie, d’Europe centrale et d’Europe du nord. Cette
confusion a été entretenue par les historiens latins, en particulier par
Tacite. Notons également que de nombreux peuples belges des bords du Rhin ont
longtemps passé pour des Germains ou pour des Gaulois mêlés de Germains, alors
qu’ils constituent certainement les populations les plus purement celtiques de
la Gaule, les dernières à avoir franchi le Rhin au 1 er  siècle
av. J. -C.
    [57] Les termes
militaires, et les termes techniques du germanique ancien, paraissent avoir été
empruntés au celtique. Le mot allemand Volk (peuple) provient d’une racine celtique qu’on retrouve dans le nom des Volcae Tectosages de Toulouse. Quant au nom générique
des Germains, Deutsch , il provient de la même
racine que l’irlandais tuath , « peuple,
tribu » et le breton tud ,
« gens ». C’est le nom des Tuatha Dé Danann.
    [58] Guyonvarc’h-Le
Roux, Les Druides , p. 389.
    [59] Guy Rachet, La Gaule celtique, des origines à 50 av. J. -C .
Dans Histoire de la France , collection dirigée
par Robert Philippe, Paris, 1975, p. 146.
    [60] Id. ,
p. 147.
    [61] Étienne
Renardet, Vie et croyances des Gaulois avant la
conquête romaine , Paris, Picard, 1975, p. 138.
    [62] Georges
Dumézil, Mythes et Dieux des Germains , 1 re  éd.,
Paris, 1939, p. 8.
    [63] Il faut
s’expliquer sur ces statues. La thèse de Jan de Vries ( La Religion des Celtes , Paris, Payot, 1963,
p. 207) est insoutenable : Jan de Vries prétend que c’étaient des
statues figurées de Mercure, et non des piliers informes, comme le soutiennent
la plupart des archéologues et des historiens. En effet, les Celtes n’ont
jamais fait de représentations anthropomorphiques avant d’être au contact avec
les Méditerranéens. Les seules représentations anthropomorphiques sont celles
qui datent d’après la romanisation ou celles qu’on a retrouvées dans les
régions où l’influence grecque se faisait sentir sur les Gaulois indépendants,
comme en Provence (voir notamment les Têtes Coupées d’Entremont, au musée
d’Aix-en-Provence), et l’épisode fameux raconté par Diodore de Sicile
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