Le commandant d'Auschwitz parle

fond des Ténèbres. De l’euthanasie à l’assassinat de
masse : un examen de conscience , Denoël, Paris, 1975.
    [152] Detlev PEUKERT, Volksgenossen und Gemeinschaftsfremde. Anpassung, Ausmerze
und Außegehren unter dem Nationalsozialismus , Bund Verlag, Cologne, 1982
(traduction anglaise : Inside Nazi Germany. Conformity. Opposition and
Racism in Everyday Life , Yale University Press, New Haven, 1987).
    [153] Voir sur ce point Pierre VIDAL-NAQUET, «Réflexions sur trois Ravensbrück », in
Les Juifs, la Mémoire et le Présent , tome 3, La Découverte, Paris,
1995. Germaine Tillion publia son premier témoignage en 1946 ( Les Cahiers du
Rhône , La Baconnière, Neufchâtel), puis plus tard sous forme d’ouvrages ( Ravensbrück ,
Seuil, Paris, 1973 et 1988).
    [154] Charlotte Delbo en a écrit le récit sous le titre Le Convoi du
24 janvier , Minuit, Paris, 1965.
    [155] Michael POLLAK, L’Expérience concentrationnaire. Essai sur le maintien de
l’identité sociale , Métailié, Paris, 1990 et 2000.
    [156] Adelaide HAUTVAL, Médecine et crimes contre l’humanité , Actes Sud,
Arles, 1990 (avant-propos de Claire Ambroselli et présentation d’Anise
Postel-Vinay).
    [157] Terence DES PRES, The Survivor. Anatomy of Life in Death Camps , Oxford
University Press, New York, 1976.
    [158] Annette WIEVIORKA, Déportation et Génocide, entre la mémoire et l’oubli ,
Plon, Paris, 1992.
    [159] Pierre VIDAL-NAQUET, Les Assassins de la mémoire , La Découverte, Paris,
1987 (réédition en poche : La Découverte, Paris, 2005) ; Les
Juifs, la Mémoire et le Présent , tomes 1,2 et 3, La Découverte, Paris,
1981,1991 et 1995 (le tome 3, Réflexions sur le génocide , a été
réédité dans la collection de poche 10-18 en 2004).
    Dans un texte récent, encore inédit, Pierre
Vidal-Naquet, faisant retour sur la mémoire d’Auschwitz, entrelace les
filaments du souvenir personnel dans la trame de la mémoire collective. Qu’il
soit ici remercié de m’avoir communiqué ce texte, issu d’une communication
prononcée le 6 décembre 2003 à Aix-en-Provence. Pierre Vidal-Naquet
occupe dans le champ de l’historiographie du génocide une place tout à fait à
part, dans la mesure où, bien que n’étant pas historien de la période, il a inlassablement
accompagné et encouragé tous ceux qui ont voulu s’attaquer à l’effrayant «
monument » qu’est la Shoah. Bravant la suspicion de la communauté historienne,
son ouverture d’esprit et sa générosité l’ont conduit à s’intéresser également
aux contributions des chercheurs en sciences sociales et politiques, comme je
peux moi-même en témoigner, pour mon propre travail qu’il a soutenu avec une
exigeante et indéfectible amitié.
    [160] Guenter LEWY, La Persécution des Tziganes par les Nazis , Les Belles
Lettres, Paris, 2003 (traduit de l’américain par Bernard Frumer, préface
d’Henriette Asséo).
    [161] Voir par exemple, sur la persécution des homosexuels, Jean Le BITOUX, Les
Oubliés de la mémoire , Hachette littérature, Paris, 2002 ; Guy
CANONICI, Les Témoins de Jéhovah face à Hitler , Albin Michel, Paris,
1998 (préface de François Bédarida).
    [162] Tzvetan TODOROV, Les Abus de la mémoire , Arléa, Paris, 1995 ; voir
aussi, sur ce thème, l’ouvrage majeur de Jean-Michel CHAUMONT, La
Concurrence des victimes. Génocide, identité, reconnaissance , La
Découverte, Paris, 1997.
    [163] Éric CONAN et Henry ROUSSO, Vichy, un passé qui ne passe pas , Fayard,
Paris, 1994 ; Benjamin STORA, La Gangrène et l’Oubli. La mémoire de la
guerre d’Algérie , La Découverte, Paris, 1991 (rééd. en poche : La
Découverte, Paris, 1998).
    [164] Je renvoie sur ce point aux travaux de l’association Survie et, entre autres,
au livre de Patrick DE SAINT-EXUPÉRY, L’Inavouable. La France au Rwanda ,
Les Arènes, Paris, 2004.