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Le commandant d'Auschwitz parle

Le commandant d'Auschwitz parle

Titel: Le commandant d'Auschwitz parle
Autoren: Rudolf Hoess
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1922,
après l’assassinat de Rathenau, ministre des Affaires étrangères.
    [26] Commandant de camp, Hoess saura utiliser l’expérience acquise autrefois et
utiliser les « verts » (droits communs) contre les
« rouges » (politiques).
    [27] Entre les combats de corps francs, Hoess avait travaillé comme employé agricole
et comme chef d’équipe dans des propriétés à l’est de l’Elbe.
    [28] Amnistie du 14 juillet 1928.
    [29] En 1929.
    [30] Un des organisateurs de la discipline et de la répression à Dachau où il exerça
le rôle de commandant SS de juin 1933 jusqu’en juillet 1934 date à
laquelle il devint inspecteur des camps de concentration.
    [31] Blockführer.
    [32] Schutzhaftlagerführer. De 1934 à 1938, date de sa mutation pour Orianienburg,
Hoess gravit tous les échelons de la SS et en même temps de l’administration du
camp.
    [33] Himmler.
    [34] Plus tard chef d’un kommando d’Auschwitz, aux environs de Katowice.
    [35] Bibelforscher : témoins de Jéhovah objecteurs de conscience le plus
souvent.
    [36] Dans la plupart des cas, l’internement n’est pas précédé d’un jugement, ni d’un
procès. À partir de 1939 les libérations ont été absolument exceptionnelles et
sans aucun rapport avec la notion de purgation de peine et de clémence. La SS
et non les tribunaux réguliers, est le principal pourvoyeur des camps.
    [37] Plus tard, à Auschwitz, Hoess devait faire composer cette sentence en lettres
de métal au-dessus de la porte d’entrée du camp, où on peut la lire
aujourd’hui : «  Arbeit macht frei  ».
    [38] Nommé en 1939 lieutenant-général de la Waffen-SS et commandant militaire de la
Totenkopfdivision, Eicke fut tué en 1943 sur le front russe. Le SS Glücks
le remplaça comme inspecteur des camps.
    [39] Officier chargé du rapport.
    [40] Le camp de concentration d’Oranienburg-Sachsenhausen près de Berlin faisait
office de « Centrale » des camps. C’est de Sachsenhausen que sont
datées la plupart des directives générales pour l’administration des camps, la
discipline, etc. C’est à Oranienburg-Sachsenhausen qu’est tenue la comptabilité
générale et la statistique des camps.
    [41] Fonction qui équivaut à chef d’administration et de gestion du camp.
    [42] Himmler.
    [43] Heinrich Müller, chef de la Gestapo, devenu à sa création chef de la
section IV du RSHA (Service de sécurité du Reich) et à ce titre jouant un
grand rôle dans les camps de concentration.
    [44] Les témoins de Jéhovah allemands, dans leur très grande majorité, refusèrent
héroïquement de renoncer à leurs convictions pacifistes dans le Reich
hitlérien. Ils furent pour cela systématiquement persécutés depuis 1933 jusqu’à
1945. Depuis les travaux de Detlev Garbe, publiés en Allemagne en 1995, nous
savons qu’un tiers des 30 000 témoins de Jéhovah vivant en Allemagne
en 1933 environ fit de la prison, 2 000 passèrent dans les camps de
concentration et environ 1 200 furent exécutés. [GC.]
    [45] L’homosexualité, essentiellement masculine, était sévèrement réprimée par le
régime. On estime à environ 50 000 le nombre total d’homosexuels condamnés
par les tribunaux nazis, et entre 5 000 et 15 000 le nombre de ceux
qui ont été déportés, dont 60 % environ ne sont pas revenus. Selon les
travaux récents du Hollandais Harry Oosterhuis, si elle fut sévère, la
persécution des homosexuels ne fut ni globale, ni systématique, du fait de la
profonde ambivalence du nazisme à l’égard de l’homosexualité, à l’inverse de
celle qui s’est exercée contre les Juifs, les Tziganes et les témoins de
Jéhovah. [GC.]
    [46] Inexact en ce qui concerne les « proéminents » français, à Neuengamme
par exemple. Les « proéminents » étaient surtout d’anciens hommes
politiques, des officiers supérieurs ou des hauts fonctionnaires arrêtés
« ès qualité » et non pour une action effective de résistance. Dans
ce dernier cas, ils subissaient le sort commun.
    [47] Le pasteur Niemöller fut arrêté en 1937, condamné à sept mois de prison par la
Cour spéciale de Berlin, pour avoir prononcé un sermon critiquant les nazis, le
27 juin 1937. À sa sortie de prison, il fut expédié à Sachsenhausen,
puis à Dachau, où il resta jusqu’à la Libération. Le pasteur Dietrich
Bonhoeffer, arrêté pour ses liens avec la résistance, fut fusillé en détention
le 9 avril 1945. L’Église évangélique s’est divisée,
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