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L'archipel des hérétiques

L'archipel des hérétiques

Titel: L'archipel des hérétiques
Autoren: Mike Dash
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1994), bien que nombre de ses arguments aient été, depuis,
réfutés. Concernant l'archéologie des squelettes des victimes du Batavia, je me suis principalement référé à Myra Stanbury (ed), Abrolhos Islands
Archaeological Sites : Intérim Report (Fremantle : Australian National
Centre of Excellence for Maritime Archaeology, 2000) ; à Juliette Pas-veer,
Alanah Buck & Marit Van Huystee, « Victims of the Batavia mutiny :
physical anthropological and forensic stu-dies of the Beacon Island skeletons
», Bulletin of the Australian Institute for Maritime Archaeology 22
(1998), ainsi qu'à Bernandine Hunneybun, Skullduggery on Beacon Island (BSc
Hons dissertation, University of Western Australia, 1995).
    1 . Le sort des deux mutins : « Instructions
laissées à Wooter Loos et Jan Pelgrom de By van Bemel », Journal de Pelsaert,
16 novembre 1629 [DB 229-230] ; J.A. Heeres, The Part Borne by the Dutch in
the Discovery of Australia 1606-1765 (Londres : Luzac, 1899), pp. 64-67 ;
Henrietta Drake-Brockman, Voyage to Disaster (Nedlands, WA : University
of Western Australia Press, 1995), pp. 81-83; Gerritsen, pp. 64-68, 224-232;
Playford, pp. 237-242.
    2.  Wittecarra Gully : Jusqu'en 1967, cette
source était restée dans son état initial, mais en 1996 des pompages effectués
dans la nappe phréatique depuis un forage sur un site avoisinant ont provoqué
son tarissement. Phillip Playford, Voyage of Discovery to Terra Australis by
Willem de Vlamingh in 1696-97 (Perth : Western Australian Muséum, 1998), p.
47.
    3.  Le champan : Comme le souligne H.
Drake-Brockman (op. cit., pp. 123n, 299n), le mot champan n'apparaît nulle part ailleurs dans le journal de Pelsaert. Les bateaux de
sauvetage habituels y sont désignés par les termes boot - chaloupe ou
yole - ou schuijt - petit canot. On imagine mal que le commandeur se soit démuni de l'embarcation de secours du Sardam en laissant aux
deux mutins une chaloupe de la VOC, dont il aurait dû expliquer l'absence à son
retour à Batavia.
    4.  «... le premier navire occidental... » : L'identité
des premiers Occidentaux à avoir découvert le continent australien est très
controversée. George Collingridge, auteur de The Discovery of Australia : a
Critical, Documentary and Historical Investigation Concerning the Priority of
Discovery in Australasia Before the Arrivai of Lieut. James Cook in the
Endeavour in the Year 1770 (Sydney : Hayes Brothers, 1895) ; et Kenneth
Mclntyre, dans The Secret Discovery of Australia : Portuguese Ventures 200
Years Before Captain Cook (Medindie, South Australia : Souvenir Press,
1977), penchent tous les deux pour la piste portugaise, et situent la date de
la découverte dans le cours du xvi c siècle, ce qui est très
plausible - même si certains des arguments et des indices présentés par ces
auteurs (premières cartes, et, en particulier, la découverte d'un canon «
portugais » au large de la côte nord-ouest) ont été, depuis, remis en question.
Il existe par ailleurs, sur la côte sud de l'Australie, une légende concernant
un « navire d'acajou » qui aurait été, selon la rumeur populaire, d'origine
espagnole. On raconte que ce bâtiment, échoué sur une plage près de
Warrnam-bool, Victoria, et découvert entre 1836 et 1841, aurait par la suite
disparu dans les sables, où on ne l'a jamais retrouvé. Voir « Notes on Proceedings
of the First Australian Symposium on the Maho-gany Ship : Relie or Legend ? », Régional Journal of Social Issues, monograph sériés, n° 1 (copie à la
bibliothèque du Western Australian Maritime Muséum). Miriam Estensen présente
en toute impartialité les différentes thèses en présence, dans Discovery :
the Quest for the Great South Land (Sydney : Allen & Unwin, 1998), pp.
47-50, 52-81. Son ouvrage mentionne en outre la prétendue récupération d'un «
casque espagnol » datant des alentours de 1580 dans le port de Wellington, en
Nouvelle-Zélande, vers 1904 (p. 97).
    5.  Le Duyfken, /'Arnhem et le Pera sur la côte nord : James Henderson, Sent Forth a Dove : Discovery of the Duyfken (Nedlands, WA : University of Western Australia Press, 1999), pp.
32-42, 212n ; Heeres, op. cit., pp. 4-6, 22-25 ; Gunter Schilder, Australia
Unveiled : the Share of Dutch Navigators in the Discovery of Australia (Amsterdam : Theatrum Orbis Terrarum, 1976), pp. 43-53, 80-98 ; J.P. Sigmond et
L.H. Zuiderbaan, Dutch Disco-veries of Australia : Shipwrecks, Treasures and
Early Voyages off the West Coast (Adelaide :
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