La Marque du Temple
plusieurs personnes.
A POSTASIE
Abandon public et volontaire d’une religion.
A POTHICAIRE
Pharmacien (ne).
A RROI DE PEINES ( À GRAND )
À grande peine, avec difficulté.
A SSOMMOIR
Ouverture pour le tir vertical percée au-dessus d’un passage.
B ABILLER
Bégayer, avaler les mots (voir bégueter).
B ARBILLON
Chacune des petites dents d’une flèche ou d’un carreau d’arbalète.
B ARIL
Petit tonneau.
B ASTARDEAU ( COUTEAU )
Petit couteau auxiliaire de la dague.
B AUCENT ( OU BEAUCENT , B AUSSANT )
Voir gonfanon.
B AVEUR ( OU BAVEUX )
Bavard, volubile.
B ECQUÉ
Terme héraldique. On dit d’un oiseau qu’il est becqué de… pour préciser la couleur de son bec si celle-ci est différente de celle de son corps.
B ÉGUETER
Bégailler.
B ÉGUIN ( E )
Dévôt (e).
B ÉNÉFICE
Fief, main-d’œuvre et revenus qui se rapportaient à son exploitation.
B IBERON
Bec, goulot d’un vase.
B OISSEAU
Contenu d’une poignée au sens de mesure d’un are (que l’on peut ensemencer avec une poignée de graine) ; une mesure de blé vaut 1/6e de la partie d’un boisseau.
B ONS HOMMES (B ONNES FEMMES )
Les hérétiques albigeois (les Cathares) se nommaient ainsi entre eux.
B ORDEAU
Bordel, maison de passe.
B ORIE
Petite cabane en pierre, coiffée d’un toit en lauzes (fréquente en Périgord).
B OUE ( S )
Déchet (s), ordure (s) ménagère (s) mélangé (s) à l’eau de ruissellement.
B OUGETTE
Petite bourse (de l’anglais budget), petite aumônière.
B OULIN ( TROUS DE )
Niches ménagées dans la pierre d’un mur pour y placer des madriers lors de la construction d’un édifice, soit pour y installer un échafaudage, soit pour équiper un rempart de hourds en bois.
B OURRÉE
Danse (voir gigue, carole, espingale…).
B RICOLE
Engin de jet du XIIe au XVe s. (artillerie névrobalistique). Améliore les performances des pierrières par l’introduction d’un système de contrepoids en métal. La cadence de tir est élevée pour des projectiles de faible poids. Ancêtre du mangonneau, cet engin était souvent installé sur les remparts des forteresses : portée jusqu’à 80 m, boulets de 10 à 30 kg, nombre de servants 12 à 16, cadence de tir, 1 tir/mn.
B RIGANDINE ( OU BRIGANTINE )
Vêtement matelassé et renforcé par des pièces de cuir ou des plattes de métal, souvent porté par-dessus la chemise par les hommes d’armes.
B ROUILLAS ( OU BRÛMATS )
Brouillard, brume épaisse.
B ROUIR ( OU BROUILLIR )
Brûler, griller, rôtir, faire chauffer à petit feu (notamment en parlant de l’action du soleil sur les plantes).
C AILLEMAÇON
Colimaçon (escalier à vis tournant sur lui-même à partir d’un axe).
C ALEL
Petit récipient de cuivre contenant de l’huile et une mèche, souvent fermé et ajouré comme une lanterne.
C AMAIL
Pièce de peau ou de mailles protégeant la tête, le cou ou les épaules.
C AROLE
Danse (voir bourrée, espingale, gigue…).
C ATHARES
Hérétiques albigeois ; le terme “cathares” n’a été employé qu’à partir du XIXe siècle pour les désigner.
C HAFOUIN
Contrarié, attristé.
C HAIR ( AMI ( E ) DE )
Amant (e).
C HAMBRÉE
Unité de mesure pour les fourrages.
C HANLATTE
Échelle d’assaut grossièrement fabriquée, généralement à verge unique et centrale.
C HAPEL ( DE FER )
Casque métallique, souvent bordé dans sa partie inférieure (à l’image d’une assiette à soupe renversée).
C HASTOIRE
Rûche d’abeilles.
C HAUSSE - TRAPPE
Cheval de frise, sorte de pièce métallique composée de piquants plus ou moins longs quadripode et appointés ; même projeté en l’air, le piège reposait toujours sur au moins trois pointes, la quatrième dressée, pénétrait le pied des hommes ou les sabots des chevaux.
C HEVALIER
Le cavalier, aux jeu d’échecs
C HOUATE
Chouette
C IMAISE
Moulure au sommet d’une corniche
C IMIER
Partie supérieure d’un heaume portant souvent des plumes de différentes couleurs
C INGLE
Méandre, détour d’une rivière.
C ITRUS
Citron.
C LÉCHÉ ( E )
Aux extrémités en anneaux de clé.
C LOUS DE GIROFLE
Clous en fer dont la tête est écrasée en forme de girofle ; se dit également d’un ingrédient culinaire ou d’une broche précieuse.
C OILLONS
Testicules (couilles aujourd’hui, en argot).
C OMMISE
Confiscation d’un fief, d’un château, d’un bien par un suzerain à la suite d’un acte de félonie ou d’une excommunication.
C
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