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La mariage du Viking

La mariage du Viking

Titel: La mariage du Viking
Autoren: Margaret Moore
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rue, une grande bâtisse déjà achevée alors que les autres du quartier, plus modestes, demeuraient en chantier, elle devina que Kendric y avait élu domicile.
    Meradyce observa les alentours. Il n’y avait pas de garde. Si elle courait assez vite, elle avait toutes les chances d’atteindre la maison sans être vue. Et, sans aucun doute, Endera se trouverait à l’intérieur.
    Comme elle traversait en courant l’espace qui la séparait de l’entrée, la jeune femme vit avec horreur la porte s’ouvrir. Pétrifiée, elle s’arrêta au beau milieu de la rue et attendit. Puis, le lourd battant de bois se referma, et le rai de lumière qui s’échappait de l’intérieur s’évanouit aussitôt.
    — Meradyce ? murmura soudain une voix devant elle.
    Etouffant un cri de soulagement et de bonheur, Meradyce se lança en avant, agrippa la manche d’Endera et l’attira dans l’ombre. Malgré son désir de savoir comment la jeune fille avait pu sortir, elle lui posa une paume sur les lèvres et lui indiqua de la suivre sans bruit.
    Ensemble, elles franchirent le mur d’enceinte, puis coururent vers le bois, en direction de la rivière. Mais comme elles approchaient de la rive, une main saisit Meradyce par le bras.
    — C’est moi, Gunnhild. Tu as donc retrouvé Endera !
    — Oui, nous pouvons partir, maintenant. L’une d’entre vous a-t-elle remarqué s’il y avait des gardes sur le bateau ?
    — Oui, deux. L’un à l’avant, l’autre à l’arrière.
    Que faire, avec une seule arme contre deux hommes ? songea Meradyce.
    — Je me charge de l’un d’eux, et toi de l’autre, déclara Endera sur un ton ferme et déterminé.
    — Mais comment ferons-nous ? demanda Meradyce, dubitative.
    Endera brandit devant elle un morceau de bois.
    — Avec ceci. J’ai réussi à assommer un Saxon avec.
    — Il nous faudra donc monter sur le bateau quand ils auront le dos tourné.
    — Je vais aller là-bas, dit alors Ilsa en indiquant la rive. Je les distrairai.
    Devant l’expression de doute qu’affichait Meradyce, elle ajouta :
    — Fais-moi confiance. J’ai certainement plus envie que toi de quitter ce village saxon. Mais ne montez pas sur le bateau avant que je sois arrivée là-bas.
    — Entendu, nous comptons sur toi, décida Meradyce sans plus tergiverser. Allons-y, Endera !
    Lorsqu’elles atteignirent l’embarcation, un bruit étouffé dérangea le silence des buissons. Les gardes l’entendirent aussi et, ensemble, montèrent vers la proue afin d’avoir meilleure vue sur la rive. A la hâte, les deux amies en profitèrent pour grimper sur la passerelle en serecroquevillant au maximum, tandis qu’Ilsa continuait de remuer des buissons çà et là.
    — Que crois-tu que c’est ? demanda un des Saxons.
    — Je ne sais pas, mais je n’aime pas cela, répondit l’autre.
    A cet instant, Meradyce et Endera arrivèrent en rampant à leur hauteur. Endera fit voler sa bûche comme s’il s’agissait d’une hache, et frappa le soldat en plein crâne. Et Meradyce se jeta sur le compagnon de ce dernier, pour lui enfoncer, avec l’énergie du désespoir, le couteau dans le flanc.
    Dans un hoquet de douleur, le Saxon se retourna vers la jeune femme et l’agrippa de ses puissantes mains. Mais, avant qu’il pût lancer un cri d’alerte, une corde vibra dans l’air de la nuit, et une flèche vint se ficher dans la gorge du soldat, qui tomba raide mort aux pieds de Meradyce.
    Atterrée, celle-ci se retourna vivement, tandis qu’Endera demeurait pétrifiée de stupeur.
    Sur la berge, se tenait Adelar, un arc à la main.

Chapitre 20
    Adelar baissa lentement son arc et, sans prononcer une parole, fit demi-tour et repartit vers le village.
    La mort dans l’âme, Meradyce le regarda s’éloigner puis fit signe aux femmes et aux enfants d’approcher. Tous montèrent sans bruit dans le bateau ; même les plus jeunes sentaient que l’instant était grave et que le silence s’imposait.
    Ilsa, la dernière à embarquer, aperçut les deux vigiles étendus sur le pont.
    — Il faudrait se débarrasser de ces Saxons, objecta-t-elle sèchement.
    Sans laisser à Meradyce le temps de répondre, Reinhild s’avança pour aider Ilsa. Ensemble, elles empoignèrent un des gardes par les jambes et les bras, le portèrent jusqu’à la passerelle où elles le firent rouler jusqu’à la rive. Endera et Meradyce agirent de même avec le second homme.
    Mais, soudain, une violente douleur dans le bas-ventre
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